Lui [BxB]

Parodie

Bonjour, Bonsoir ! J'ai décidé de poster plus régulièrement et de me tenir à cette décision coûte que coûte (même si avec mon école d'archi j'ai plus vraiment de vie xD).

Donc vous devriez pouvoir lire au moins un chapitre de Lui par semaine !

Sur ce, je vais vous laisser avec ce chapitre assez court, en espérant qu'il vous plaise ^^

Bref, Bonne Lecture !

J'avais décidé de sortir à nouveau avec une fille. Peut-être pour renier totalement mon attirance envers Lui. Peut-être pour garder les apparences saines et sauves. Peut-être pour me rassurer sur le fait que les filles m'excitaient toujours autant. Je ne savais pas exactement pourquoi je faisais ça, mais je voulais une petite copine. Et j'avais déjà une petite idée sur qui aller être l'heureuse élue : Jenny. Je la connaissais depuis la primaire et elle venait souvent traîner dans notre groupe. Elle disait toujours qu'elle voulait éviter l'overdose de mièvrerie en compagnie des autres filles.

N'allez pas vous imaginer n'importe quoi, si je voulais sortir avec elle, ce n'était clairement pas par amour. Elle me plaisait juste plus que les autres filles.

L'avantage c'est qu'elle, elle était amoureuse de moi, depuis la cinquième je pense. Il suffisait que je lui dise que je l'aimais et l'affaire était dans le sac. Le problème par contre, c'est qu'elle était en quelque sorte le sommet d'un triangle amoureux : Victor aimait Jenny, Jenny m'aimait. Mais je vous rassure, je n'aimais pas Victor. Il ne m'attirait même pas d'ailleurs, contrairement à Lui.

En bref, mon choix purement égoïste de sortir avec Jenny allait foutre la merde dans notre groupe. Nous savions tous que Victor crevait d'amour pour Jenny, mais il savait pertinemment que ce n'était pas réciproque. Il n'avait même pas tenté sa chance une seule fois, persuadé de se prendre le râteau du siècle. J'allais me servir de ça comme excuse.

Si Victor venait me demandait des comptes, rien de plus simple ; je lui dirais qu'il aurait dû demander à Jenny pour sortir avec elle avant moi. Mon plan était parfait. La mise en application, simple.

J'avais donc envoyé un sms à Jenny, rempli de gentillesse hypocrite et de fausses bonnes intentions. En réalité, j'aurais sûrement pu me contenter de lui donner rendez-vous, mais je voulais absolument qu'elle croit que j'avais enfin réalisé mes sentiments pour elle et que je l'aimais à la folie, que je prendrais soin d'elle et que je la protégerais du reste du monde. Bref, tout le baratin qu'une fille amoureuse aime entendre quoi.

Elle m'avait répondu quasi instantanément qu'elle allait venir sans hésitation. Son message tenait en une ligne mais était suivi de deux autres lignes de cœurs, smileys et autres fioritures. Elle devait sauter de joie avec son portable à la main. Ça faisait déjà trois ans qu'elle attendait ça en même temps.

Avant que la conversation ne s'éternise, j'avais précisé que je n'aimais pas discuter par textos et qu'on se reparlerait donc le 28 août, date du rendez-vous. Comme ça, j'avais la paix d'ici-là.

Le 28 août, j'arrivai pile à l'heure et je vis qu'elle était déjà là. Sûrement arrivée en avance, elle portait une petite robe d'été colorée, des espadrilles accordées à sa tenue et quelques bracelets brésiliens. De suite, j'avais compris qu'elle avait dû passer des heures à se faire belle pour me voir.

Sur le coup, je me suis senti comme un con, avec mon bermuda tout simple et mon t-shirt tout usé. Mais elle n'eût même pas l'air de le remarquer, se précipitant vers moi dès qu'elle me vit pour m'embrasser directement en guise de salutation.