Souffle d'Hiver - Tome 1 {Terminé}

Chapitre 15: On Fait la Paix

Chapitre 15

(Elsie's POV)

Je me révellai de nouveau dans cette chambre qui devenait un peu trop familière. Encore quelques jours et je pourrai aménager dans celle-ci. Je voyais déjà la maaagnifique décoration que je pourrais faire à cette chambre froide et blanche. Je mettrai un cercueil dans ce coin-ci de la pièce, des chaînes par-là, une momie ici. C'est bon, je rigole.

-Mademoiselle Damas? m'interrompit une jeune infirmière.

-Oui?

-Ah, vous êtes révellée! Je voulais vous dire que les médecins qui procèderont à vos tests son prêts. Voulez-vous y aller tout de suite?

-Oui, bien sûr.

Je tentai de me lever, mais j'avais l'impression d'être engourdie, que mes membres ne me répondaient plus. Je n'avait plus aucune force et cela m'inquiétait un peu. D'accord, plus qu'un peu. Où était donc passée la grande chasseuse de vampire que j'étais? Apparemment disparue...

-Attendez, mademoiselle, je vais vous aider.

Elle s'approcha de moi et m'aida à relever mon buste, doucement, délicatement. J'eus envie de vomir, mais je ne laissai rien paraître.Je passai mes jambes à côté de mon lit pour me retrouver assise sur le bord. Je pris quelques respirations, de grandes respirations, pour me donner du courage. Ça faisait un mal de chien. Puis lentement, je me levai sur mes jambes, je dois le dire, assez instables, pour faire quelques pas, les premiers depuis beaucoup trop longtemps. Lorsque mes jambes arrêtèrent de trembler, je me risquai de nouveau à faire quelques pas. J'avais les jambes ankylosées à cause du manque d'exercice, mais ça allait déjà mieux. Petit à petit, je me dirigeai vers la salle de test, toujours accompagnée par l'infirmière qui me suivait pas à pas, de peur que je tombe.

Arrivée à la salle, je m'allongeai sur un brancard et des médecins en blouse blanche s'affarirèrent autour de moi. Certains préparaient les seringues, une de mes pires peur, d'autres jouaient avec ce qui me semblait des instruments de torture. J'étais un peu nerveuse, beaucoup même. Soudain, un médecin s'approcha de moi, une aiguille dans la main.

-Alors, jeune fille, comment allez-vous aujourd'hui?

-Ça va...

-Je vais prendre un échantillon de sang et c'est tout. Après, vous pourrez retourner chez vous. C'est tout ce dont j'ai besoin. On examinera l'échatillon et nous vous appellerons s'il se passe quoi que ce soit.

-D'accord, mais faite vite, je déteste les aiguilles.

-Bien, prend une grande respiration...

Je fis ce qu'il me demandait et portai mon regard ailleurs pour ne pas voir l'aiguille rentrer dans mon bras. Je senti une brève douleur, puis plus rien. Vous pouvez penser ce que vous voulez de moi, mais bien je soit habituée à toute sorte de douleur, celle-ci était celle que j'aimais le moins. Que je détestait, plus précisemment. Il retira l'aiguille, mis un petit pansement, puis me permis de me relever et de partir. Ce que je fis avez grande joie, vous pouvez me croire. L'infirmière me raccompagna chez moi, puis me tendis mon teléphone cellulaire.

-Vous pouvez appeler quelqu'un pour venir vous chercher, mademoiselle, dit-elle gentiment.

-Merci, lui répondis-je en prenant mon Bidule (c'est son surnom affectueux... Ne riez pas!).

Je composai le numéro de Tyler. C'est le seul qui ai une voiture et qui accepterai de venir me chercher. Et le seul que j'avais envie de voir. Mes parents me répondrai sûrement: "Débrouille-toi toute seule". Après plusieurs sonneries, voyant qu'il ne répondait pas, je soupirai et raccrochai. Juste quand je me résignais enfin à appeler mes parents, un visiteur surgit dans ma chambre d'hôpital.