Amours d'été

96 - Karine (Épisode Final)

– Et tu lui as dit ?

– Du tout, je savais par sa sœur qu'il avait morflé suite à sa rupture, vraiment morflé. Pas besoin de lui rappeler que sa vie n'était pas top.

– Exact. Alors, à la fin ça s'est passé comment ?

– Ça s'est passé qu'en fait, nous avons continué à discuter, mais j'ai appelé Anaïs à mon secours.

– Drôle de soirée.

– Carrément. Et franchement, j'avais qu'une envie de me sauver.

– Quelle histoire ! Finalement, tu t'es pas si mal amusé que ça pendant les vacances !

J'éclatais de rire. Ma meilleure amie avait raison. Dès que Loïc et Anaïs étaient entrés dans l a partie, ce fut la meilleure partie.

– Ah, la seule chose qui m'ennuie, c'est que j'ai pas réussi à conclure avec un seul garçon de tout l'été. D'ailleurs, je me suis jurée après Mat d'arrêter.

– Vraiment ? Et le garçon de tout à l'heure ? Tu vas me dire que tu vas le laisser passer, p'tre ?

– Aucune chance, ma vieille ! Même s'il a une copine t'inquiète que je vais faire le nécessaire pour que ça se fasse !

– Tu m'as pas dit, mais ta sœur, du coup, ça a fini comment ?

– Elle a rompu avec son copain. Et elle n'a pas pu revoir Numéro 1 et Numéro 2, vu qu'on était toutes les deux consignées à la maison.

– Dommage pour elle.

– Dommage ? Ça la mate un peu, cette gamine ! Je vois pas pourquoi elle réussirait et moi pas. Elle doit au moins faire aussi mal que moi. Voire pire, si possible.

Je vis mon amie hocher la tête, à son tour convaincue.

– Tu as des nouvelles des autres ?

– Oh oui, comme tu as pu le voir, je suis encore en contact avec Anaïs. Étienne et Coralie sont eux aussi encore ensembles, mais elle à la fac et lui au lycée... pas évident. Ils ont eu une dispute pendant les vacances mais finalement, ça s'est arrangé.

– Loïc ?

– Toujours en couple avec Anaïs. Ils vont se voir à la Toussaint et on doit se voir un week-end aussi, chez Loïc.

– Génial !

– Promis, s'ils passent à la maison, je te les présenterai.

– Cool ! Tiens, je crois que tu lui as fait de l'effet, il repasse...

Le beau garçon repassait en effet devant nous, et je me levais pour lui proposer mon aide. Il avait l'air égaré ce garçon, je me devais d'aller l'aider. Comment ça, un prétexte pour l'aborder ? Pas du tout.

Bon, d'accord, un petit peu, mais n'en parlez à personne, d'accord ?