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Matthew

-Et on va où ?

Les poings sur les hanches, Laure me scrute de la tête aux pieds tant qu'à moi je prends une valise rangée au-dessus de ma penderie.

-Tu ne veux pas partir avec moi ?

Je dépose la valise sur le lit et l'ouvre avant de la prendre dans mes bras. Elle parait déstabilisée par cette escapade mais je ne peux pas rester avec elle ici alors que mes parents sont présents. Ils ne comprendraient rien à rien.

-Ce n'est pas que je ne veux pas mais lundi à six heures je dois être chez Olga.

Ses mains sur posées sur mon torse m'apaisent parce que malgré les apparences, moi aussi je suis en rogne. Contre eux, contre moi.

-Tu y seras.

Son regard bleu plonge dans le mien et je l'embrasse. Elle est tellement belle qu'elle me fait craquer à la moindre mimique.

-D'accord, souffle-t'-elle contre mes lèvres.

Je souris, frissonne. Je suis fou d'elle. Je me détache d'elle et retourne prendre des vêtements.

Laure rit et je l'observe, un sourcil taquin haussé. Je sais pourquoi elle se fout de ma gueule et je ne peux m'empêcher de sourire.

-Sérieux l'intello ?

-Oui, je réponds.

Elle se lève de la chaise sur laquelle elle était assise et se mord la lèvre inférieure quand elle regarde les deux piles parfaites de fringues dans ma valise. J'aperçois qu'elle me regarde en coin.

-Oh non, ris-je, je te vois venir.

Je tente de refermer la valise mais elle m'en empêche, fourrant ses mains dedans, entre la tirette.

Elle glousse quand je la chatouille pour qu'elle arrête de tout foutre en boule. Putain elle adore me rendre dingue je crois. Quand j'ouvre le sac et que je vois l'état de mes affaires, je soupire. Laure, elle se bidonne et en remet une couche.

-Voilà, dit-elle fièrement, c'est beaucoup mieux !

-Oui si tu adores les plis.

-Oh bébé, ce ne sont que des t-shirts et puis...

Elle attrape le col de mon t-shirt et m'attire vers son visage. Je rougis quand son regard voyage de mes yeux à ma bouche.

-Peut-être que tu n'en auras même pas besoin de ces t-shirts.

Sa voix rauque de désir me fait bander. J'adore quand elle me dit de telles choses et elle le sait. Je saisis ses fesses et la presse contre mon érection. Son regard devient plus sombre quand j'effleure ses lèvres des miennes. Si on pouvait rester dans un hôtel à baiser encore et encore, ce serait parfait. Ses lèvres douces et chaudes bougent en rythme avec les miennes. Ma langue danse sensuellement avec la sienne, je la mordille, aspire sa lèvre pulpeuse dans ma bouche. Je la soulève du sol, excité par ce baiser gourmand qu'elle m'offre.

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Interdiction d'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant