chapitre quatre

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Les rayons du soleil me frappèrent le visage. Mes yeux eurent du mal à s'ouvrirent à cause de la forte luminosité, ma bouche était pâteuse et mes lèvres étaient sèches comme si elles n'avaient jamais été hydratées.
J'étais installé de manière très confortable ce qui me perturba légèrement. Je ne me rappelais pas m'être endormi sur un sol si doux et tendre.

Une couette recouvrait mon corps réchauffé et une odeur sucrée envahissait mes narines. J'étais tellement bien, mais ce fut ce même sentiment de bien-être me fit reprendre mes esprits.
Mes yeux s'ouvrirent en grand, une peur ardente me tenant aux tripes sur le coup. Je regardais autour de moi cherchant à reconnaître quelque chose. Mais rien, rien de ce qui était disposé dans cette vaste pièce ne me paraissais familier. J'étais perdu.
Pourtant le veille je m'étais endormis dans la rue, non ? Je me levai légèrement à l'aide de mes coudes de sorte à pouvoir être assis sur ce grand lit et pouvoir posséder une meilleure vue sur ce qui m'entourait. Le lit était recouverts de draps blanc, ils étaient par ailleurs d'une douceur à laquelle jamais je n'avais pu goutter. Les murs étaient entièrement blanc eux aussi, seuls quelques cadres photos comblaient le vide de cette couleur pâle.

Absorbé par la contemplation de cette pièce je n'eu pas le temps d'entendre des pas se rapprocher bien trop vite de la pièce dans laquelle je me trouvais. Je pris à nouveau peur en serrant les draps entre mes fins doigts. Puis la porte s'ouvrit sur un homme. Il devait avoir la vingtaine. Il était grand, bien plus que moi en tout cas. Légèrement baraqué de mon point de vue. Ses cheveux étaient blond et ébouriffés. Un tendre sourire ornait son visage, ses trais étaient fins et drôlement bien dessinés. Il possédait de jolies fossettes, ses yeux étaient tirés en amande et étaient d'un noir intense, presque envoûtant.

Je l'avais déjà vue quelque part.

_Bien dormi ?

Cette voix me procura un frisson me parcourant par la même occasion la colonne vertébrale. Elle était la même que celle que j'avais entendue dans l'un de mes rêves, cette nuit tout juste. Mon rythme cardiaque augmenta d'un seul coup. Je ne savais pas parler aux gens. À vrai dire cela faisait bien longtemps je n'avais pas adressé la parole à quelqu'un, sans compter le concierge de mon ancien chez moi.

_Vous êtes qui ? Avais-je prudemment demandé, bien qu'un peu brusquement peut être.

_Je m'appelle Kim Namjoon.

_Pourquoi je suis là ?

Mes questionnements étaient plutôt vif, comme si je ne prenais même pas la peine d'entendre la précédente réponse. J'étais bien trop dans le flou encore pour raisonner calmement.

_Je t'ai sauvé la vie.

J'Affichais une mine plus que confuse, et surtout proche de la haine. Mais de quoi se mêlait-il ? Je ne me rappelais pas avoir demandé quoi que ce soit à quelqu'un.

_Tu aurais peut être préféré que je te laisse pour mort ? Avait il fini par demandé, face à mon absence de réponse.

_Oui.

Suite ma réponse plus froide que je ne l'aurais voulu, le blond s'était rapproché du lit. J'avais instinctivement reculer, collant mon dos à la tête de lit. Je n'avais plus l'habitude d'être aussi proche de quelqu'un, je sentais le froid ambiant de la solitude autour de moi, alors ça le faisait déjà bizarre d'être chez quelqu'un que je connaissais pas le moins du monde.

_Ne vous approchez pas... Avais-je demandé, plus par réflexe qu'autre chose.

_Pourquoi ? Enchaîna t-il alors qu'il prenait déjà place au bord du lit.

_Je n'aime pas ça, c'est tout.

_Et qu'est ce que ça peut me faire ?

Il avait l'air d'être quelqu'un de persistant alors je changeai aisément le cour de la discutions répondant par une question, oubliant la sienne.

_Qu'est ce que je fais ici ?

_Tu n'as pas répondu à ma question.

_Et vous n'avez pas répondu à la mienne.

Il baissa légèrement ça tête, un sourire narquois apparut sur son faciès. Il tourna son visage vers moi, la tête penchée sur le côté il me regardait droit dans les yeux. Les contacts visuels avaient tendance à me rendre nerveux et mal à l'aise. Je sentais mes joues chauffées alors qu'il étendit de plus en plus ses larges lèvres. J'avalai difficilement ma salive ne sachant pas vraiment quoi faire ou dire. Ses yeux laissaient paraître une aura si délicate, et pourtant, son sourire narquois trahissait le tout.

_Tu dois avoir faim.

_Pas plus que ça.

_Menteur.

Il avait raison, je mourais de faim et de soif. Mais je ne pouvais me permettre de rester chez quelqu'un dont je ne connaissais que le nom. En même temps, avais-je véritablement le choix ? Je n'avais plus nulle part ou aller, je n'avais plus grand chose à vrai dire, je n'allais pas refuser à son offre bien longtemps.

_La salle de bain est juste à côté.

Je répondis pas, acquiesçant simplement ses dires d'un hochement de tête. Peut être était-ce un signe ? Être ici ne pouvait pas simplement être une coïncidence. Peut être que je venais de tomber dans le chemin de ma rédemption, et définitivement, je ne pouvais pas reculé devant ces portes grandes ouvertes rien que pour moi. Je devais prendre sur moi et accepter que les choses ne s'étaient pas déroulées comme je les avais espéré.

𝐷𝑒𝑠𝑡𝑟𝑜𝑦 𝑚𝑦 𝑠𝑜𝑢𝑙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant