Chapitre 17 - L'académie Alice

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Une heure plus tard, Mikan émergea de sa lecture, encore un peu brumeuse

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Une heure plus tard, Mikan émergea de sa lecture, encore un peu brumeuse. Certains élèves l'avaient déjà terminé et s'étaient retirés de la pièce. D'autres au contraire, étaient encore loin de la fin, plongés dans leur script. Elle jeta un regard sur Aoi qui avait rejoins Sumire, ayant également fini leur lecteur. Cela n'avait pas étonné Mikan d'ailleurs, Aoi était une experte en lecture de roman romantique, donc elle lisait très vite. Elle les rejoignit afin de discuter de leur future pièce de théâtre. Elles discutèrent calmement afin de ne déranger personne.

- Alors qu'est-ce que vous en avez pensé ? demanda Mikan en prenant place à droite d'Aoi.
- C'est vraiment trop mignon, j'adore ! Aoi ne put s'empêcher d'être plus qu'enthousiaste, ce qui fit rire Mikan et Sumire.
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C'est vrai que tu adores ce genre de lecture Aoi, la taquina Mikan en rigolant. Celle-ci rougit et grommela quelque chose d'incompréhensible ce qui accentua le fou rire de Mikan et Sumire, qui essayaient de rester le plus discrètes possible.
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Sumire cessa de rire et redevint sérieuse, Puis j'ai entendu dire que les baisers n'étaient pas fictifs dans la pièce, ordre de monsieur Narumi. Le sourire de Sumire s'étira au même moment qu'elle disait ses paroles.
- Quoi ? hurlèrent Aoi et Mikan en cœur.

Tout les élèves se tournèrent vers elles, ce qui leur value des regards haineux de part et d'autre de la pièce. Elles rougirent, s'excusèrent et se tournèrent vers Sumire afin de leur reposer la question en chuchotant. Celle-ci resta silencieuse, comme si elle n'avait pas entendu leur question. Mikan soupira, se rappelant que dans la pièce elle était la femme de Natsume et qu'elle devait donc l'embrasser et avoir quelques scènes plutôt intimes avec lui. Pour elle ce n'était pas un problème, mais qu'en pensait-il... Aoi, elle, resta de marbre toujours aussi rouge qu'une écrevisse. Tout était vrai... bon sang...

Le jour de la représentation arriva rapidement. Mikan et Aoi avaient eut quelques semaines pour mémoriser leur dialogue et le connaissaient à présent sur le bout des doigts. Elles avaient souvent répéter avec Luca. D'ailleurs, Aoi avait bien tenté de convaincre son frère de venir à leur répétition mais sans succès. Il était aussi têtu qu'une mule. La nervosité de Mikan concernant la pièce n'avait fait que grandir au fur et à mesure que la date butoir approchait.

Les parents, amis et les invités de l'école s'étaient regroupés dans l'énorme salle de représentation. L'entrée était gratuite pour tous, au grand bonheur de tous le monde. Le brouhaha était incessant et les spectateurs attendaient avec hâte le commencement de la pièce. La classe de Narumi, elle, s'activait en coulisse afin que tous soit parfait. Les dernières retouches sur les costumes étaient terminées et les acteurs vérifiaient à nouveau leur texte. Le stress augmentait au fur et mesure que les minutes se succédaient. Monsieur Narumi encouragea ses élèves une dernière fois et les trois coups de balais annonçant le levé du rideau retentirent dans la pièce. Tous les spectateurs se turent et regardèrent Aoi et Aya qui se trouvaient sur un décor représentant une colline d'herbe et un arrière plan d'océan. La voix narrative fit écho dans la pièce et tous semblaient bercer par cette belle histoire.

Ma vraie réalité || Gakuen Alice Fan Fiction - FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant