Chapitre 22

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PDV JAKE :

Cela fait à présent une semaine que Sarra est dans le coma. Après son accident j'ai appelé les urgences ainsi que sa famille. J'ai pu rester avec elle jusque son hospitalisation et ses parents nous avais rejoint quelques instants après.

Je suis assis en face d'elle, sur une chaise. Ses yeux sont clos et sa bouche est entre ouverte.
Seul les bips incessants et sa faible respiration emplissent la chambre. Si elle ne respirait pas, on pourrai croire qu'elle sois morte. La chambre blanche, terne et livide semble être son cercueil.
Je chasse ces pensées noires de mon esprit.

Une semaine qu'elle ne se réveille pas. L'attente est insupportable. Une semaine que je n'arrive plus à dormir, une semaine que la scène de son accident se rejoue sans cesse dans ma tète.

Tous ça c'est de ma faute. C'est moi la cause de cet accident. Si je ne l'avais pas sorti ce jour là, rien de tous ça ne ce serai passé. Certe ma mère ainsi que les parents de Sarra me répètent de ne pas culpabiliser car selon eux je n'y suis pour rien mais c'est impossible. Je n'aurai jamais du me rapproché de Sarra. Je n'est pas le droit de recommencer ce qu'il c'est passé il y a deux ans. Je suis un monstre, je fais toujours du mal à ceux qui m'entoure. Je ne suis qu'un égoïste. Je n'est pensé qu'à moi. Je fait du mal à tout le monde, je n'avais pas le droit!

Je me lève brusquement de la chaise et je sors de cet endroit étouffant. Je traverse le couloir et descend les escaliers. J'arrive enfin dehors. J'aspire l'air frais de ce matin d'automne. Je sors une cigarette et un briquet de ma poche. Je l'allume et la coince entre mes lèvres. Je ne fume que très rarement mais ces derniers jours je n'arrête pas. D'ailleurs depuis que je passe du temps avec Sarra, je fume. Elle m'en fait voir de toutes les couleurs. Et même ce geste idiot, celui de fumer, me fait penser à elle. Ma cigarette fini je la jette et l'écrase sur le béton.

Le ciel est gris, le soleil se cache derrière les nuages sombres. Il reflète étonnamment bien mon état d'esprit. Je pénètre de nouveau dans le bâtiment. L'hôpital à l'allure d'ancienne mairie, dont je ne connais même pas le nom, semble sinistre. Je monte les trois étages et m'assoie sur l'une des chaises placées dans le couloir. Thomas sors de la chambre 347, celle de Sarra. Son visage est triste, il marche tête baissé en traînant des pieds. Il se laisse tomber sur une des chaises à coté de la mienne. J'aimerai bien lui parler, le réconforter, lui dire que tout ira bien, mais je n'y arrive pas car je ne sais pas se qui vas se passer et je n'ose même pas le regarder dans les yeux, il doit m'en vouloir, ils doivent tous m'en vouloir. Comme il y a deux ans, lorsque qu'ils me regardaient tous avec ces yeux triste, rempli de pitié qui masquait leur colère.

Je me lève et entre dans la chambre. Les deux parents sont debouts près de leur fille.

- Jake tu devrais rentrer chez toi, tu n'est pas rentré depuis hier, je t'apellerai quand elle se réveillera, c'est conseille Sylvie.

- Ouais vous avez raison.

Je regagne donc ma maison. Je me douche et j'en profite pour faire une sieste. Je n'est pas dormi depuis deux jours. Mes yeux se ferme rapidement et je gagne le royaume des songes...

- Réveille toi Jake. Me dit maman en me secouant doucement.

Je grogne et met ma tête sous mon oreiller.

- Laisse moi, je viens à peine de m'endormir.

- Euh non...il est 10 heure du matin,tu as dormi presque toute une journée!

- Quoi?! M'exclamais-je en me levant brusquement du lit. Et Sarra ?

- Elle ne s'est toujours pas réveiller mais d'après les médecin son état s'améliore, elle devrait se réveiller aujourd'hui ou demain.

Change...[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant