2. Le pervers

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Une minuscule petite voix coupa son intention d'ouvrir la porte.

Une jeune femme, d'à peine plus de deux ans de plus que moi et après l'avoir observé, des doigts en moins s'approcha, affaires de douche et vêtements à la main.
-Privilégié, excusez-moi de vous déranger mais on m'a donné la tâche de vous apportez ceci pour la demoiselle.

-Oh heureusement pour toi que tu as une raison valable de me déranger mais bon très bien, soumise donne les lui, elle peut porter ses affaires elle même.

Elle s'approcha de moi, craintive et me donna les affaires, cela fait, je lui fit un sourire qui je le voyais faisait pétiller ses yeux.
Mais une question me trottait toujours dans la tête, pourquoi avoir appelé "Privilégié " monsieur déterminé et elle "Soumise " ?!! Qu'est ce que ça pouvait bien vouloir signifier ?
Je ne tentait même pas de poser cette question a l'homme me servant de brute à côté de moi sachant pertinemment qu'il ne me répondrait pas.

La fille partit aussi vite qu'elle était venu et nous entrions enfin dans la pièce.
Il alluma la lumière et je pu enfin apercevoir la où j'allais devoir me changer.

C'était une salle de bain , de ce qu'il y a de plus normal, avec une douche, un miroir, un siège ainsi qu'une petite étagère accrocher au mur ou se trouvait déjà un peigne, et une brosse à dent avec sa substance mentholée posée à ses côtés.

Après que la brute eu lâcher ce qu'autrefois j'appelais un bras mais que désormais je pouvais qualifié de chair à pâté, je posais délicatement mes affaires à côté de la brosse à dent, et je me retournais vers lui pour recevoir mon sort.

-Bah qu'est ce que tu attends déshabille toi, je pense que c'est dans tes capacités nan ?

Après sa phrase, je le défiait du regard et commença à me changer, pendant ce temps monsieur, s'installa délicatement sur son siège et savoura le spectacle.
Sale pervers !!
Le plus doucement possible, je m'attaqua à mes chaussures: de vielles bottes trouée et abîmées à lacets.
Voyant que je prenais trop de temps à son goût il me cria:

-Bon, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ?! J'ai pas que ca a faire moi !
Ce sont les ordres du Dominant, du patron: je ne dois pas te quitter des yeux une seule minutes.
C'était comme ça pour tout le monde avant toi, alors arrête de faire ta diva, et dépêche toi merde, madame prude !!!

Déjà que je le supportais pas avant mais la je le détestais au plus haut point mais je ne pris pas la peine de contester ses ordres et me dépêcha.
Plus je me dénudais plus je me sentais mal à l'aise et honteuse devant son regard.
Si bien que retrouvée en sous-vêtements, je ne mettais jamais  senti aussi mal.
Mais cela ne devais pas lui suffir puisqu'il se leva en annonçant:
-Bah alors ?!! Tu te douches en culotte toi d'habitude ?! Allez dépêche toi, qu'on passe à la suite !

Je descendait alors délicatement et avec des larmes aux yeux ma culotte en dentelle qui jusqu'à présent cachait mon intimé maintenant à sa vue.
Puis finalement j'enlevas le dernier bout de tissu qui me restait et me retrouvais désormais nu devant lui.

Je ne serais décrire son expression de visage puisque mes yeux embués de larmes, ne voyait rien qu'une silhouette floue.

- Enfin, c'était pas si compliqué tout de même, aller retourne toi, que je t'examine, je dois regarder si tu n'as aucune puce électronique ou un truc du genre.
Je me suis retournée, sans faire d'histoire et je sentais à présent son regard insistant dans mon dos.

J'étais dégoûtée, vous savez ce sentiment qu'on développe lorsque l'on croise le regard pervers d'un homme trois fois plus âgée que vous ?
Je ressentais exactement le même genre d'impression mais en mille fois pire, puisqu'a ce moment là j'étais faible, je ne faisais rien pour lui en empêcher et c'est ça qui me rendait dingue.
Mais lorsque je sentis sa main sur ma peau, me provoquant des frissons de dégoût, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase.

Je me retournas brusquement, le visage haineux et les yeux meurtriers.
Il retira sa main et croisa les bras sur sa poitrine.
- Quoi encore ?!! Je dois m'assurer que rien ne se trouve sous ta peau, c'est le protocole et puis ce sont les..

- ...ordres du patron oui on sait,
maintenant magnez vous, qu'on en finisse mais ne me touchez plus.

-Il va bien falloir quand je devrais te laver.

Et bam, remise à ma place avec une seule phrase, en plus d'avoir mal au cœur, ça faisait mal à mon ego.
Après le scrutage méticuleux de chaque parcelle de mon corps, il me mit sous la douche et activa le jet d'eau.
L'eau chaude s'évadant du paumaux venait me transpercer chaque partit de mon corps.

Mes blessures brûlait, mes poignets chauffait et la température de l'eau me faisait tournée la tête, si bien que ce moment habituellement "relaxant" se transforma en séance de torture.
Monsieur pervers, arrêta le jet ce qui me laissa un peu de répit avant que ma peau ne me pique de plus belle lorsqu'il commença à me laver. 

Il s'attaqua à mes longs cheveux châtains , et finalement me donna le savon et ,dieu merci ,m'autorisa à me laver le corps seule.
Une fois terminé, et le rinçage fait je sortis et prit la serviette que me tendais le pervers.

Oui je sais je lui trouve pleins de surnoms débiles mais je ne connais toujours pas son nom et je n'ai aucune envie de le lui demande alors se sera ça ou rien.
Après m'etre sécher, il me donna mes vêtements: un jean slim noir, un débardeur et des bottines de la même couleur.

Je prit également la chemise à carreaux et l'a mit.
Cela terminé, il prit sans aucune délicatesse mes poignets pour y accrocher, des anneaux argentés et me poussa à l'extérieur de la salle de torture.

***
On arriva devant la porte du bureau du "patron" et j'aperçu immédiatement qu'il était tous sauf amicale lorsque je vis un petit garçons d'une dizaine d'année avec un bras en moins, sortir en pleure à toute vitesse.

Ce n'est seulement quand monsieur déterminé me poussa vers la porte grande ouverte que je me rendis compte que j'étais dans la lune et c'est à ce moment là que je me disait que c'était à mon tour et que je ne pourrais y échapper.

Je passa donc un pied à travers la porte, et remarquais immédiatement un changement d'ambiance.

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Hey, voilà le deuxième chapitre, j'espère qu'il vous a plu.

N'hésitez pas à commenter pour me donnez vos avis ou vos suggestions.

Je n'ai pour le moment pas de jour de publication fixe, mais j'y réfléchi.
Bye

Humans' Zoo: number 100Où les histoires vivent. Découvrez maintenant