7ème chapitre: Mort

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Je supporte encore Mariane.

Elle est incapable de marcher avec sa jambe droite. Cela fait 2h que nous marchons après que Mariane m'est réveiller en me criant dessus "debout! Il faut partir! Aller lève toi la marmotte! "

Soudain, j'aperçois une motte de cheveux brune et rouges au loin.
-C'est quoi ça!? Demande Mariane
-Je ne sais pas, allons voir. La peur me noue le ventre, je redoute ce que nous allons découvrir.
Je traine péniblement mon ennemie en direction des cheveux.
Mariane hoquette tandis que moi je me fige. Mon regard est porté en direction d'un mort. D'un cadavre, un souvenir me remonte en mémoire. Récement Anthony s'est fait teindre des mèches rouge. Je crois que Mariane a eu la même réflextion que moi.
-Il faut vérifier si c'est lui, dis-je d'un ton sans appel.

Elle hoche doucement la tête. Je la dépose près du corps. Je m'acroupi devant le cadavre. Surmontant mon dégout je tourne la tête de la victime. C'est bel et bien Anthony, je détourne le regard pour vomir. Toute tremblante, je me relève et m'éloigne de plusieurs mètres pour ensuite me laisser tombé par terre. Mauvaise idée, le choc remonte tout le long de ma colonne vertébrale. Je pousse un gémissement, mais cette douleur me fait momentanément oublié dans quelle situation je suis.

Malheureusement, tout reviens d'un coup. Je faisais un simple voyage humanitaire, et puis il a fallu qu'un tsunami ravage la côte! J'ignore si Éva, Gabriel et Jonathan sont morts. A cette penser, les larmes que j'ai tenté de refouler glissent sur mes joues. On a découvert un corps d'un "ami" mort, alors que quelques heures plus tôt il se promenait tranquillement, vivant.
J'avais beau ne pas vraiment apprécier Anthony, sa mort me faisait quand même l'effet d'un coup de poignard dans le coeur. Je sanglote bruyament sans me soucier du fait que Mariane me regarde.

Plus tôt, jamais, je n'aurai pleuré devant Mariane, jamais. Même qu'une fois, Éva et moi avions jurées de ne jamais montrer notre faiblesse à nos enemies, jamais au grand jamais. Et je suis en train de brisée cette promesse, et Éva est peut-être morte. À cette penser, mes sanglots redoubles.

Contre toute attente, Mariane se traine vers moi. Je ne bouge pas, au bout d'une minute est est près de moi. Des larmes dévalent ses joues, elle me prend dans ses bras et me serre fort, je m'acroche a elle désespérée. On pleure ensemble un moment, puis je me rend compte de l'étrangeter de la situation. Je pleure dans les bras de ma pire enemie. Auparavent, je n'aurais jamais fait ça. Mais j'imagine que quand on survit a un tsunami, les règles changent.
-Que fais-t-on?
Même si elle n'as pas spécifier de qui elle parlait, j'ai très bien compris.
-Je ne vois pas ce que l'on peut faire...
Elle hoche doucement la tête et s'éloigne de moi.
-Alors remettons-nous en route.
Elle se relève et je l'imite difficilement. Elle se tiens debout en équilibre sur une jambe. Je l'attrape par le bras pour l'aider à avancer.

●●●

Il est tard, très tard. La noirceure est tombée depuis plusieures heures, enfin, je crois. Le temps est impossible a compter ici, on peut seulement l'estimer. Moi et Mariane on a fait un arrêt sous les décombres d'un toit pour dormir un peu.
Mais ça a eu peu de bénifices, impossible d'oublier Anthony. On a fait des cauchemars toutes les deux. Elle c'est réveiller en hurlant et moi en sursaut. Je l'ai réconforter comme elle m'a rassurer.

Je suis égratigner de partout. Mais aucune blessure importante, je pense. Quand à Mariane, une énorme éraflure marque sa jambe. Je crois que c'est infecter, mais c'est dûre à dire. Elle souffre, maleureusement ça, j'en suis sûre. Son visage est blême, elle a encore perdue ses couleures depuis que l'on a bu de l'eau cette après-midi dernier.
La, maintenant, elle dort, moi je viens de me réveiller. J'observe l'obscurité devant moi. On n'y perçois absolument rien, c'est comme regarder un écran noir. Je sais que je devrais dormir mais j'ai peur de faire des cauchemars. Mais mon corps a besoin de sommeil, tout comme mon esprit.

Plus tard, mes paupières sont fermées, mais mon esprit est toujours alerte. Je pense aux beaux moment que j'ai vécu avec Éva, comme la fois où on c'est promemer dans la parc près de sa maison. On avait discuter de plein de choses et on s'était moquées des manières peu délicates de Mariane. Puis, j'avais taquinée ma meilleure amie sur la façon dont elle regardait Charlie. La citant: le beau Charlie. Elle n'a pas tardée à se venger en me parlant de Jonathan, à cette époque, je ne sortait pas encore avec lui. Mais j'avais quand même le béguin pour lui. Seul Éva était eu courant.

Un autre beau souvenir, le souper avant le tsunami avec mes amies et mon copain. Jonathan portait un chandail gris avec un logo de hockey et des jeans bleu pâle. Alisson portait une robe violette et Éva des jeans et une camisole orange. Je ne me souviens pas de ce que les autres portaient. On s'étaient racontés des blagues et on avaient...

Un bruit me ramène brusquement à la réalité, je me rend compte que c'est seulement le vent. Peu à peu, je calme les battements effreinés de mon coeur.

Je suis si fatigué! Si seulement j'arrivais à dormir! À court d'idée, je me met à compter mes doigts. Contre toute attente, je m'endors peu à peu.

Alors? C'est comment?
( désolé pour les fautes )

Au coeur du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant