35ème chapitre: Mariane

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Je l'a suivis à l'intérieur de sa maison bien plus grande que la mienne, l'intérieur respirait la richesse, des énormes rideau entouraient les fenêtres de la grosseur de ma table à manger. De magnifiques fauteuils de cuir prenaient presque toute la place du salon, une table basse d'acajou au centre, un tapis rouge vin en dessous. Mariane s'assit sur le divan le plus proche en poussant un soupir de soulagement.

- Qui aurait cru que ça serai si difficile de guérir ! Ma jambe ne serra pas en état de marcher de longue distance avant plusieurs mois. Redevenant sérieuse tout à coup, elle repris d'une voix interrogative, alors, comme ça, tu veux des renseignements?

- Oui, c'est exactement ça.

Elle poussa un autre soupir à fendre la coeur.

- Moi qui croyait que tu venais uniquement pour prendre de mes nouvelles ! Mais évidemment, non, dit-elle d'une voix plus basse.

J'eu un haussement de sourcils, nous n'avons jamais été amie, pourquoi serais-je venu la voir? Comme si elle avait lu dans mes pensées, elle se justifia.

- Eh bien, je pensais qu'après l'épisode de l'auto tu aurais changé d'opinion sur moi.

Je me souvenais très bien de se moment où j'ai retrouvé Mariane sous cette auto, ça n'est pas quelque chose que l'on oubli facilement, souvent, dans mes cauchemars je la vois sous l'auto, la plupart du temps morte parce que je suis arrivée en retard et je me réveille en hurlant. Elle, Anthony ou lui. Se sont ceux qui reviennent le plus souvent, évidement, ça n'est pas uniquement eux, parfois, je vois mon frère mort, William plein de sang, Charlie devant la vague, Éva qui crie ou James qui est agenouillé devant un corps, une jeune fille au cheveux corbeaux près de l'auto détruite.

- Je ne croyais pas que ça serai justifié que je vienne, je ne me sentais pas à l'aise, c'était la pure vérité, j'avais plusieurs fois pensé aller la visiter, mais pour lui dire quoi? J'avais peur qu'elle se moque de moi, c'est ce qu'elle a toujours fait, avant.

- Je crois que notre relation à évolué, non? De plus, dit-elle en s'approchant de moi, je te dois la vie, aujourd'hui, et je vais tout faire pour payer cette dette comme il se doit.

J'en restais bouche-béé, Mariane Foligno venait réellement de dire ça ?! Oh mon dieu ! Sur qu'elle planète je suis? Un James qui se bat pour moi, mon frère qui admet ses erreurs et une fille super populaire qui admet avoir une dette envers moi ! C'est clair, j'ai déménagé sur Mars.

Devant mon air ébahit, elle dit, le sourire accroché au lèvre :

-Hey, rêve pas, je vais pas répéter, quand même. Donc, c'est qui la fille casse-pied?

-Elle s'appelle Ana-Maria, c'est probablement une ancienne petite amie de...

Devant mon air défait, elle prit doucement ma main.

-Il est mort, n'est ce pas?

Je hochais la tête, le coeur gros.

- Tu dois le laisser partir, Clarissa, ça n'est pas en repassant tes souvenirs que ça le ramènera, il a beau avoir eu quelqu'un d'autre dans sa vie avant toi. Ça n'est pas avec elle qu'il était le dernier jour de sa vie.

Les paroles de Mariane atteignirent mon coeur tel un baume apaisant. C'était vrai, peut importe qu'il ai eu une autre personne avant moi, c'est à moi qu'il a dit "je t'aime" en dernier, je suis la dernière qu'il a aimé, la dernière à qui il a parlé, de plus, ses dernières paroles étaient pour moi et pour personne d'autre.

Un sentiment étrange s'empara de moi, comme de l'acceptation, de sa mort, de son passé caché. Mais il restait quand même un filet de douleur, cette particule rebelle refusait de complètement l'oublier, de le laisser me quitter, de partir, elle voulait savoir la vérité. Elle insistait pour que je connaisse la vérité, je voulais des réponses.

-Je veux quand même savoir...

L'air de dire " tu l'auras voulu ", elle n'essaya même pas de m'en dissuader, pour cela, je lui en serai toujours reconnaissante.
Et puis, elle se lança.




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