24ème chapitre: Le cadre à photo

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On arrive enfin chez lui, la pluie a cessé tout comme ma crise de larmes.
La façade de la maison était rouge, et la galerie envahie par les pots de fleurs. Le toit était gris tout comme le sous-sol qui apparaissait depuis la terre.

James sortit de l'automobile sans un mot pour venir m'ouvrir la portière. Je sortis, toujours avec une couverture sur le dos, tremblante de froid. Il m'attrapa doucement par le coude et m'entraîna vers l'entrée de sa demeure.
Il ouvrit la porte et entra, je le suivis, le silence qui émanait de la maison m'étonna, il n'avait pas trois petits frères? Devinant mon interrogation silencieuse, il dit:
-Mes parents sont au cours de natation des triplets. Il prit son téléphone et inscrivit quelque chose. Vas dans la cuisine, j'arrive, il pointa la cuisine du doigts, il se dirigea ensuite vers je-ne-sais-où au bout du couloir.
J'examinai le cuisine, table et chaises de bois, frigo, étagères couverte d'assiettes, cadres de photos, les triplets bébés, les parents de James, James bébé, James a 5 ans, James avec les triplets.
Puis, un cadre qui semblait vieux attira mon attention. Seul dans un coin sombre de la cuisine, il donnait l'air abandonné, la vitre était fissuré à plusieurs endroits, comme si on l'avait jeté par terre. Je le pris et l'amenait à la lumière, dessus on voyait une fille d'origine asiatique d'environ 14 ans qui souriait, les yeux étincelants de bonheur dans les bras de... incapable de voir car la vitre était brisé, je me rapprochais encore plus de la lumière.
Dans l'autre coin moins abîmé, on voyait James qui souriait lui aussi, entre eux deux, une personne souriait, je me mis à gratter le verre brisé, envahi par une envie folle, pour voir qui se trouvait en dessous.
Qui souriait en tenant dans ses bras cette fille. Qui était la personne manquante à ce tableau. Pourquoi je voulais absolument le savoir, je n'en avais pas la moindre idée, mais ce que je savais par contre, c'est que ce qui se trouvait derrière le verre était important, une partie manquante d'un puzzle.
-Hey, j'ai des vêtements secs qui appartiennent à ma mère, elle ne les a jamais porté et je suis sûr que ça ne la dérangera pas que tu les utilises.
L'ignorant, je continuais à gratter, voyant un visage se dessiné peu à peu.
Ça voix changea, devenant nerveuse, presque hystérique.
-Mais qu'est ce que tu fais avec ça! Donne moi ça! Il se précipita vers moi pour m'enlever le cadre, mais je l'esquivais pour aller à l'autre bout de la cuisine pour qu'il ne m'attrape pas tout en grattant.
-Clarissa! Donne moi ça!
Puis, j'ai enfin aperçu le visage. Le visage de la personne qui souriait, heureuse, dans les bras de cette fille.
Son visage à lui.









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