Je vous invite à aller relire le "chapitre" sur les personnages car ont en revoit quelques uns dans ce chapitre.
C'est partit pour un cauchemar.
***
Cela fait à peine deux secondes que j'ai poser mon pieds en dehors de l'auto que quelqu'un me saute dessus et manque me faire tomber à la renverse.
-Éva!!?? Je m'exclame.
-Cla! Je suis contente de te voir! Elle prends mon visage entre ses mains et m'examine de tout les côtés en me tournant le tête dans tout les sens. Tu n'as pas encore pleuré, pas vrai?
Je secoue la tête, sans énergie.
-Ça ne saura tarder.
-Soit forte, dit-elle en me serrant dans ses bras.
Je ne réponds pas.
J'emboîte le pas à ma mère et à la mère de mon amie qui a pu venir. Mon père est repartit à la maison pour être un peu seul avec Gabriel.
Bientôt je suis assise en avant à côté de sa mère qui me serre la main fort comme pour trouver la force de ne pas fondre en larmes, "ma pauvre Mirabelle, si tu veux trouver l'envie de continuer de vivre, se n'est pas de mon côté qu'il faut regarder." J'ai toujours été très proche d'elle, elle me considérait déjà comme se belle-fille. Près d'elle il y a Mathilda qui essaie vainement de retenir ses sanglots déchirants, puis, son père, lui, semble complètement ailleurs, déconnecté. Ma mère me fait un petit signe d'encouragement du fond de la salle avec mes cadets alors que le cercueil fait son entrée. Refusant de la regarder, je détourne le regard vers le siège en diagonal de moi. Celui qui est assit dessus n'est nulle autre que James, l'un des ami du défunt. Je ne lui porte pas plus d'attention que cela, je n'accorde même pas d'importance au regard qu'il me lance.
Peut de temps après, la boîte de bois contenant le corps est sur l'estrade de l'église.
" Ne pense pas à ça Clarissa, soit forte pour lui, sois forte" Mais c'est vain, les larmes coulent par dizaines sur mes joues. J'ai bien fait de ne pas mettre de maquillage. En plus, il détestait ça quand je m'en mettais. Il m'aimais au naturel.
Je baisse les yeux sur ma main qui n'est pas dans celle de Mirabelle. Elle tremble, "comme tout mon corps" en fait.
Pendant tout le reste de la cérémonie, je n'écoute pas ce que le prêtre et les autres dissent. Je suis complètement perdu dans mes pensées. J'ai l'impression que ma tête est dans un nuage noir de pluie lors d'une tempête.C'est l'heure d'enterrer le cercueil. Je n'ai pas envie de voir ça, vraiment, je ne veux pas. Juste imaginer son corps dans cette boite de bois qui va être mis dans un trous prêt de plein de morts. Ils vont l'enterrer, mettre de la terre sur lui. Je ne veux pas voir ça.
Je ne veux pas voir ça.
Pourtant, je suis Mathilda et ses parents dehors. Ont marchent dans la rue pour aller dans le cimetière en face de l'église.Une plaque de roche. Une pierre tombale. Ovale, grise, terne.
Jonathan Roy
1988-2004Je ne vois plus rien, ma vie est brouiller par les larmes de douleur et de tristesse. J'aimerais tellement revenir quelques mois plus tôt et plus profiter du temps avec lui. Mais c'est impossible.
Ils déposent le cercueil et commence à mettre de la terre dans le trous.
Son corps dans la terre, son cadavre.
J'ai envie de hurlé, de pleuré, de mourir. Rien ne compte.Certains commence à partir. La famille du défunt me fait signe et quitte le cimetière.
Quand à moi, je m'agenouille devant la pierre et pleure comme jamais auparavant.Des mains se posent sur mes épaules et me soulève contre mon gré. Je ne veux pas le quitter. Je me débat, mais n'arrive pas à me défaire de son emprise.
-Chut, Clarissa, c'est fini. C'est fini. C'est fini. Sa voix se brise.
Je me retourne et enfouit ma tête pour sangloter sur l'épaule de ce garçon à qui je n'avais accorder aucune importance, il y a quelques instant...Salut! J'espère que vous avez apprécier ce chapitre. N'hésitez pas à poser des questions si certains points son moins clair.
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Au coeur du tsunami
Teen FictionTout mon univers s'écroule, je crie, je hurle, je pleure, je regrette, mais surtout, je suis seule. Je vois la vague qui approche, la vague qui va m'emporter moi et mon univers. Je m'appelle Clarissa, j'avais tout pour être heureuse, j'avais un copa...