Je le fixai toujours, en silence.
J'avais deux options.
La première:
Je ne lui posais pas la question, mais je ne crois pas que je serai capable de souffrir en silence en ne connaissant pas tout les détails.La deuxième:
Je lui posais la question, et j'assumais ma décision et les conséquences sur mon mental qui irait avec.Pour la journée complètement débile que j'avais eu, pourquoi ne pas en rajouter?
J'allais clairement craquer de toute façon.
Je pris une grande inspiration avant de ma lancer.
-C'est qui?
Je savais qu'il avait compris, je n'avais pas besoin de préciser mon interrogation.Il garda le silence un long moment.
-Assis-toi, s'il te plaît. Ça risque de te faire un gros choc.
Rassurant.
J'essuyai les dernières larmes qui avait coulé sur mon visage et lui obéit.Il pris une énorme inspiration avant de commencer.
-Elle s'appelait Ana-Maria, c'était ma cousine de Chine. Elle avait quitté son pays pour venir habiter ici, elle ne connaissait personne à par moi et ma famille et parlait mal notre langue. Elle m'était très chère, elle se confiait toujours à moi, toutes ses pensées, ses problèmes. Elle a toujours eu de la difficulté à s'intégrer et à se faire des amis, toujours discrète, elle se fondait dans la masse. Tu n'as sans doute même pas remarqué son arrivé à l'école.En effet, je ne me souviens pas d'une nouvelle élève.
"Alors, pour faciliter son intégration, je l'ai présenté à Jonathan ( Je tressaillis avec tant de force que je manquais perdre équilibre pendant mon coeur fendait de nouveau en morceaux fasse aux souvenirs impossible à oubliés.) et à Charlie, à ce moment là, je n'étais pas ami avec ton frère. Un vague de culpabilité envahit le visage de James tandis qu'il se rendait compte de son erreur. Il baissa les yeux et regarda ses chaussures. Il semblait plutôt bien se remettre du départ de son meilleur ami. D'un murmure, il repris. Désolé, bref, je leur ai donc présenté Ana-Maria. Lorsqu'elle a aperçu... il ne dit rien, coupant sa phrase en deux, mais j'avais très bien compris de qui il parlait, il continua. Ça été immédiat, ils se sont entendu comme les doigts de la main, même s'ils n'étaient que deux. Il partit d'un rire sans joie, amère. Ana a presque arrêter de me parler, elle était toujours avec lui. Toujours. Et puis, tu sais comment il est, toujours près à rendre service, ça lui fessait plaisir d'être avec elle. Ils m'ont peu à peu effacé de leur quotidien, j'étais avec eux sans vraiment y être. Je n'étais pas inclu dans les conversations, j'étais presque invisible. Ana m'avait remplacé, mais je n'ai rien fait. Finalement, un jour, Jo... il est venu me voir, il voulait me parler.
-Je peux te parler, un moment?
-Évidement
Il hésita un moment avant de se lancer.
-...je crois que j'ai des sentiments pour Ana-Maria.Bam, c'est normal que mon coeur se déchire pour la deuxième fois?
-Pourquoi tu crois ça?
-J'ai toujours envie d'être avec elle, quand un gars s'approche d'elle, je suis carrément jaloux et j'aime la voir sourire, c'est bien ça être amoureux, non?Bam, c'est normal que je me sente trahie?
-Oui, je crois que c'est ça.
-Alors, je suis bel et bien amoureux d'Ana-Maria.Bam, nouveau coup de poignard dans mon coeur déjà en miettes.
-Qu'est ce que tu vas faire?
-Tu crois que ça serai osé de lui demander d'être ma petite amie demain?Bam, mon monde s'écroule sous le poids de la vérité cachée.
-Non, je crois que si c'est ce que tu ressens, tu devrais le faire.
-C'est décidé, je vais lui demander demain.Bam
Bam
Bam
Bam"Il y a une étrange satisfaction à toucher le fond du désespoir ; l'excès de malheurs procure une espèce de sécurité, havre de grâce pour l'âme naufragée qui n'ose plus croire."
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Au coeur du tsunami
Teen FictionTout mon univers s'écroule, je crie, je hurle, je pleure, je regrette, mais surtout, je suis seule. Je vois la vague qui approche, la vague qui va m'emporter moi et mon univers. Je m'appelle Clarissa, j'avais tout pour être heureuse, j'avais un copa...