18ème chapitre: Banc vert

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Je me réveille aussitôt en sueur, tremblante et en étouffant un cri de désespoir. Les larmes coulant à flot sur mes joues, déjà mouillées. Me retournant brusquement dans mes couvertures pour sortir de la chambre, je tombe en bas du lit. Ça ne m'arrêta pas cependant, je me relève brusquement et sors brutalement de ma chambre. Les pas hésitant, je manque tombe une seconde fois dans les escaliers. J'ai la vu complètement brouillé, n'arrivant pas à faire un pas de plus. Je me laisse glisser sur le mur à la fin des marches. Je pose ma tête sur mes genoux et laisse place à mon chagrin pour la première fois depuis mon retour.

***

Personne n'est venu me déranger, ils ont compris que j'avais besoin d'être seule un moment. Au déjeuné, j'avais les yeux boursouflés et rouges. J'imagine de mes parents on avertis Ella et Edmond, car ils sont simplement venus me faire un câlin ce matin.

***

Sur le chemin de l'école, je pose la question qui me traquasse depuis d'Éva m'en a parlé hier matin à mon père qui conduit.
-Est-ce qu'on pourrait aller voir William? Et Charlie?
-... j'imagine qu'on pourrais essayer, mais j'ignore s'ils peuvent recevoir des visiteurs autres que la famille, et ton jumeau est trop faible pour y aller.
-Hum...
Ce fut silence pendant le reste du trajet pour aller chercher Éva et jusqu'à l'école.

***

L'heure du dîner
-Viens, on va aller au parc, me dit Éva.
-...ok
On sortit de l'école pour se diriger vers là parc à l'autre bout de la petite rue où l'école s'était établit.  Regardant mes pieds, j'avançais lentement tout en serrant mon lunch dans ma main droite. Il était dans une boîte à lunch rouge vin couverte de fleur magnifique, le cadeau de fête de mes 16 ans de la par de Gabriel. Ce jour là, je lui ai offert un chandail à manche longue de son équipe de hockey préféré. C'est son chandail favori.

Finalement, on arriva au parc. Il était déjà envahit par une horde d'adolescents qui s'amusait encore dans les jeux pour tout petit, comme des singes. Je m'approchais d'un banc encore libre et me laissais tomber bruyamment dessus. Ce qui me valu des regard interrogateurs de la par des singes. Je les ignorais et pris mon repas dans mon petit sac fleuri. Éva s'assit doucement près de moi, et commença à manger sa sandwich.
C'est alors que je remarquais, un petit banc vert vieillot, couvert des fleurs d'un cerisier, tout seul dans un coin, au loin. Il m'était tant familier...!

-Maman! Je sors!
-D'accord, mais soi de retour pour 21h00!
-Oui!
Je sorti rapidement pas la porte arrière avant de me mettre à courir pour aller au parc. Il m'avait demandé de le retrouver là-bas à 18h00. Il était maintenant 17h49, j'accélérai là pas pour être la à l'heure.

18h00

J'arrivais enfin dans le parc, il était complètement désert, vide. Je ralentis le pas, pour pouvoir observer les alentours. Le soleil n'était pas encore couché, mais ça ne tarderai pas. Les arbres ballottaient doucement au gré des petites brises fraîches. J'entendais vaguement des oiseaux au loin.
-Clarissa...?
Je me retournais brusquement vers lui, ce garçon qui m'avait inviter à venir ce soir avec lui, pour notre deuxième rendez-vous. Ses yeux de la couleur de l'océan me fixait avec intensité. Il portait des jeans et un chandail bleu marin. Ses éternelles espadrilles n'avait pas changer.
-Clarissa...?
-Oui?
-Je t'ai fait peur?!
-Eh...non, c'était faux, en fait, il m'avait fichu une de ses trouille!
-Hum...
Je savais très bien que je ne l'avais pas convaincu.
-Bon, tu vas enfin me dire ce que tu me réserves?
Encore une fois, il ne m'avait pas dit ce que nous ferions, sauf que, pour cette fois, je n'avais pas de foulard sur les yeux.
-Tsss, petite impatiente, attends, tu vas voir.
Il me pris par la main comme si c'était le geste le plus naturel du monde, en plus d'être super mignon. Le rouge me monta au joues. Il eut un petit rire contrit, mais ne lâcha pas ma main pour autant.
-Viens
Me laissant entraîner derrière lui, je découvrir l'autre surprise qu'il m'avait préparé. Un petit banc vert vieillot, couvert de fleurs de cerisiers était installés dans une partie tranquille et peu fréquentée du parc. Une légère brise souffla dans l'arbre qui libéra certaines de ses fleurs. L'une atterrit dans les mains du garçon au cheveux ondulés, il se tourna vers moi et déposa tranquillement la fleur rose sur mon oreille.
-Douce comme la brise,
Tu éclaires mes journées,
Lumière scintillante,
Tu embellis ma vie,
Jamais je n'ai vu de trésor pareille,
Tu es unique,
Et irremplaçable,

Il se pencha vers moi et posa ses lèvres sur les miennes.
Notre deuxième baiser.

Au coeur du tsunamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant