My Greatest Enemy [Namgi]

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La vie devenait atroce à Notcua. Comment un pauvre baiser pouvait provoquer tant de haine auprès des deux tiers de l'école de magie la plus renommée au mon ? Comment pouvait-on haïr une personne pour le simple fait que j'avais pris dans mon dos un garçon et que je l'avais embrassé ? de la jalousie peut-être. Enfin c'est ce que m'avait dit Professeur Snape lorsqu'il m'avait vu tenter de réprimer des larmes lorsque des élèves de Sphinx m'avaient insulté me demandant de retourner auprès de mon petit ami pour plutôt que de chevaucher mon balai me le prendre dans un endroit non recommandé. Il avait vu le rictus de tristesse qui avait déformé mes traits et il m'avait gratté le crâne affectueusement un sourire pâle apparaissant sur ses lèvres. C'était un vrai ange aux allures de démon et pourtant son cœur en or brillait dans sa poitrine. J'avais reconnu ce potentiel et jamais je n'avais cru que le professeur Snape puisse être mauvais contrairement à Potter durant ses années à Poudlard. Je fus choqué d'apprendre l'amour qu'avais porté l'ancien professeur en potions pour la mère de Celui-qui-a-survécu protégeant ainsi l'enfant du mal. Quel bel acte et quelle force mentale de passer pour le méchant de l'histoire en étant un homme de bien. Je l'aimais comme un fils pourrait aimer un père et j'adorais aller dans sa classe durant mes heures d'études pour travailler en même temps qu'il griffonnait sur ses parchemins vieillis. Certains étaient brûlés provenant de son ancien établissement mais il n'avait pas voulu les réparer magiquement pour garder le souvenir de cette bataille affreuse.

Il écrivait donc avec intérêt alors que je passais mon temps à le questionner sur des dizaines de choses. Il me répondait silencieusement juste en hochant de la tête ou en niant en secouant la tête. Il était d'une grande aide bien qu'il était d'une habitude très silencieux. Mais après tout il était l'un des seuls à accepter ma forme de déviance sentimentale et le baiser que j'avais échangé sur le terrain de Quidditch avec l'autre aux cheveux hirsutes. Il nous avait pris dans son bureau un instant trainant dans les couloirs poussiéreux sa cape avec violence. Il voulait montrer son énervement dans les couloirs comme s'il jouait un rôle alors qu'une fois dans le bureau il avait pressé nos épaules en souriant légèrement. Puis il nous avait félicité pour nous affirmer ainsi et pour rapprocher les classes même si notre histoire passait difficilement dans les esprits des élèves trop jeunes. Puis il nous avait félicité pour notre couple alors que Namjoon serrait mes doigts entre les siens. Pour être honnête je ne me pensais pas en couple avec cet idiot mais tout le monde le pensait même Namjoon. Si bien que chaque matin il me volait un baiser rapide de priant de ne pas me blesser et en potions et cours de vol il se mettait en duo avec moi. Quant à mes amis ils le pensaient aussi mais étaient tous adorables avec moi me soutenant dans mon homosexualité pour la simple et bonne raison qu'ils étaient eux aussi gay. Wonho avait alors avoué avoir déjà volé la pureté de notre petit Hyungwon dans la salle de bains des chefs de classe tandis que Hanbin et Minhyuk avaient déjà commencé à s'embrasser avec avidité dans notre dortoir. Quant à Junhoe notre ami discret il avait avoué avoir un petit ami dans une autre école de magie, un petit bonhomme d'un mètre soixante-cinq nommé Kim Jinhwan. Plus tard ils avaient alors mis les points sur les I disant que personne ne devait toucher qui que ce soit pendant leur sommeil. Tous avaient rit et la soirée de notre discussion sur notre orientation sexuelle s'était finie sur une note humoristique lorsque Hanbin avait avoué tous ses fantasmes en se laissant submerger par les verres de Firewisky qu'il avait bu.

Ce soir-là j'avais passé un très bon début de nuit rêvant d'une petite fée d'eau qui me guidait dans la forêt. Elle avait une peau bleue presque translucide tandis que de longs cheveux roux ondulaient le long de son dos couvert d'une robe en tulle fin. Elle m'avait montré un chemin dans la forêt me disant qu'elle m'attendait dans celle-ci, que je devais me réveiller pour sauver les entités de la forêt. Elle ne me priait pas de la sauver, plus de la suivre pour constater moi-même du danger qui planait et que si je voulais l'aider je pourrais mais qu'elle ne m'y forçait pas. C'est alors à cet instant que j'ouvrais les yeux et quittais mon lit en silence. Mes compagnons dormaient et je ne voulais pas leur arracher le sommeil pour un rêve peut-être illusoire. J'avais donc enfilé une robe de sorcier d'hiver pour m'empêcher de mourir de froid dans la forêt à près de trois heures du matin. Il faisait si noir que je m'étais muni d'une lanterne puissante pour espérer voir à quelques mètres devant moi pour éviter le danger et pouvoir viser lorsque je lancerais un sort. J'avais arpenté les couloirs en frissonnant d'hésitation. J'avais envie de réveiller Snape pour lui parler de mon rêve et ne pas me jeter tête baissée dans les filets de nos ennemis cachés.