My Greatest Enemy [Namgi]

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Ce jour-ci ma grande sœur avait reçu une lettre en papier de parchemin roussie. Elle était ornée de son nom et de quelques fioritures sur les lettres qui associées écrivaient son identité, le tout était écrit d'une encre noire mouvante. En effet son identité alternait avec l'adresse de notre maison modeste au cœur de Londres et son nom "Min Chaerin". L'encre en effet se mouvait lentement créant des courbes différentes selon ce que l'on devait lire.

Sur l'autre face de l'enveloppe s'affichait le nom de celui qui nous l'avait envoyé. Ce nom lui était immobile et trônait par dessus un sceau riche en volute. En effet la lettre était close à l'aide d'une pièce de cire rouge sculptée. Par dessus on pouvait lire le nom de "Animaïs Cocceius" qui n'était autre que... que la future directrice de l'école de sorcellerie qu'elle intégrera sûrement. Enfin je veux dire que lorsque l'on reçoit la lettre nous savons que nous sommes invités à intégrer la prestigieuse école de Noctua.

Cette école est l'une des plus demandées en ce bas mode et on sait que lorsque l'on reçoit notre lettre le soir de l'ouverture deviendra la plus joyeuse de votre vie. Ma sœur ne fit pas exception à la règle et à peine avait-elle vu la petite lettre jaunie passer la boite au lettre qu'elle s'était mise à sautiller.

Tout se passa un soir froid de fin d'été. Londres était plongée dans une nuit noire d'encre, cette nuit était presque inquiétante jusqu'au moment où, d'un coup de baguette agile et fluide, mon père lança un feu dans la cheminée. Ma sœur était assise au sol bricolant je ne sais quoi avec ses grimoires de magie, essayant d'acquérir quelques capacités avant d'entrer dans une quelconque école de magie. Mon petit frère lui était assis en tailleurs devant la cheminée, ses pupilles brillant face au flammes mais aussi car il voue une grande admiration pour mon père. Enfin, mes parents étaient assis sur un canapé des plus confortable qu'ils avaient fait faire par l'un des ensorceleurs des plus doués dans la région.

Mais lorsque la lettre passa la boite au lettre, lévitant jusqu'au cuisses de ma sœur pour se poser contre les pages de son livre tous changèrent de comportement. L'euphorie les prit alors, mon petit frère, que depuis toujours je m'amuse à appeler Woozi, quitta sa place confortable et se posta face à ma sœur à genoux. Mes parents s'étaient penché vers elle un sourire ornant leurs lèvres fines. Mon père était on ne peut plus heureux que ma sœur suive ses traces et ma mère, qui elle n'avait pas de pouvoirs, était heureuse de voir sa fille si épanouie.

Elle ouvrit alors la lettre, s'en sorti alors une longue page sur laquelle on pouvait lire son acceptation à l'école, ainsi qu'une liste des objets dont elle aura besoin pour ses cours. Elle affirma avoir besoin d'une baguette, qu'elle possédait déjà, un animal de compagnie, elle décida donc de prendre notre bon vieux chat noir que j'avais nommé "Zaius" en l'honneur d'un film d'humain qui m'avait énormément plu : "la planète des singes". Les hommes avaient beau être légèrement aveugles et inconscient de ce qui les entourent, ils possèdent tout de même un sens de l'art bien défini et développé.

Lorsque ma grande sœur continuait à énoncer ce qu'indiquait sa lettre je m'approchais d'elle en souriant. J'étais fier qu'elle puisse réaliser ce rêve d'intégrer l'école de Professeur Cocceius.
Alors que je m'apprêtais à m'asseoir à ses côtés un nouveau bruit de chouette voyageuse se fit entendre. À nouveau la boite aux lettres qui fendait la porte s'ouvrait et une lettre hésitante pénétra dans la maison. Sa lévitation se faisait avec difficulté et son papier de là où j'étais paressait encore plus vieux que celui de ma sœur.

La lettre continua ainsi à voleter dans la pièce avant de se laisser retomber faiblement à mes pieds. Immédiatement je m'étais tendu cherchant à comprendre pourquoi nous recevions une telle lettre! Après tout la seule en âge d'intégrer l'école etait ma grande sœur. Moi et Woozi n'étions pas assez âgés. De plus mon pauvre petit frère n'avait toujours pas fait preuve d'appartenance à notre monde d'ensorceleur et jamais il n'avait montré avoir de pouvoirs. Mais maintenant que devrais-je faire? La lettre jaunie traînait toujours au sol frétillant parfois attendant qu'on la saisisse.