My Greatest Enemy [Namgi]

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il fallait que j'écrive ce chapitre même si j'ai mis à jour ce midi xD

Nous étions déjà vendredi et j'avais de plus en plus de mal à me contenir. Je voulais accéder aux demandes de mon cher Yoongi mais nous ne pouvions réellement pas faire cela avant Noël. En effet les professeurs étaient trop présents, trop autour de nous, et l'apparition de la fumée noire dans le lac devait plus nous préoccuper que le sexe. Je voyais bien que Yoongi voulait me pousser à bout, et il y arrivait très bien, mais je voulais me concentrer sur mes sorts, sur ma magie, sur les duels et les points à gagner pour la coupe des classes à la fin d'année. Même Jungkook, qui était mon meilleur ami, me poussait à satisfaire mon petit ami qui semblait à bout.

« Tu sais le faire languir ainsi n'est peut-être pas une bonne chose. Malfoy, le directeur Français et bien d'autres personnes discrètes désirent ce gamin. Je ne vois pas pourquoi ils le désirent mais ils donneraient tout pour être les premiers à passer. En plus les vierges sont les meilleurs. »
« Je ne peux pas pour le moment Kookie, tu sais que je veux pouvoir le protéger lors de la prochaine attaque des mangemorts. La dernière fois j'ai failli le perdre, je ne veux pas que cela recommence. M-Mais attend, tu me dis que Malfoy le désire ? »
« Oui, tu l'as vu le poursuivre dans les couloirs ce matin ? J'aurais juré voir une belle érection déformer son pantalon, et ton Yoongi lui aussi était pas mal excité. Tu devrais garder un œil sur lui Namjoon ! Imagines qu'il se laisse aller dans les bras du prof en potions. C'est dégoûtant. »

Jungkook regarda alors la porte d'entrée de la salle des repas attendant surement son petit ami qui n'était autre que Kim Taehyung, le garçon à la conversation la plus insupportable dans toute l'école. Je n'arrivais pas à croire que ce garçon pouvait être aux côtés de Jungkook qui était un garçon réfléchi et bourré de talent. Parfois je me dis que les Hirpus ont de la chance de l'avoir, il aidait beaucoup pour les points que nous gagnions et c'était un chef de Quidditch très doué. Taehyung aussi était doué je ne disais pas le contraire mais il était tactile, bruyant et réellement étrange. Parfois il riait aux éclats simplement car il voyait une chouette traverser la Grande salle, à croire que ses connections neuronales allaient plus vite que celle d'un humain normal. Il m'effrayait.

Alors que j'avalais avec envie mon jus de citrouille un petit bonhomme aux cheveux brun arriva timidement. J'avais parfaitement reconnu Jung Hoseok le garçon silencieux et talentueux de Ursus qui passait parfois son temps en compagnie de mon petit ami et d'un grand blond au rire de hyène. J'avais d'ailleurs toujours du mal à me souvenir des prénoms des deux autre Ursus qui passaient leurs cours de défense contre les forces du Mal avec Yoongi.
Revenons-en en fait. Ledit Hoseok me tendit une belle carte rougeâtre repliées sur elle-même. Elle était fermée par un petit ruban d'or qui lui était scellé au papier par un simple morceau de cire blanche. Il avait souri lorsque j'avais ouvert le papier et murmura un « tu dois chercher les autres maintenant » avant de disparaître. La lettre à l'intérieur était dorée et une encre noire cassait cette dorure parfaite. Curieux mon voisin c'était penché par-dessus mon épaule pour lire mais je l'avais repoussé d'une main lui faisant comprendre que je ne souhaitais pas partager le contenu de cette lettre. L'écriture je n'avais pas eu de mal à la reconnaître car durant plusieurs jours j'avais étudié dans la bibliothèque avec Yoongi et j'avais appris à reconnaitre ses lettres. Il avait toujours une manie de faire des boucles au bout de ses 'e' et de ses 'u' ce qui rendait son écriture plus noble, plus aristocratique. Mais je savais aussi que mon petit ami avait l'habitude de faire rouler les lettres en de belles volutes. Il continuait ses 'j' ses 'p' ou ses 'f' dans des boucles nobles qui rendait la carte encore plus féérique.

« 15 raisons pour lesquelles je t'aime »

La première phrase me fit frémir et mon cœur cogna avec force contre mes côtes. Je n'avais pas encore lu ce qu'il avait dit mais je me sentais déjà rougir et mourir de bonheur.