01 Janvier
Le soir du Nouvel An, j'étais invité chez un mec de la fac qui avait une maison aussi grande qu'un stade de foot. Du moins, à mes yeux. J'avais perdu Thomas de vue, alors je m'étais rendu sur la terrasse histoire de souffler un peu. Le décompte avait été fait il y avait plus d'une heure et je voyais encore de gens se sauter dans les bras pour se souhaiter bonne année - ou alors c'était l'alcool qui faisait effet.
Je les regardais danser depuis la terrasse. Tout le monde sans exception s'amusait, c'était assez apaisant de regarder tous ces sourires dessinés sur des visages heureux. Les gens étaient sûrement contents de laisser une année de plus derrière eux et d'en entamer une nouvelle.
"Côme, c'est ça ?"
Je ne l'avais pas vue arriver. Une fille, grande, fine et blonde, était maintenant près de moi. Je l'avais déjà repérée durant la soirée : à vrai dire, elle était terriblement sexy. Elle portait un top à paillettes bleu nuit légèrement transparent qui laissait deviner un soutien-gorge noir en dentelle. Comment ne pas la remarquer ?
"C'est ça" ai-je répondu.
Elle s'appelait Diane. Je le savais, parce que dès que je l'avais vue, j'avais cherché à savoir qui c'était. Mais ce n'était pas pour son soutien-gorge ; pas non plus pour son short en cuir qui mettait en valeur ses longues jambes dissimulées sous un fin collant gris - bien que, je n'allais tout de même pas le nier, elles ne me laissaient pas indifférent.
"Tu en veux ?"
Elle a agité une bouteille de vodka devant mon nez. Je lui ai souri et ai tendu mon gobelet. Elle me l'a rendu, un quart rempli.
"Et qu'est-ce que tu fais tout seul dehors, Côme ?"
"Je prends l'air" lui ai-je répondu en amenant mon gobelet à mes lèvres. "Et toi ?"
"Je viens te proposer à boire. Ce n'est pas trop déprimant d'être tout seul un soir de réveillon ?"
J'ai secoué la tête.
"C'est pas trop déprimant de venir me proposer à boire ?"
"Pas du tout" a-t-elle dit en souriant.
Et c'était pour lui. C'était son sourire qui, d'une manière incontrôlable, forçait mes yeux à ne plus les détacher d'elle, de son corps, de tout son être.
"Je m'appelle Diane."
Je sais.
"C'est un joli prénom" ai-je répondu à la place pour ne pas me faire passer pour un psychopathe.
"Côme, c'est beau aussi."
"Te fous pas de ma gueule, c'est pas moi qui ai choisi."
Diane a ri, puis a ajouté :
"Non, je ne me moque pas, c'est vraiment joli comme prénom, j'aime bien."
Elle m'a souri, et je lui ai souri en retour, parce que j'étais juste dingue de son sourire.
"Si tu avais pu, tu aurais choisi quoi, comme prénom ?" m'a-t-elle demandé.
J'ai réprimé un rire, me rendant alors compte qu'elle était vraiment sérieuse.
"Je ne sais pas trop, je n'y ai jamais vraiment pensé. Toi, tu aimerais changé ?"
Elle a haussé les épaules, puis après une courte réflexion, a décrété :
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Diane
RomanceDès que Côme, un jeune homme fraichement entré dans la vie adulte, a croisé le regard de Diane, il en est tombé sous le charme. Et pour cause : Diane est une personne tout particulièrement extraordinaire et incroyablement exceptionnelle, autant sur...