La vie de 2 salopes

18. Magiciennes de la Nuit🌚

Dans le chapitre précédent, pendant que Fleur et Lil travaillaient au bar, Adrianna White, la patronne d'une grande entreprise de criminelle, leur a proposé un poste à chacune. Adrianna est partie et les filles ont gardé la carte. C'est maintenant le 14 juillet et Fleur et Lil ont désormais 18 ans. Le soir même, elles comptent aller en ville pour voir des feus d'artifice avec Hugo et Léo.

Pdv de Fleur :

Bon. Je devrais en parler à Lil. Ça fait maintenant des mois que je pense accepter la proposition d'Adriana White. Je sais pas ce qu'elle en pense. S'il faut, elle a pas du tout envie. Ou alors elle a oublié. Ou...

- Fleur ? Fleur ! FLEUR BORDEL !

- Hein, quoi, il se passe quoi ?

- Ça fait trois heures que je te parle donc je parlais toute seule.

- Désolée, je pensais à un truc dont il faut que je te parle.

- Hmm... Adriana ?

Je suis un peu surprise. Je pensais vraiment qu'elle... Enfin, je sais pas...

- Oui.

- T'as envie d'accepter ?

- Oui... Enfin... Je veux dire... Je pense... On devrait essayer... Mais si tu le fais avec moi...

- Moi, je suis chaud.

Ok. Donc je pensais qu'elle était s'en foutait totalement, alors qu'en fait c'était la plus sûre de nous deux.

- T'as encore la carte ?

- Bien sûr que oui. J'attend mes dix-huit ans encore plus impatiemment qu'avant. Je te propose qu'on l'appelle pour prendre un rendez-vous.

- Ouais, mais quand ?

- Je sais pas, maintenant ?

- Tu penses qu'ils vont répondre ?

- On perd rien à essayer.

Puis elle s'adresse à Léo et Hugo :

- On vous rejoint dans deux minutes, on a un coup de fil à passer !

- D'accord, on vous garde des places !

Elle me prend la main et m'entraîne dans un endroit où on nous entendra pas. Je remarque que Lil n'a pas de sac, ni de veste, seulement des poches sur son pantalon.

- Mais t'as la carte sur toi là ?

- T'inquiètes même pas.

Elle enlève son téléphone de sa coque et prend la carte qui était dedans.

- Attend, t'es sérieuse là ?

- C'est hyper sécurisé comme endroit, fais-moi confiance. De toute façon si je me faisait voler mon téléphone j'en aurais plus rien à foutre de la carte d'Adrianna White.

- Hmm...

Elle tape le numéro puis appelle. Quelques sonneries passent puis une voix répond. Lil met l'appel en haut-parleur.

*Allô*

Je laisse Lil s'en occuper :

- Bonjour, Monsieur. Je m'appelle Lil Turner. J'ai rencontrée Adrianna White il y a quelques mois, et elle nous a proposé un emploi à moi et mon amie. Elle nous a dit de la recontacter si on avait réfléchi à sa proposition.

- Hm, je vois. Mme. White peut vous prendre en rendez-vous pour, au plus proche, demain à 16h. Cela vous arrange-t-il ?

- C'est parfait. Mais où sommes-nous censés la retrouver ?

- ... Où l'avez-vous vu la première fois ?

- Euh... Je pense que je ne pourrais pas vous le dire.

- Bien. Je lui demanderai. Rendez-vous à cet endroit demain à 16h dans ce cas.

- Bien. Au revoir.

- Au revoir.

Elle raccroche et nous profitons de notre soirée avec Léo et Hugo.

Pdv de Lil :

Je regarde une énième fois ma montre. 15h58. Ça fait un quart d'heure qu'on attend devant l'arme noire. 15h59. Et 53 secondes. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60 ! 16h00 !
Mais bon. C'est même pas sûr qu'il vienne vu la conversation de la veille.

Soudain, deux personnes entièrement masquées surgissent de nulle part. Ils nous plaquent contre le mur. On nous bâillonne, on nous met un sac sur la tête et on nous ligote. On se débat, on essaie d'hurler en vain. On nous fout dans un van qui démarre.

Putain ! C'est pas vrai ! Bordel ! MEEEEERDEEEEE ! PUTAIN ! Bon calme ! Calme-toi ! Respire ! Respire. Bon, bon, bon ! Humm... Ok. Mes mains sont attachés. J'ai une corde qui attache mes bras à mon buste. Mes pieds aussi sont liés. Bon, bon, bon ! Réfléchis ! Peut-être que je peux déchirer mes liens avec mes ongles ? Ouais, non, on va se calmer t'es pas Wolverine connasse.

Putain ! Les larmes me montent aux yeux. C'est quoi cette merde ?

Attend ! S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaaaaîîîît dites moi que j'ai pas oublié !

Je met mes pieds tant bien que mal sur la banquette, puis je les met sous mon cul. Ok, ok, ok... On respire. Pleure le plus bruyamment que tu peux.

Je tombe sur le côté et je met ma main dans ma chaussure gauche. Y a rien ! Je fais quoi du coup bordel !

Attend la chaussure gauche ? Mais jamais la gauche ! Jamais ! La droite putain ! Je fouille dans ma chaussure droite. Je sens le métal froid du manche de la lame. Je la retire de ma chaussure et j'enlève le cache qui protège la lame.

- On se calme là !

Et on m'assène un coup à la tête. Je me redresse en gardant la lame cachée. Donc, comme il y avait deux personnes, il y en a une qui conduit et l'autre, un homme vu sa voix, qui est à l'arrière.

La voiture est pris d'une secousse. J'en profite pour tomber au sol. Personne ne me relève. Je sanglote et roule sur le dos. Ça masquera le bruit des cordes quand je les couperai. Je commence à scier.

Enfin, les cordes sur mes mains lâchent. Je me lève donc d'un bond en arrachant le sac qu'on avait mis sur ma tête.

***
Enfin ce chapitre est fini ! Comme vous pouvez le constatez, je n'arrive plus à écrire ! Je vais essayer de finir cette histoire. Le problème, c'est que j'ai une idée de suite mais pas de fin, donc si je galère et que ça prend du temps j'espère que vous me pardonnerez !
Bisous