Un monde sans Âmes

Chapitre II : Une stratégie

Le corps de la directrice était étendue par terre, complètement déchiquetée. Je devais vite trouver une idée. Tout en observant les élèves courir, les professeurs abasourdis, le ciel gris et Kiara qui m'appelait :
- "Giovanny ?! Qu'est ce qu'on fait ?!" Cria-t-elle au bord des larmes.
- "J'ai peut-être une idée ! Mais il faudra rassembler du monde ! On se retrouve en salle Colbert dans 15 minutes, rassemble des personnes de confiances !"
- "Quoi ?! Nan je viens avec toi !" Me répondit-elle avec colère.
Je réfléchissais à une alternative pour qu'elle puisse venir avec moi quand soudain une voix familière me tira de mes pensées.
- "Je peux rassemblés des personnes pour toi si tu veux Gio." Me dit calmement Cooten.
Cooten est dans ma classe depuis la seconde il est grand aux boucles brunes, il a était là pour moi quand j'en avais le plus besoin ! Il a toujours eu ce don pour intervenir au bon moment, encore une fois je peux compté sur lui.
- "Ça marche, Cooten merci pour tout. Je compte sur toi pour rassembler des personnes dignes de confiance. Dans la situation où nous sommes, si la complicité n'existe pas, ça ne sert à rien de se battre, si l'on peut avancer dans la vie c'est grâce au liens qui nous units aux autres. Ces liens sont précieux, il faut préserver ce qui nous est chères."

Il fallait agir maintenant, le professeur de mathématiques dévorait toujours le cadavre de la directrice. On se dirigeait avec Kiara vers le gymnase, une fois a l'intérieur on descendit sur le terrain, il faisait sombre en cette matinée, on distinguait à peine les lignes de couleur tracés sur le terrain. Kiara me fixait, pendant que cherchais quelque chose qui pouvait me servir d'arme.
Il fallait agir vite, il me restait 12 minutes avant de rejoindre Cooten.
-"C'est quoi ton plan exactement ?" Me dit Kiara avec une voix fatiguée par les émotions.
Je m'empressa de lui répondre !
-"Tou d'abord on doit se débarrasser de l'Enragé qu'il y a dans la cour ! ( voila comment j'ai appelé la transformation anormale de notre professeur), ensuite on devra barricadé le lycée en laissant uniquement une porte, celle de derrière. Je pensais qu'on pouvais bloquer les portes avec des poubelles, des grillages... Ensuite on doit descendre à la cantine et compter les réserves de nourritures que nous avons. Enfin on doit trouver un moyen de se défendre et de neutralisé l'Enragé. Pour se faire on va se divisé en 4 groupe. Le premier groupe A devra barricader le lycée, le groupe B lui descendra dans la cantine et se chargera des réserve, le groupe C ira chercher de quoi se battre et enfin le groupe D devra se procuré les trousses de secours dans l'infirmerie et établir une liste des médicament que nous avons."
À ces mots Kiara n'en revenait pas
-"T'as pensé à tout ça en même pas une demi-heure ?" S'écria-t-elle.
-"Comment fais tu pour réfléchir dans ces conditions ? ( quelques larmes s'échappait de ses yeux ), tu n'as pas peur..?"
Je l'interrompt brusquement en criant
-"Évidemment que j'ai peur putin ! C'est la merde dehors ! J'ai peur de tout perdre tu comprend ( mon poing se resserre ) j'ai peur de te perdre, je me sens impuissant tu comprend ?? Alors oui ! Je réfléchis à n'importe qu'elle moyen pour survivre !!"
Kiara ne dit rien, elle s'approcha de moi, et m'embrassa.
Ça m'a tout de suite calmé, elle me serrais fort contre elle et me dit dans les yeux " T'es pas croyable comme mec ! Mais c'est pour ça que je t'aime, tu es unique". À ces mots toutes traces de colère et de peur se sont transformer en amour et excitation. Il faisait tout d'un coup très chaud, ma salive devenait plus épaisse, on s'embrassait de plus belle avec plus de force, nos langues croisèrent le fer. Sa respiration s'accéléra la mienne aussi. L'atmosphère avait changé, on était prit dans un élan de peur et d'excitation, je n'avais jamais connue ça avant.
-"Arrête de penser maintenant et concentre toi sur moi, si c'est la dernière fois qu'on le fait je veux que ça sois inoubliable" cria Kiara en me tirant de mes pensées.
-"Il nous reste 8 minutes avant de rejoindre Cooten et d'élaborer notre stratégie final à tête reposée."
Elle me répondît par un sourir en posant sa main sur mon érection. Je la devisage du regard, mon front perle, mes mains tremblent, mon coeur bat à la chamade. Nous nous dirigeons vers le tas de tapis avant de nous arraché nos vêtements.
Ses courbes sont délicieuses et sa peau est douce. Elle est si belle avec ses cheveux en bataille, un maquillage discret et son regard qui pourrait même faire descendre la lune à ses pied. Pris par mes pulsions mon esprit se trouble, mon corps bouge tout seul. Je l'embrasse sur les lèvres de baisers chauds, puis je descend dans son cou en déposant des suçons, elle gémit d'une telle voix qu'on ni résiste pas.
Elle tremblait faiblement à mesure que je m'approchais de sa clavicule, là je léchais le long de cette zone très érogènes, de son épaule au centre de sa poitrine, j'attrapais son seins avec une main, dévorais l'autre avec ma bouche et avec ma main libre, m'approchais dangereusement de son intimité.
Je m'interrompt en lui demandant
-"C'est mal ce qu'on fait ?"
Tirée de son petit bonheur, elle me regard énervée.
-"Nous sommes humains ! Exprimer son amour est normal, je ne veux pas me restreindre avec toi ok ? L'amour et la haine sont les sentiments les plus intenses que l'on peut ressentir. Nous ne faisons rien de mal je te l'assure."

Je repris de plus belle la conquête de son corps en y déposant des baisers tout le long de son ventre juste cas son entre cuisse. Elle me sourit, je suis a califourchon sur elle, prêt à commencer, elle me souris en me prenant les mains. On commence nos ébats, sa voix raisonne dans le gymnase. L'instant et magique, j'aimerais enfermé ce moment dans une boucle temporelle pour pouvoir revivre mes ébats avec elle. Après avoir atteint l'orgasme, on reprend peu a peu nos esprits.... on a 10 minute de retard, Cooten doit nous attendre en salle Colbert. On se dirige vers la sortie du gymnase... quand soudain la porte principal du gymnase s'ouvre accompagnée d'un grincements assourdissant. On entendait des bruits de mastications féroces. Mon sang coulait a plein régimes dans mes veines.
-"Il faut partir Kiara, maintenant !"
Les grognements se faisait de plus en plus fort. On s'échappa par la porte de derrière pour finalement rejoindre la salle Colbert. Seulement voila.... le couloir étais remplis de sang, les dessins de la section Art initialement coller sur les murs, étaient écrasés sur le sol...
Je ne trouvais pas Cooten... la salle Colbert était remplis de cadavre d'élèves.... que s'est il passé bordel !
-"Giovanny !!!!" Cria une voix dans le couloir. Je ne reconnu pas la voix, qui est ce ? Kiara toujours avec moi me serra le bras, on eu un frisson qui nous traversa lentement tout le corps, faisant hérissés tout nos poils et rendant nos bras et jambes lourds en voyant au bout de couloir.. un autre Enragé.