snapchat//phan (Français)

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phil était piqué par les larmes dans ses yeux et sa respiration devenait difficile alors qu'il baissait les fenêtres, ne prêtant pas attention à l'air froid qui fouettait son visage et ses cheveux ébouriffés par le vent. sa lèvre était serrée douloureusement contre ses dents, alors qu'il appuyait contre la pédale d'accélération, souhaitant s'éloigner du sentiment auto-destructeur dans sa tête.

ses bras tremblaient en serrant sa prise sur le volant, presque incapable de prêter attention à la route boueuse. il avait dit à dan qu'il serait de retour après quelques temps mais il n'avait aucune idée de quand sa suffocation allait s'en aller. ce n'était pas la faute de dan, vraiment. c'était juste dans la tête de phil, il imaginait tous ces scénarios et ne savait pas comment y faire face, recevoir la réalité en plein visage était trop pour lui.

c'était juste trop.

dans son esprit tordu, il avait l'impression que c'était mieux s'il éteignait son téléphone et le jetait sur le sol de la voiture, se dirigeant vers son appartement que lui et dan avaient quitté il y a quelques jours. il savait quelque part qu'y aller risquait juste de causer des problèmes pas nécessaires, mais il était anxieux. tellement anxieux que du sang avait commencé à couler de sa lèvre, ses yeux se mouillèrent et son visage était rouge, il voulait juste cesser d'être poursuivi.

pourquoi lui et dan ne pouvaient pas vivre en paix ? quel est le problème du père de dan qui ne voulait pas accepter la réalité ? c'était tellement la merde. tout était n'importe quoi, et phil essuya ses yeux, regardant les bâtiments familiers.

dix minutes plus tard, il gara sa voiture devant le grand immeuble, sortant dehors et pendant une grande inspiration. il serra ses doigts nerveusement autour de ses clés, montant les escaliers, léthargique, traînant des pieds jusqu'à ce qu'il atteigne son appartement, seulement pour y trouver la porte ouverte, quelques policiers et les parents de dan assis à l'intérieur.