snapchat//phan (Français)

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des murs blancs.

tout ce que phil pouvait sonder dans cette pièce atrocement froide était les murs blancs, se refermant sur lui à chaque seconde, consumant en lui chaque pensée et chaque geste. son torse lui faisait mal et son visage lui brûlait depuis l'assaut du père de dan.

phil avait essayé. vraiment.

convaincre les parents de dan et les policiers qu'il n'avait pas kidnappé dan et que ce dernier avait quitté sa maison volontairement. apparemment les parents de dan avaient convaincu les autorités que dan avait seize ans, ce qui faisait en sorte que toute la situation lui filait entre les doigts, et dan quittant le foyer familial était considéré comme un porté disparu. phil avait jeté des regards noirs sans fin aux parents de dan, essayant de dire aux inspecteurs que dan avait en fait dis-huit ans mais ça ne faisait aucune différence. il ne savait pas quels mensonges ses parents avaient dit à la police et il ne savait pas comment se sortir de cette situation.

c'était chaotique.

l'esprit de phil était torturé par ses doutes et son stress, ses mains tremblaient et il voulait crier. il n'avait jamais pensé finir dans une cellule de prison, de toute sa vie, mais voilà. il n'y avait pas le réconfort des yeux chaleureux de dan ou sa douce odeur. ça sentait comme du vieux détergent et les carreaux étaient froids contre sa peau, c'était l'enfer et phil se sentait claustrophobe.

c'était comme si tout l'oxygène avait été aspiré hors de la pièce, et il était incapable de respirer. c'était trop pour lui, d'être entre tous ces criminels, phil ne méritait pas d'être là. qu'est ce ses parents auraient pensé de lui si ils étaient mis au courant que phil était en prison ? ils ne connaissaient même pas dan. sa mère l'avait appelé quelques fois le mois dernier mais phil ne lui avait rien dit, parce que lui-même était perdu par rapport à toute la situation.

est-ce que l'amour était supposé être si compliqué ? est-ce que l'amour fait souffrir ? et si tout ça était juste des signes que dan ne devait pas être la personne avec qui il était censé être ? est-ce que dan l'aimait ?

"non," phil marmonna en vain, attrapant ses cheveux et se balançant d'avant en arrière. il ne pouvait pas empêcher les pensées pleines de paranoïa entrer dans son esprit. il ne pouvait pas laisser dan partir. il ne pouvait pas laisser tomber.

mais pendant combien de temps pouvait-il essayer ?

il savait qu'ils ne pouvaient pas le retenir longtemps car ils n'avaient aucunes preuves contre phil, et après une semaine ça leur serait impossible de garder phil enfermer, mais une semaine c'était tellement. une semaine était assez pour rendre dan fou et une semaine était assez pour que phil laisse tomber tout ce par quoi il est passé.

une semaine était assez pour tout détruire.