Jeu dangereux?

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PDV Zerator

J'ai extrêmement chaud. Sûrement à cause de la masse à mes côtés. Elle bouge légèrement, ce qui me fait gémir. J'ouvre les yeux et tombe nez à nez avec l'objet de mes rêves. Il me fait un sourire endormi des plus adorables.

- Salut
- S-salut... tu tiens chaud...
- Pardon

Il se décolle un peu de moi.

- Il est quelle heure?
- Euh... 15h.

Je roule en boule sous mon drap. Je suis encore fatigué. Mais visiblement, mon ami n'est pas motivé à me laisser me reposer. Il s'étale sur moi et me secoue.

- Debout.
- Flemme... Laisses moi dormir...
- M'obliges pas à te faire bouger.
- Hmm... 

D'un coup, je sens des dents se planter dans mon cou, me faisant gémir.

- Arrêtes!     

Il ne me lâche pas pour autant. Il ne se rend pas compte de l'effet que cela a sur moi. Effet dont j'ai honte. C'est mon ami mais...

- Thomas! Fais pas des trucs comme ça..
- Tu comptes te lever?
- Non
- Très bien.

Je le sens se lever et s'éloigner. Je ferme les yeux et tente de me rendormir.
Je sens une odeur agréablede nourriture provenant de la cuisine quelques temps plus tard. J'ai faim. Mais je résisterais. Je ne veux pas le laissé gagner.
J'ai l'impression que l'odeur se rapproche.

- Adrien...

Je regarde en sa direction et me rend compte que ce n'était pas qu'une impression, l'odeur s'est effectivement rapproché puisque mon ami en a au bout des lèvres. Tu veux jouer à ça, vraiment?
Je l'attrape par le tshirt, l'obligeant à se pencher sur moi. Il me regarde d'un air surpris, ne s'attendant sûrement pas à ce que je fasse ça. Je croque dans le morceau, effleurant ses lèvres, me procurant l'effet d'une bombe. Je le vois rougir, tandis que je retourne sous les draps.     

- T'es vraiment le pire
- Tu l'as cherché
- C'est vrai... aller lèves toi, je cuisine pas pour le chien
- Ouais ouais

Je décide à me bouger lorsque j'entend que Fukano est au téléphone.

"Salut toi.
Oui ça va. [...]
C'est mignon... tu me manques aussi... [...] D'accord, à plus tard.
Je t'aime aussi Rayenne."

Je souris. Parce que ça me rend heureux de le voir heureux. Parce que même si je l'aime, je sais qu'il n'y aura jamais plus.
Je m'approche discrètement, me place derrière lui et le mord le cou.

- Aie! Ça va pas non?
- Vengeance!
- T'es grave. Mais bon t'es levé c'est déjà ça.
- Hmmm...

Je fais mine de retourner vers le lit. Il m'attrape et me colle sur une des chaises de la cuisine.

- Pas bouger
- D'accord...
- Je vais devoir partir un peu plus tôt que prévu
- C'est à dire?
- Ce soir ou demain je pense
- D'acc

On passe la journée dans Montpellier à se promener.
Il prend finalement le train le soir même. Il n'est pas resté longtemps mais sa présence m'a énormément apaisé. Je l'accompagne jusqu'à la gare. Avant de partir, il me prend dans ses bras et me serre contre lui. Plus fort encore que la veille. Je lui fais un bisous sur la joue et il fait de même. Il passe sa main dans mes cheveux en souriant.

- A mercredi beau brun.
- A mercredi.

Les nerfs à vif Où les histoires vivent. Découvrez maintenant