Chapitre 24 : Lame aiguisée

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-Moi : Umm...?

J'essaie désespérément d'ouvrir un oeil, mais visiblement ça demande trop d'efforts...une minute ! Comment ça se fait que je ne suis pas morte ?
J'essaie de me remémorer ce qui c'est passé la dernière fois où j'étais consciente mais une douleur intense me parcours le crâne, je déplace difficilement ma tête et la forte contre mon épaule.
-Moi : Du...sang..

Ah oui c'est vrai que je me suis cogné la tête à cause de l'autre crétin, en parlant de lui, il est passé où ?

Je me lève, ou du moin j'essaie de le faire mais je retombe directement, j'ai oublié que j'étais attaché..pff. Mes cheveux ainsi que mes vêtements sont humide, maintenant j'ai trois fois plus froid, et en plus de mon état je crois que je vais tomber malade.

-Moi : Atchoum ! *éternue*

Bah j'en ai la certitude maintenant -.- , j'ai vraiment mal quand je respire, c'est insupportable!  Ça fait combien de temps que je suis ici ? Je sais pas, mais je dois m'enfuir.

Maintenant que j'y pense, j'ai pas arrêter de frotter ces menottes contre le poteau, c'est pas très très utile mais elles étaient déjà un peu endommagés avant qu'ils me les mettent autour des poignées, en plus avec l'eau elle doivent être légèrement rouillé, finalement ça m'arrange un peu d'être trempé. Je continue de les frotter en aillent l'espoir de pouvoir m'échapper.

Des heures plus tard :

*Sclack*

-Moi : ?! Enfin ! *sourit*

La chaîne se brise enfin ! Je regarde mes mains, elles sont toutes rouges et griffés à cause de ce que je faisais pendant des jours. Je me relève et me dirige vers la porte en fer toute joyeuse malgré la douleur et ma forte envie de pleurer, mais contre toute attente celle ci s'ouvre.

-Homme : Qu'es ce qu--?!?!!! Où tu comptes partir et comment t'a fait pour te libérer ?!

Me dit il en s'approchant de moi avant de me plaquer contre le mur, ce n'est pas celui qui me torture habituellement, celui là a l'air moi espiègle que le vieux pervers; Oui pervers .
Je ne dois pas me laisser faire après tout ce que j'ai fait jusqu'à maintenant ! Je le laisserai pas faire !
Une immense colère me prend et d'une façon je plaque l'homme, il est surpris mais ce ressaisi rapidement et se jette sur moi. Je n'ai ni le temps ni la force de combattre donc je l'assomme en frappant violemment sa tête contre le poteau et il s'évanouit sur le champ.

-Moi : C'était pas si difficile...

Je lui prends son pistolet et sort de cette pièce...la pièce que je déteste le plus au monde.
Je marche d'un pas rapide le long d'un couloir sombre très peu illuminé, pourvu que je ne roncontre personnes !

P.D.V Ukyo :
Bon je m'en fou je suis déjà sur les lieux !
Je passe le grand portail menant à un entrepôt isolé, je sais absolument pas pourquoi cet enfoiré m'a envoyé cette lettre et je sais très bien qu'il me tend un piège mais au moin maintenant je sais où Mikoto se trouve. Franchement m'envoyer une lettre ? En plus il est nul pour écrire à quelqu'un, je la relis encore une fois pour être sûr de l'endroit même si je parcours déjà l'entrepôt.

『Je vais pas tourné autour du pot alors je t'indique juste l'endroit où on se trouve, ne te demande pas pourquoi je le fais de toute façon ça ne peut qu'être un piège mais elle semble tellement t'intéresser que je suis sûr à 98% que tu vas venir et seul aussi. Bref si tu viens pas avant Mini nuit on changera d'emplacement et je vais pas faire l'effort de t'écrire encore une fois』

Je range le papier dans ma poche et me dépêche de la trouver...j'espère au moin qu'elle est en vie, Toya ne m'avait rien garantie dans sa lettre ni avant d'ailleurs. Je dois pas penser à ça !

P.D.V Mikoto :
Merde ! Pourquoi maintenant ?!
-Homme : Tu n'iras pas plus loin !

C'est le vieux pervers qui se chargeait de moi avec ses méthodes de sadiques.

-Moi : L..âche moi !

-Homme : Tcheh comme si j'allai t'écouter, et si tu te laissais faire docilement ?

-Moi : Jamais !

Je me débat tant que je peux pour lui échapper mais il me tiens fermement les poignets avec une main et avec l'autre il tient...

-Homme : Tu reconnais ce poignard hein ? Et bien tu vas encore goûté à ses coups *sourire menaçant*

Il recule sa main et s'apprête à me l'enfoncer, par réflexe je tourne la tête et ferme les yeux mais avant de le faire je remarque une silhouette à quelques mètres de nous...je la reconnais...je le reconnais.

Je prononce son nom mais mon crie de douleur camoufle ce murmure à peine audible, la lame tranchante du poignard transperce mon épaule gauche qui maintenant est baigné de sang, et ne pouvant plus retenir mes larmes J'eclate en sanglot sous le regard indéchirable de la personne que je souhaitais voir le plus...

-Moi : U..k..yo... *faible sourire*

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Nvoilà Mikoto n'est pas morte (en même temps si elle venait à mourir l'histoire s'arrêtera XD)
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