Chapitre 17

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(Nathanaël )


Sa fait du bien de ne plus avoir les démons chez moi, je peux enfin avoir ma paix et ma tranquillité. Les amis de Sèt sont partis trois jours avant pour faire je ne sais quoi et l'autre il est parti hier dans l'après-midi. Il m'a dit qu'il partait car sa mère lui avait demandée de revenir pour s'expliquer. Je suis enfin en paix mais pour combien de temps ? J'ai passé presque deux semaines avec eux, ils pouvaient m'ennuyer. Ces amis m'ont bien fait rire, je sais pas comment ils ont énervés Gabriel et Mathéo mais ils ont très bien réussi. Moi j'ai essayé et j'essaye toujours mais sa mais aucune de mes méthodes ne fonctionnent, ils préfèrent rire que de voir rouge. Heureusement que la dernière fois on est intervenu aussi non ils m'auraient tout casser dans la maison. Ils sont restés pas trop longtemps et je voulais déjà les tuer, ils faisaient que de hurler pour se parler, ils se foutaient souvent de notre tronche. Le jour ou sa à vraiment été n'importe quoi est le jour où ils ont décidés de mettre un film d'horreur. L'autre l'avait trouvé dans une pile de DVD que les jumeaux mettent de coté pour le visionner, ils l'ont mis sans nous demander notre avis et là tout à vraiment dégénéré. On s'est tous installé dans les deux canapés, eux sur un et nous sur l'autre. Tout aller bien, le commencement du film ne faisait pas trop peur, au moment ou je me suis mis à pleurer car j'avais la frousse, est le moment où la femme fait des chose bizarre pour une humaine. Je me suis rapproché de l'un de mes amis pour cacher mon visage contre lui, il m'a serré dans ses bras. Quand ils ont vu sa, ils se sont mis à rire à gorge ouverte. Comme Mathéo voyais que je n'allais vraiment pas, il m'a fait monter sur ses jambes pour que je me colle contre son torse. Il a resserrer ses bras quand il a pu remarquer que je tremblais, à ce moment là j'ai entendu une personne se lever et venir vers nous. Cette personne a voulu me prendre contre lui mais je n'ai pas voulu, elle a insisté mais Gabriel s'est interposé en lui disant qu'il pouvait voir que je ne voulais pas venir avec. J'ai tourné un peu la tête pour voir que c'était Sèt qui voulait me prendre contre lui, Mathéo qui voyait que mes pleurs et mes tremblements ne s'arrêtent pas, il se lève en me portant comme un bébé pour monter dans ma chambre. Quand j'ai tourné ma tête j'ai pu remarquer malgré mes larmes les yeux noir de jalousie du démon, pour ne plus croiser son regard, je plonge ma tête contre la peau de mon ami. Avant d'y aller, il se retourne vers notre ami pour lui demander si il vient avec nous, il se lève pour nous suivre. Il veut me poser sur mon lit mais comme j'ai encore peur je ne veux pas me retrouver tout seul. Il s'allonge dos contre le lit puis me pose sur lui pour continuer à me bercé et Gab nous rejoint dans le câlin. Me sentant rassurer et en sécurité je finis par m'endormir toujours secoué de mes sanglots. Gabriel me caresse le dos d'un geste doux et lent ce qui m'apaise.



Quand je me rappelle de ce souvenir, je me sens pas bien. Il y a les larmes qui apparaissent, sa me fait remonter des souvenirs que je voulais oublier. Je ne voulais pas que le démon me touche après cet moquer de moi, quand je fais une «crise », il y a que les gens que j'aime qui peu me toucher. En plus il croyait quoi ? Il se fout de moi et ensuite je devrais le laisser me prendre dans ses bras ? Mais ils'imaginait que j'allais me laisser me toucher ? Je ne l'aime pas donc il ne me touche pas. M'enfin bref, je me retrouve tout seul pour l'instant, mon père m'a prévenu par magie qu'il rentrerai un peu plus tard que prévu et que mes frères étaient soit chez leurs amis ou soit chez leur copine respective. Je suis dans le canapé avec un chien sur mes jambes, un sur ma poitrine et au passage il m'écrase ensuite pour finir le dernier avec ses grosses pattes du devant sur mon épaule ainsi que son museau dans le creux de mon cou. Je suis écrasé par tout se poids mais je m'en fiche, je suis bien. Nous restons comme sa pendant quelques heures, mes yeux se ferment tout seul donc je monte dans ma chambre pour m'endormir jusqu'à l'arriver de mon père et de mes frères. Il m'a prévenu qu'il reviendrait vers la fin de journée, Mickaël et Aaron pareil comme sa nous serons en famille pour le repas du soir. Je ferme mes yeux une fois que Willie, Baloo et Iwi sont sur mon lit et que moi je me suis calé au chaud sous ma couette.



Je sens un truc baveux sur tout mon visage et un rire pas loin. Je ne sais pas quelle heure il est ni si mon père est arrivé. En tout cas il doit y avoir mes frères aussi non les chiens ne me lécheront pas le visage, enfin si mais il n'aurait pas de rire derrière. Je ne veux pas me lever, ni ouvrir les yeux, je suis si bien là au chaud et au calme. Le problème est que si je me lève pas, Willie, Balooet Iwi ne s'arrêteront pas de me laver le visage. Je me retourne vers la personne qui à ri vu que je ne l'ai pas reconnu. J'ouvre doucement mes yeux et lui rend le sourire à Aaron. Il me regarde en souriant et en secouant doucement la tête de gauche à droite, il fait se geste quand je m'étire comme un pacha et parce que il y a un chien qui vient me sentir le visage avec sa truffe humide qui me chatouille. Je pousse le chien qui a plus de force que moi, il ne bouge pas d'un centimètre ce qui fait encore plus rire mon grand frère.



« - Aller debout le feignant !!

- Non, je n'ai pas envie.

- Aller la marmotte, ce n'est plus l'heure de dormir.

- Non, je suis bien là.

- Sa je le sais. Aller, il y a papa et Mickaël en bas qui t'attendent. »


Je soupire mais ne bouge quand même pas, je cache mon visage sous mon coussin et ma couette. Je sens la main d'Aaron taper doucement la couette pour inciter les trois chiens à venir continuer à me lécher. Ils arrivent à rentrer au bout de quelques minutes avec l'aide du blond. Ils bougent tellement que ma couette tombe sur mes hanches, moi je suis mort de rire car ils me chatouillent. Pour arrêter cette torture je me lève, assis sur mon lit, je me frotte les yeux avec mes poings. Je tends mes bras au grand blond, il se lève pour me prendre au niveau des bras. Juste pour l'embêter quand il tient mon premier bras, je le tire, il tombe sur moi. Nous somme tous les deux sur mon lit allongés mort de rire.


«- Tu veux jouer à sa ? OK tu vas voir, il me chatouille les côtes.

- N...no...non, ar...arrê...arrête, je rigole en me débattant.

- Alors tu arrêtes de faire l'enfant ? Me demande-t-il en riant.

- Ou...oui »




IL me sourit amusé. Pour pas que je bouge, il m'avait coincé mes jambes avec les siennes qui elles sont autour de mes genoux et sont torse collait contre le mien. Nous continuons à rire ensuite je ne vois pas le reste : il se lève vite pour me prendre comme un bébé tout sa sous les regards de chiens qui eux nous attendent sagement devant la porte. Il descend les escaliers en courant et en sautant dans les escaliers en faisant rire tout le monde. Quand je parle de tout le monde est : Mathéo, Gabriel, Mickaël et mon père. Il me pose par terre, moi je cours sauter dans les bras de mon père. Je mets mon visage contre son cou pour inspirer son odeur, content je pleurs quelques larmes. Quand il sent mes larmes le mouiller, il rigole en me baisant les cheveux et mes joues. Pour finir je fais pareil qu'à mon deuxième grand frère blond lui aussi méché. On passe la soirée à rire et à rattraper le temps qu'ils n'étaient pas là.

Les ailes du passé (  Tome 1 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant