Les ailes du passé ( Tome 1 )

Chapitre 19

( Nathanaël )

Ce matin je me lève avec la tête dans les fesses. Il fait chaud. Quand je peux remarquer qu'il est assez tôt. Je me tourne et retourne dans mon lit, je veux pas me lever. Je soupire, enlève la couette qui est sur mon petit corps. Je descends dans la cuisine, puis vois un papier sur la table pour que je le vois :

Bonjour,

Nous sommes parti tes frères et moi

Assez tôt. Pour ton petit déjeuner tu

Peux aller chercher des viennoiseries

À la boulangerie.

Passe une bonne journée mon ange et

À ce soir

Je monte donc prendre ma douche, m'habille d'un jean blanc avec un pull chaud rayé bleu et blanc. Je redescends en bas pour m'occuper des chiens : je leur donne des croquettes puis les sort dans le jardin .Je les caresse quelques minutes avant d'aller dans le hall pour prendre l'argent que ma laisser mon père. Je met mes chaussures puis sort. Je n'oublie pas de fermer la porte à clef. Je regarde vers le ciel pour voir si il y a beaucoup de monde qui utilise le vole mais ce matin ça va, il n'y pas presque personne en même temps il est tôt. Chez les anges nous on a un sens de « circulation » pour éviter qu'il y a des accidents et une vitesse qu'on ne doit pas dépasser. Je plis un peu les jambes pour prendre de l'élan, je déplies mes ailes pour les faire battre. Je me mets dans le bon sens même si il y a personne, j'arrive à la boulangerie sans encombre. Je rentre, quand je pousse la porte, il y a tintement quand je rentre dans la pièce. Il y a une bonne odeur du pain chaud qui vient juste de sortir du four ainsi que gâteaux ou viennoiseries. Je m'approche doucement, une ange sort de la pièce qui doit servir de cuisine. La boulangerie est moyenne, il y a des comptoirs pour mettre toute la nourriture. On peut soit se servir tout seul ou soit il a le dame qui nous sert. Il n'y a rien qui nous empêche de pouvoir toucher la nourriture. L'ange qui est devant moi est une cinquantenaire petite, un peu ronde et les cheveux grisonnant au niveau du haut des oreilles. J'ai de la chance, il n'y a personne devant moi. Je m'approche timidement vers elle même si je la connais depuis que je suis petit. Ma timidité refait toujours surface même avec les gens que je côtoie tout le temps.

«- Bonjour madame.

- Bonjour jeune homme ! Qu'est-ce que je te sers ?

- Alors pourrais-je avoir : 5 pains au chocolat, 5 croissants, 10 chouquettes et 20 macarons s'il vous plaît.

- Oui pas de problème. »

Elle me tends le sachet bien rempli, je le remercie tout en lui donnant la monnaie. Je pars en lui disant au-revoir. Je vais pour reprendre maroute comme à l'aller mais je sens une personne me tirer dans une ruelle assez sombre. Pour éviter de crier, elle me met une de ses mains devant ma bouche et me chuchote de me calmer et de ne pas avoir peur. Je me retourne pour savoir qui c'est. Et là qui je vois ? Sèt, oui ce démon qui me colle à la peau depuis presque un mois. Je me débats pour qu'il me lâche, en plus de sa j'ai fais tomber mon précieux sac de viennoiseries. Il retire son bras qui me tenait encore ma hanche mais m'embrasse la bouche, en ne m'attendant pas à sa je reste la sans bouger, la bouche ouverte. Il rentre sa langue entre mes lèvres ouvertes pour toucher la mienne. Sortant de ma torpeur, je pousse le démon loin de moi.

« - Non mais ça va pas dans ta tête ? Il commence sérieusement à m'énerver.

- Si si ça va.