Les ailes du passé ( Tome 1 )

Chapitre 33

(Nathanaël )

Je suis dans le salon avec mes frères et mon père, on parle de leur travail. Pour l'instant ils n'ont plus trop de chose à faire donc ils peuvent rester à la maison donc moi profiter de leur présence. Mon père pour énerver un peu les jumeaux, il me dit des souvenirs des bêtises qu'ils ont pu faire quand ils étaient petit et à ce qu'il paraît ils en ont fait beaucoup. Ils sont rouge de gêne, pour tout vous dire c'est même la première fois que je les vois gêner autant que sa. Quand ils remarquent que sa amuse notre père et moi, ils décident de me sauter dessus pour me faire des chatouilles. C'est pour me « punir » de m'être moquer d'eux à ce qu'ils m'ont dis. Je bouge dans tous les sens sous les doigts agiles des jumeaux, les trois autres personnes sont morte de rire. Mon père qui nous regarde de loin et qui ne fait rien pour me défendre. Il nous regarde avec un sourire et ses yeux qui brillent d'amusement. Malgré tout le bruit qu'on fait à nous trois, on entend quatre coups donnés à la porte. C'est un son qui est répétitif jusqu'à que mon père aille ouvrir. Les jumeaux arrêtent leur torture quand on entend personne parler depuis que notre géniteur est allé ouvrir la porte. On bouge donc jusqu'à lui, et là la personne que nous voyons la colère remonte. Oui la personne qui est devant nous, est bien notre chère génitrice. Enfin notre génitrice non je dirais plutôt la femme qui nous à mit au monde puis et parti sans se retourner et sans avoir de remord en laissant ses trois fils ainsi que son mari derrière elle. Elle rentre avec sa valise comme si elle était encore chez elle, alors que non, elle ne l'est plus depuis qu'elle a décidée de partir et ne de jamais revenir. Les jumeaux se mettent devant moi quand elle s'approche de trop près à leur goût. Je vois un sourire moqueur sur son visage hideux à mes yeux. Je peux vous dire qu'heureusement on ressemble tous à notre père. Elle s'arrête à deux pas de nous quand elle remarque que Aaron et Mickaël ne bougeront pas de devant moi.

« - Te rappelles-tu de moi ? Me demande la femme.

- Non ou que très vaguement.

- Et que te rappelles-tu alors ? Continue-t-elle.

- Que tu nous à abandonnée les jumeaux, notre père et moi.

- Il ne doit pas avoir que sa ? Si ? Elle demande en se retournant vers mon père.

- Si il y a que sa et heureusement vu tout le mal que tu as fait autour de toi, lui dis-je méchamment.

- Tu dis sa mais tu sais pas pourquoi je suis parti, me dit-elle, et je paris que personne ne te la expliqué et que toutes les erreurs sont tombées sur moi.

- Non et je ne veux pas le savoir.

- Et bien je vais quand même te le dire, je suis parti car ton père me traitait comme une merde, une femme bonne à faire que le ménage, à faire à manger et être enceinte.

- Non ce n'est pas vrai, tu n'es qu'une menteuse !!! lui criais-je dessus. »

Je me mets à pleureur des paroles de la femme devant moi, Aaron se retourne et me porte contre lui, il me prend dans ses bras pour me réconforter. Il pousse ma tête contre le creux de son cou et me caresse tendrement mes cheveux. Malgré mes sanglots brillants, j'arrive à entendre mon père et la femme qui nous sert de mère se disputer : il lui dit qu'elle n'a pas le droit de revenir comme sa, comme une fleur. Qu'elle n'a pas le droit de dire tout ces méchancetés, qu'elle n'est plus rien pour SES enfants, qu'elle n'a pas fait son rôle de mère depuis le début. Elle, elle lui reproche de l'avoir abandonner, d'avoir préférer ses enfants qu'à elle. Que si elle est parti c'est parce qu'elle trouvait qu'elle n'avait pas sa place dans cette famille. Mes frères montent dans ma chambre pour laisser les deux autres se disputer. On s'allonge dans mon lit, Aaron me donne ma peluche puis nous, nous endormons tous les trois. Elle n'a pas le droit de lui dire toute ces méchancetés, elle n'a surtout pas le droit de vouloir reprendre sa soit disant place de mère. Pour moi mon père et mes frères sont le reste de ma véritable famille sans compter sur mes meilleurs amis.