Chapitre 18

94 9 27
                                    

Point de vue de Yûki:

J'ai besoin d'être seule.

J'hère de rue en rue dans la nuit, vide de moi même.

Pourquoi elle?

Je cours aussi vite que mes jambes me le permettent. J'ai la rage. Pourquoi toujours les personnes qui sont importantes à mes yeux? Qu'avons nous fait mon frère et moi pour mériter ça?

Je m'arrête à bout de souffle, les deux mains posée sur mes genoux.

???: Tu compte courir encore longtemps?

Je lève la tête vers mon interlocuteur.

Yûki: D-Dren? Qu'est ce que tu fais là?

Dren: je te suivais. Tu ne répondais pas au téléphone alors je suis passé chez toi et je t'ai vu avec ta famille. Tu paraissais si heureuse... Mais si on t'observait vraiment, tu étais au bord des larmes. Alors j'ai attendu à côté de ta fenêtre que tu te lève.

Yûki: Je... c'est faux!

Dren: je te connais par cœur. Je lis en toi comme dans un livre ouvert mon petit chat blanc.

Il se téléporte. Deux bras m'encerclent la taille et une tête viens se plonger dans mon cou.

Dren: Tu peux te lâcher si tu veux.

Yûki: Mais... je vais très bien! Je n'arrivais tout simplement pas à dormir alors je-

Dren: Chuuut.

Il mer retourne et m'embrasse tendrement. Un baiser doux, agréable, passionné. Comme il en a le secret. Il me serre un peu plus fort et me berce lentement. J'ai la gorge serrée. Je ne peux plus retenir mes larmes. Elles perlent toutes seules sur mes joues.

Dren *murmure*: Voilà. C'est bien. Continue, laisse toi aller.

Des sanglots s'emparent de moi. Je pleure pour de bon. Dren frotte doucement mon dos pour me consoler.

J'entends un bruit de téléportassion.

Yûki: Qu-qu'est ce que t-tu fais?

Dren: Rien. Je nous ai juste amené dans un endroit plus tranquille.

Yûki: d'accord...

Je me remets à pleurer de plus belle.

Une fois un peu calmée, j'observe les alentours sans vraiment regarder. Je crois que nous sommes dans la même prairie que l'autre fois... Mais je n'en ai rien à faire... Je me sens tellement vide...

Dren: Tu es capable de me raconter ce qu'il se passe?

Il plante ses yeux ambre dans mon regard probablement vide de toutes émotions. Je me laisse tomber au sol et me recroqueville sur mes genoux. Je sors d'une voix faible et tremblante:

Yûki: Si on t'annonçait que ta mère mourrait dans moins d'un mois, comment réagirais-tu?

Le cyniclon écarquille les yeux.

Dren: Quoi?!

Je plonge la tête dans mes genoux. Et dis d'une toute petite voix:

Yûki: Ma mère va mourir... Et on ne peut rien y faire.

Je me remets à pleurer.

Dren: oh ma Yûki... Je suis tellement désolé...

Il s'agenouille près de moi et me prend à nouveau dans ses bras.

Dren: qu'est ce qu'il le lui arrive?

Yûki: un cancer...Il est trop avancé pour être soigné...

Mew YûkiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant