Yûki Yamaguchi, 14 ans . Fan du manga/anime Mew Mew Power depuis toute petite, elle décide de visiter Tokyo pour y trouver certains lieux dont s'est inspiré l'auteur pour les décors de la série. Mais quand elle découvre que les Mew Mew existe vraim...
/!\ Début du Flash Back /!\ Point de vue de Dren: Je reste un moment planté là, dans le cimetière. C'est assez barbant... °Bon... moi j'ai faim° Je repousse ma manche pour dévoiler mon poignet, et donc, mon bracelet: Dren: Aka-chan ? Aka-chan: Oui ?
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Dren: tu peux me localiser un endroit où je puisse manger ? Aka-chan: bien sur ! Attends deux secondes... récupération des données... voilà ! Elle me montre le plan de la ville avec plusieurs points: il y en a un tout près. °Il vaut mieux que je prenne le plus éloigné du cimetière. Sinon Yûki va croire que je la suis° Je me téléporte donc jusqu'à ce que les humains appellent un snack. J'entre. Problème: je fais comment moi pour commander ? Vendeuse: bonjour, puis-je prendre votre commande? °Et merde...° Dren: euh... je... ???: il prendra la même chose que moi. Je me retourne et devinez qui venait de dire ça. Oui, Yûki. Vendeuse: très bien. Yûki: mettez-le sur ma commande aussi si possible. Vendeuse: d'accord. Toujours à emporter ? Yûki: oui s'il vous plait. L'employée tape sur son écran les indications de Yûki. Vendeuse: c'est noté. Veuillez patienter s'il vous plait. Votre commande est la 146. La jeune femme tourne les talons et se dirige vers d'autres clients. Dren: merci. Yûki: de rien. Mais tu m'en dois une le stalker. Dren: mais ! Je ne te suivais pas je te jure ! Je me suis éloigné le plus possible pour te laisser tranquille ! Yûki: et moi je me suis tapée une marche d'un quart d'heure pour manger tranquille sans avoir à te croiser. D'ailleurs, comment t'es arrivé avant moi ? Dren: chai pas... j'ai dû tomber sur un raccourci sans m'en rendre compte. Yûki: mmh... j'en doute... je me promène souvent dans le coin et du coup je le connais comme ma poche... ???: commande 146 !!! On part récupérer notre commande puis on sort du snack. Elle me tend un sandwich et une bouteille de... d'une boisson que je ne connais pas. (C'était de l'Ice Tea^^) Yûki: bon, moi j'y vais. Dren: attends ! Je te dois combien ? Yûki: rien du tout. C'est cadeau. Au revoir. Dren: juste ! On pourra se revoir ? Yûki: non. Dren: hé ! Pourquoi t'es si froide d'un coup ? Yûki (avec un grand sourire): parce que je suis bizarre ! Dren: mmh... Yûki: mais non je rigole ! Allez viens. Elle m'attrape la main et m'emmène dans un parc. Point de vue de Yûki: On m'a toujours dit de ne pas parler aux inconnus. Surtout que ce mec est un peu chelou. Mais bon. Tant pis, il m'intrigue. Je l'emmène dans un coin pour qu'on puisse manger tranquillement sans avoir les bruits ravageurs de la civilisation. Je parle bien sur de tout ce qui est klaxons, crissement de pneus, et tout le bordel. Je ne supporte pas ça. Et aujourd'hui j'avais en plus eu le malheur d'oublier mon baladeur... Enfin bref, on s'assoit dans l'herbe puis on commence à manger en silence. Pendant cinq longues minutes, le silence règne en maitre. Je décide de le briser en engageant la conversation: Yûki: tu aimes ? C'est vrai que je ne t'ai pas laissé le temps de choisir ton repas du coup... Kyo: t'inquiète, c'est super bon. Yûki: ravie de le savoir. Un autre petit blanc s'installe... Kyo: c'est comment de vivre à Paris ? Yûki: hein ? Kyo: ben en fait... c'est la première fois que je voyage. Je n'ai jamais quitté Tokyo... Yûki: ben... c'est normal j'ai envie de dire... il n'y a rien d'exceptionnel... c'est Paris quoi... Kyo: ça m'aide... Yûki: désolée... Kyo: ben je ne sais pas ! Dis-moi n'importe quoi ! Yûki: euh... il y a plus de circulation vers 7h du matin et 17h le soir ? Kyo: c'est un début. Quoi d'autre ? Yûki: je ne sais pas trop... disons que je ne fais pas trop attention à ce qu'il se passe autour de moi... je suis plutôt dans ma bulle. Kyo: ben.... raconte-moi une de tes journées. Yûki: en quoi ça te regarde ? Kyo: nan mais c'est juste pour avoir une petite idée de comment on vit ici. Yûki: mmh... je me lève le matin à 7h pour être au collège à 8h. J'ai cours, je mange vers midi et quelques, retour en cours jusqu'à 16 ou 17h, ensuite retour à la maison, je joue à la play, je lis un manga ou je regarde un animé. Rien d'exceptionnel... Kyo: voui... Yûki: bref, sinon comme ça se fait que tu sois ici et pas à Tokyo ? Tu n'as pas cours lundi ? (nous sommes un samedi) Kyo: euh... non. Je prends des cours par correspondance. On continu de discuter pendant une bonne heure. J'ai donc appris qu'il s'appelle Kyo Okamoto, il à 16 ans depuis hier, a deux frères et prend des cours à distance pour raison personnelle. Il est sympa. Un peu étrange mais sympa. Je regarde l'heure: 14h03 Yûki: arf ! Je dois rentrer... Kyo: déjà ? Yûki: oui, j'ai mon cours de volley à 15 heures. Kyo: volley ? Yûki: quoi ? Tu ne sais pas ce qu'est le volley ? Kyo: si si ! C'est juste que je ne savais pas que tu en faisais. Yûki: normal ! Je ne te l'avais pas dit ! Kyo: pas faux... je peux venir te regarder ? Yûki: me regarder jouer ? Hors de question. Kyo: pourquoi ? Yûki: à cause de ça... Je prends une tête de psychopathe et je dis: Yûki: c'est qui lui ? Tu le connais ? C'est ton petit copain ? Hein dit dit dit dit !? Kyo: euuh.... Yûki: ceci était une démonstration de ma meilleure amie quand je suis en présence d'un garçon. Kyo: tu exagères non ? Yûki: du tout. Kimiko peut être une vrai psychopathe quand elle veut... enfin bref, faut que j'y aille. Kyo: attends ! On pourra se revoir demain ? Yûki: si tu veux. On se retrouve ici à 17h30 alors ! Ca te va ? Kyo: oui oui. Yûki: très bien. A demain ! 2 semaines plus tard: J'ai continué de voir Kyo tous les jours. On parle de tout et rien on se pose des questions et je lui apprends le français. Tout ça en visitant Paris. On s'amuse bien tout en apprenant à se connaitre. C'est chouette. En ce moment, nous sommes dans un café. Nous revenons tout juste du Louvre. Kyo: pfouuu... je suis claqué. Yûki: mais... on est resté à peine dix minutes là-bas ! dis-je en rigolant. Kyo: je sais. L'art c'est pas mon truc... ça aspire mon énergie... J'éclate de rire. Kyo: ben quoi ? Yûki: rien, rien. ???: dites-moi que je rêve ! Yûki Yamaguchi avec un mec. Je me tourne. Les ennuis commencent, voilà que la pouffiace de service, j'ai nommé Justine Maillard, est juste derrière nous avec ses deux copines. Yûki: qu'est ce que tu veux ? Justine: rien, je me demande juste comment ton ami fait pour reste avec une coincée comme toi... Kyo: je ne sais pas quels sont vos différents, mais la compagnie de Yûki est bien plus agréable que la tienne... Justine: tu ne sais pas ce que tu rates... mais un conseil : ne la contrarie pas, sinon elle va tout dire à son pôpa. Je me lève. Justine: ah... suis-je bête... il n'est plus ici... D'un coup, je m'approche d'elle et la gifle. Yûki: ta gueule, juste ta gueule. Justine allait riposter quand: Serveur : hé ! Calmez-vous ! Si vous êtes ici pour vous battre veuillez sortir ! Kyo: euh... veuillez nous excusez ... nous allons partir... je peux avoir addition s'il vous plait ? Serveur: tout de suite. Kyo (chuchote): * attends moi dehors* Je sors. Au lieu d'attendre Kyo je préfère partir. Me sauver. Loin, le plus loin possible. Je n'arrive pas à contenir mes larmes... Pourquoi à t'il fallu que je recroise cette idiote ? En plus remettre ce sujet sur le tapis...°Sans que je ne m'en rende compte, mes pas m'avaient guidés jusqu'au cimetière. C'est vrai qu'il n'était pas très loin du café... je me dirige vers la tombe de mon père puis m'effondre en pleurant. ???: je t'avais dit de m'attendre. Tout de suite, j'essuie mes larmes. Ce ne sont pas ses affaires et je ne veux pas qu'il s'en mêle. Yûki: e-excuse-moi... elle a tout gâché... Il me donne un petit coup sur la tête. Kyo: baka. A quoi ça sert de sourire alors qu'on voit clairement que tu n'es pas bien ? Yûki: on en a déjà parlé hier... je ne veux inquiéter personne. Et puis ce ne sont pas tes affaires. Kyo: et moi je maintiens que tu as besoin d'une épaule pour pleurer. Sans me demander mon avis, il me tire par le poignet pour m'attirer contre lui. Yûki: qu'est ce que t- Kyo: tais-toi. Laisse toi faire. Je reste là, dans ses bras. Je me retiens de pleurer au début... mais ce n'est pas la peine... alors je pleure. Beaucoup. Ca me fait du bien en fait... beaucoup de bien... /!\ Fin du Flash Back /!\
