Chapitre 21

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Je me souviens parfaitement de ce jour. Ce jour est et restera à jamais gravé dans ma mémoire comme le pire jour de ma vie...

Je me souviens aussi que beaucoup de choses se sont produites par la suite...

Tant de choses... qui m'ont fait craquer...

Point de vue de Yûki:

Nous arrivons dans le salon et nous retrouvons notre mère étendue sur le sol, incontiente.

Yûki: MAMAN !

Nous nous précipitons vers elle. Le premier réflexe d'Hayato est de vérifier son poul pendant que je vérifie sa respiration.

Elle est très faible... Hayato la porte à l'étage, dans sa chambre.

La peur me broie le ventre.

Yûki: Qu.... Qu'est ce qui lui arrive à ton avis ?...

Hayato: je crois que... le temps est écoulé...

Cette réponse me fait le même effet qu'une décharge électrique.

Yûki: C'est impossible.! Le médecin nous a dit un mois !

Hayato: Un mois si tout va bien. Ce n'est pas la même chose.

J'ouvre la bouche... Puis la referme. C'est vrai...

Nous nous asseyons près d'elle et nous lui tenons les mains.

Ne pouvant plus me résoudre à observer son visage devenu pâle, je décide d'observer la pièce.

Les murs blancs sont habillés de cadres photos :

Mon frère lors du Seijin no hi (NDA: fête de la majorités, (20ans au Japon)), moi lors de ma cérémonie d'entrée au collège, Hayato m'entourant avec ces bras quand nous avions probablement dix et cinq ans, une autre de mon père et ma mère étudiants, une de leur mariage et enfin une dernière photo de nous quatre, heureux, autour d'une table dans notre jardin.

Tant de nostalgie... Mon coeur me fait mal...

---------------Une dizaine de minutes plus tard----------------

Ses paupières se soulèvent lentement.

Yûki: Maman ! Tu es enfin réveillée !

Hayato: doucement la mioche ! Elle vient à peine d'ouvrir les yeux !

Maman: non...

Elle prend une grande inspiration et se met à murmurer des mots inaudibles.

Hayato: Ma... Maman ?

Il lui faut plusieurs minutes avant qu'elle ne nous d'écroche un mot compréhensible.

Maman: Les enfants... Je suis heureuse de voir que vous êtes près de moi...

Yûki: P-pourquoi tu dis ça ?

Maman: je crois... que mon heure est venue...

Yûki: QUOI ?! Mais-

Maman: Yûki... ne dis rien et écoutes...

Elle serre nos mains. Cela créé une boule dans ma gorge.

Maman: Yûki, tu es une fille adorable et joyeuse... de l'extérieur tu paraîs forte, mais au fond, tu es aussi fragile que du cristal... j'espère de tout mon coeur que Dren saura te protéger quoi qu'il arrive... mais s'il n'y parvient pas... N'oublie jamais que moi et ton père nous te protègerons de là où on est. Quoi qu'il arrive... Et surtout ma chérie, ne garde pas tes douleurs pour toi même... ça ne fera que te détruire.

Mew YûkiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant