L'éveil

5.

J'ouvrais à peine les yeux et me saisit de mon téléphone. Il affichait 14h. Déja?!

Je m'en voulais presque d'avoir dormi autant. Je n'avais qu'une envie c'était de partir à l'aventure dans les rues de Paris mais non à la place je somnolais !

Je m'empressa donc de me lever. La lumière du salon m'aveugla et m'empêcha de voir si Mathilde était dans la pièce. Après quelques secondes, je me rendis compte qu'elle n'était pas là. Je m'en alla donc voir dans la salle de bain, toujours pas de Mathilde.

À ce moment là, j'entendis comme un bruit lointain. Je tendis l'oreille et entendu un mélange de conversation, de klaxon, de voitures. Je me dirigea ainsi vers la terrasse. La porte coulissante était entrouverte, je profitais donc de l'ouverture pour m'y faufiler.

Si j'étais bien réveillé, je crois bien que j'aurais gueulé, mais les forces me manquaient encore au saut du lit.

Mathilde était attablée autout d'un café avec .. Jules, mon inconnu.

- C'est une blague? Lançais-je

Aucun des deux ne m'avait encore vu. Mais lorsqu'ils m'aperçurent leur réaction fut bien différence.
Mathilde me regarda d'un air inquiet, comme si elle était désolée d'avoir fait une bêtise.
Jules au contraire, avait le sourire du petit garçon fier de sa connerie. Décidément, son sourire en coin ne le quittais jamais, mais le rendait délicieusement séduisant.

- Ah ma Lou, euh, j'ai invité Jules à bruncher, j'ai pensé que peut-être, enfin je sais pas, fin..

Je ne la laissa même pas terminer, j'étais déjà rentré dans l'appart. Je me dirigea vers la cuisine et alla rechercher la serviette en papier que j'avais jeté hier soir dans la poubelle. Celle sur laquelle apparaissait le numéro de Jules. Biensur, la serviette n'était plus dans la poubelle.
Elle était quand même culotté Mathilde. Aller jusque dans la poubelle pour choper un numéro.

Bien décidée à ne pas gâcher ma journée, je décide de me faire chauffer un petit thé avant d'aller me préparer. J'étais à la recherche d'une bouilloire impossible à trouver. Je me hissa sur la pointe des pieds afin d'atteindre le placard en haut de la cuisine. Il n'y avait rien non plus.

C'est alors que je sentis deux mains sur mes hanches. Jules. Son torse était collé à mon dos, si bien que j'en eu des frissons. Sa bouche se rapprocha de mon oreille et me murmura :

- Évite de te mettre sur la pointe des pieds quand tu portes un short aussi court.. C'est pas que ça me dérange de voir tes très jolies fesses, mais si je ne peux pas les toucher ensuite, c'est quand même très dommage.

Sans me retourner, je m'empressais de tirer sur mon short de pyjama. J'étais incapable de dire quoi que ce soit, mais un mélange de honte et d'excitation m'animait.

Jules saisit automatiquement ma main, m'empêchant de trop tirer sur mon short, puis me caressa la jambe. Ses mains froides me faisait frissonnait tout comme son souffle dans mon cou. Mon dieu, ce mec me rendait dingue. Ses lèvres étaient au contraire brulantes, je le sentis quand il les déposa dans ma nuque. J'avais chaud, beaucoup trop chaud. Il était toujours derrière moi. Je ramenais ma main en arrière et saisie à mon tour sa nuque. Alors que mon souffle et mon coeur s'accéléraient, il mit fin à notre étreinte brutalement et retourna sur la terrasse retrouver Mathilde.

Putain c'était quoi son problème à ce mec?