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Je ne sais si c'était mes hormones en ébullition, ou bien son visage qui malgré les quelques bleus était affreusement sexy, mais j'avais également très envie de lui.

Matthias a été mon premier et unique copain, nous avons tout découvert ensemble, mais jamais je n'ai eu envie de lui comme je désire Jules à ce moment précis. Je savais au fond de moi que si nous continuions plus loin, j'allais un jour le regretter. Sans vraiment savoir pourquoi j'en avais l'intime conviction. Mais mes envies étaient plus fortes.

Ses baisers devaient de plus en plus animal, nos corps brulaient presque au contact l'un de l'autre. Mon corps se décolla du mur quand Jules me porta jusqu'au lit. Allongée sur les draps, je le voyais maintenant en contre plongée. Mon Jules.. Et dire qu'il y a 1 semaine je ne le connaissais pas. Il y a 1 semaine, je m'ennuyais dans une vie trop paisible, trop routinière et du jour au lendemain, il est venu tout boulversé. C'était quel genre de pouvoir ça?

J'étais prête à m'abandonner dans les bras d'un homme dont je connaissais à peine l'histoire. L'idée m'excitait autant qu'elle m'effrayait.

- Si tu préfères qu'on arrête, il faut me le dire maintenant. Après il sera trop tard.
- N.. non.., continues. S'il te plait, continues.
- Tu n'as pas besoin de me supplier pour ça beauté.

Qu'est-ce qu'il entendait exactement par "après il sera trop tard" ?

Jules, déjà torse-nu, m'ôta à mon tour mon t-shirt. En dessous, je portais un soutien-gorge en dentelle sans coque blanc qui laissait déjà suggérer ma poitrine. Jules se mordit la lèvre. Et moi je défaillais un peu plus.

Il continua en faisant glisser jusqu'à mes pieds le short de pyjama que je portais.

- Depuis  la dernière fois dans la cuisine où tu m'as laissé entrevoir ce qui se cache sous ce short, je n'arrête pas d'y penser.
Un sourire me vint alors que je me remémorais la scène.

D'un mouvement très doux, il remonta jusqu'à mon cou avec sa bouche, pour y déposer des baisers qui ne me fient que frémir davantage. Puis ses baisers se transforment en légères morsures. Puis il finit par descendre, pour aller trouver ma poitrine. Ma réaction ne se fit pas attendre. Ses mains plongèrent dans mon dos, et décrochèrent mon soutien gorge du premier essai. Il fit glisser les bretelles sur mes bras, jusqu'à ce que plus aucun tissu ne recouvre ma poitrine. Il reprit ses baisers au même endroit, en insistant sur mes tétons. La sensation me fit presque sursauter, mon dos s'arc-bouta et aux vues du sourire qui se dessinaient sur les lèvres de mon amant, ce n'était pas pour lui déplaire. 

Les premiers rayons de soleil commençaient à se profiler à travers les stores, plongeant ainsi la pièce dans une demi pénombre qui n'était pas pour me déplaire.

Jules se détacha progressivement ma poitrine pour aller trouver plus bas, mon ventre et mon nombril. Il le recouvra de milles baisers, certains plus insistant que d'autres.
Quand sa bouche se rapprocha enfin de mon entre-jambe, un soupire s'échappa de ma bouche. Cette sensation là, je crois que jamais je ne pourrais m'en lasser.

Il embrassa l'intérieur de mes cuisses, en me mordillant parfois. Il en vint finalement à l'endroit de tous les plaisirs. Et je ne pu me retenir plus longtemps.

- Hmmm, Jules.

Ces quelques mots avaient sonnés pour lui comme une invitation à aller plus loin, et alors que le désir brulait déjà en moi, mon beau brun caressa de sa langue ce petit point qui me procurer tant de plaisir. Mes gémissements s'intensifièrent et Jules redoubla d'attention pour me combler. Mes mains se baladaient dans sa chevelure brune, et cet effet décoiffé ne le rendait que plus sexy encore.
Jamais, je n'ai autant désiré quelqu'un. J'ai déjà trouve des mecs très attirants biensûr, mais chez Jules se cachait quelque chose qui ne me donnait des envies débordantes.

Alors que j'atteignais le point de non retour, Jules se détacha de mon entre-jambe et se releva.
Non non non, il ne pouvait pas me faire ça maintenant, pas à ce moment précis. Une caresse de plus et j'atteignais le climax.

- Ce sera tout pour aujourd'hui princesse.
- Quoi ?
- Il y a des choses qu'il vaut mieux prendre son temps de découvrir.

Était-il vraiment sérieux?

- Tu te fous de moi?

Sans me répondre, il saisit son t-shirt encore au sol et l'enfila. J'admirais une dernière fois ce torse qui me faisait baver.

Il ouvrit la porte de la chambre et d'un élan non chaland s'en alla. Il me laissait là, à demie- nue, poitrine à l'air, sur le lit. À me demander ce qu'il était entrain de m'arriver.

- Salut Mathilde, entendais-je dans le salon.
- Jules, qu'est-ce que tu fous là? Qu'est-ce qui t'es arrivé au visage?
- Longues histoire, tu demanderas à ton Pitbull. Elle t'expliquera.

Sérieusement? Il m'avait encore appelé comment ça?

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