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Il était bientôt 15h que je finis enfin de me préparer. On était en Juin, le temps était doux. J'avais donc revêtue un haut blanc qui laissant mes épaules découvertes, et avait noué mes cheveux en une tresse que je ramena sur le dessus de ma tête.

 J'avais donc revêtue un haut blanc qui laissant mes épaules découvertes, et avait noué mes cheveux en une tresse que je ramena sur le dessus de ma tête

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Crédit photo Tumblr

Alors que je sortais de ma chambre, Mathilde me saisit au vol.

- Je vais sortir moi. Tu sais je t'ai parlé de ma cousine Marie qui habite Paris. Je lui ai dit que j'étais là et elle veut me voir.
- Bah je viens avec toi non?

Elle sembla hésiter.

- Non mais, fin c'est plus un truc genre réunion de famille tu vois. Mon oncle et ma tante seront là aussi.
- Ah ok, je vois.
- Donc voilà j'y vais ! Bisous à tout à l'heure mon chat.

Elle empoigna la anse de son sac à main dans l'entrée et claqua aussitôt la porte.
Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire en attendant son retour? Hors de question que je reste cloitrer ici. Je vais aller me balader aux jardins des tuileries tiens. J'adore cet endroit. Un petit livre, un café et on y est pas loin du paradis.

- Lou?, la voix me paraissait lointaine mais je parvenais quand même à la reconnaitre.

Ne me dites pas qu'il est encore là..

Je me dirigea vers terrasse, et si il était bien là. Accoudé à la rambarde, clope au bec, pour changer.

- Putain, mais qu'est-ce que tu fous encore là? T'as pas une maison?

Il se rapprocha lentement de moi, jusqu'à ce que nos lèvres soient quasiment collées l'une à l'autre.

- Tu vas arrêter d'être sur la defensive comme ça tout le temps? Tu mérites vraiment bien ton surnom de Pitbull, tu sais.

Je me recule aussitôt, bien décidée à ne pas le laisser prendre le dessus cette fois. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, il repris.

- J'attend Mathilde, elle est aller nous faire un café dans la cuisine.
- Mathilde elle vient de partir, elle est aller rejoindre sa cousine.
- Hein?

Pour la première fois, je le voyais étonné, comme si la situation lui échapper pour une fois. Le voir démuni comme ça me parut bizarre, il perdait son aspect mec fatal. Mais pas pour très longtemps.

- On dirait bien qu'on est coincé ici tous les deux alors, me répond-t-il.
- Non je crois pas non. Donc si tu pouvais prendre tes affaires et partir, merci. J'ai des choses à faire.

Ses yeux transpercèrent les miens, il venait de tirer sur sa cigarette et il recracha sa fumée directement sur mon visage.

Que quelqu'un me retienne, je vais le tuer.

- Tu joue à quoi au juste? Lui demandais-je.
- Tu me plais. Je t'ai dit que je te voulais, et je t'aurais. Et même plutôt que tu ne le pense, je te le promets.

Alors qu'il prononçait ces quelques mots, il écrasa sa cigarette sous son pied, et avança à petit pas en ma direction, m'obligeant à mon tour à reculer. Jusqu'à ce que je heurte la baie vitrée derrière moi.

Lui devant, la baie derrière moi. J'étais coincée. Il plaqua ses mains contre la baie vitrée, une de chaque côté de mon visage. Son regard était tellement noir, qu'il me faisait presque peur. Je vis sa mâchoire se contracter pour se dessiner. Comme un animal, on aurait dit qu'il était prêt à attaquer. Ça lui donnait un air tellement sexy que si je ne me contrôlais pas, je lui aurais sauté au cou.

Non non non Lou, c'est pas quelqu'un comme ça qu'il te faut, tu mérites beaucoup mieux, qu'un chien en chaleur.

- Dégage, lui lancais-je.

Il ne bougea pas.

- DEGAGE PUTAIN, crais-je. J'accompagna mes gestes à ma parole en le repoussant de toutes mes forces.

Il recula enfin.

- Une fille avec du caractère en plus? J'adore.

Il se saisit de sa veste en cuir posée sur la chaise, et sortie de la terrasse. Je le regarda s'éloigner, il claqua la porte d'entrée derrière lui. Et je me sentis enfin soulagée.

C'était la deuxième fois en moins de 2 heures que ce mec faisait monter en moi une sensation que je n'avais jamais encore connue. Il m'attirait autant que je le détestais. Et il m'en fallait vraiment beaucoup pour détestait quelqu'un.

Pour me calmer je décida d'appeler un petit moment mes parents et à peine avais-je fini que Mathilde franchissa le pas de la porte.

Il faut vraiment que je lui parle.

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