La neige commençait à tomber sur la capitale. La louve se déplaçait sans bruit sur la couverture blanche des toits parisiens. Elle se posa avec prudence sur l'avancée du toit de l'immeuble où vivait Arthur Dantec. Elle avait croisé en chemin les deux gamins qu'elle avait chargé de l'escorter jusqu'à sa piaule, avant de les envoyer faire leur larcins quotidien à la sortie des banques. Elle s'accrocha au lierre grimpant sur la façade et se laissa glisser jusqu'à la fenêtre du lieutenant. La vitre ne laisser pas voir grand chose dans l'appartement, aussi elle se recula et donna un fort de coude sur le chambranle de la fenêtre qui s'ouvrit avec fracas.
"Pour l'entrée discrète c'est raté ! " pensa-t-elle en rentrant la tête dans les épaules par pur réflexe. La nuit commençait à tomber et l'ombre jouait en sa faveur, mais depuis la nouvelle célébrité qu'elle s'attirait et les différentes affaires d'homicides de la capitale, les patrouilles de policiers se multipliaient et elle n'était plus sûre d'elle nulle part, même sous sa forme civile. Aussi, le moindre écarts dans ses plans la contrariait.Elle s'avança dans cette petite pièce sombre, un peu vide. et tomba très rapidement sur son locataire, abandonné sur le pas de la porte.Elle leva les yeux au ciel et pesta contre ses deux subordonnés, qui n'avait visiblement pas exécuté ses ordres. Elle s'agenouilla près du policier, tenta de le saisir par le bras, mais un gémissement de douleur la coupa dans son élan. Elle soupira, et essaya de l'attraper par l'épaule, mais un nouveau grognement l'arrêta à nouveau. Elle se mit à râler : " Oh arrêtez un peu de vous plaindre. C'est déjà pas mal que je ne vous laisse pas crever dans la rue !" Elle réitéra sa tentative, faisant fit des protestations du lieutenant, et passa son bras par dessus son épaule. Elle se releva en titubant sous le poids du jeune homme, qui était quasiment inconscient et ne l'aidait pas vraiment.
Elle le traina tant bien que mal jusqu'à son lit où elle le déposa sur les couvertures vertes.Un râle sortit de la bouche d'Arthur lorsque son dos meurtri entra en contact avec le matelas dur. Comme il n'était que partiellement conscient elle ne pris pas la peine de lui demander où se trouvait le matériel, elle fouilla donc l'appartement à la recherche d'une bassine et de linge propre. Elle entrepris ensuite de déshabiller son patient ne lui laissant que son caleçon pour examiner ses blessures.Dans d'autre circonstances elle aurait rougit mais ici, elle paniqua. Des énormes hématomes bleuâtres se propageaient sur ton son corps mais plus important, des entailles profonde saignaient. Elle s'empara d'un linge qu'elle humidifia. Elle s'appliqua ensuite à nettoyé le contour de chaque plaie veillant à ne pas lui faire mal. Une fois les entailles propres elle récupéra une bouteille d'alcool. Elle en imbiba un autre linge et hésita avant de tamponner les plaies. Arthur frémissait et geignait sous la douleur, ce qui resserrait le cœur d'Ophélie.
Elle appliqua des bandages et repartit par la fenêtre. Elle prit un peu de neige blanche qu'elle enroula dans ce qui lui restait de tissu et retourna auprès de son blessé. Elle appliqua la neige sur ses hématomes les plus importants. Au bout d'un moment le policier entrouvrit des yeux embués en soupirant d'apaisement. La Louve était rester auprès de lui, des flocons de neige parsemant sa chevelure flamboyante, essuyant la neige qui fondait peu à peu sur son corps meurtris. Arthur fixait la voleuse comme si elle n'était pas réel, marmonnant "un ange...".
Ophélie sourit devant l'ironie de la situation et des marmonnements du blessé. Soudain elle entendit un bruit de roues et de chevaux au bas de l'immeuble. Elle s'avança derrière un rideau et jeta un œil par la fenêtre. Les policiers. Et une concierge qui montrait du doigt l'appartement où elle se trouvait. Elle jura et se maudit d'avoir été si peu discrète. Elle retourna auprès du policier, remonta rapidement la couverture sur lui et fit demi tour dans l'espoir de pouvoir filer par là où elle était entrée. Avant de partir elle jeta un dernier coup d'œil au lit dans le coins de la pièce. Par une impulsion complètement étrange, elle décida de lui laisser un indice sur sa présence. Elle enleva son masque et le posa comme un cadeau sur le meuble près du lit, puis remonta sur le toit et s'enfuie dans la neige.
Voila voila un tout petit chapitre avec une pointe de guimauve ^^ J'ai des petits problèmes de post en ce moment , j'ai tous mes bac blanc et mes concours post bac en même temps c'est la galère XD donc bref je vous donne rendez vous la prochaine fois :*
petit bonus la musique que j'écoute quand j'écris les chapitre un peu guimauve :p ==> https://youtu.be/1KFSfoBIgcg
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Une Louve à Paris [TERMINÉ] [1ere Histoire]
Historical FictionParis 1888, La Tour Eiffel n'est encore qu'un chantier que les Parisiens détestent. Les plus pauvres vivent dans la misère la plus totale tandis que les bourgeois vivent dans le luxe et l'opulence. A l'époque de Zola et Hugo, une jeune journaliste...