Déjà le chapitre 9 .... Et je suis encore en galère XD de plus ça n'a pas trop l'air de vous plaire :( bon promis je vais essayer de remonter le niveau. Bonne lecture ! (Sinon j'aime trop le média, ça ressemble beaucoup à l'idée que je me fait de Apolline et Hippolyte (à part qu'Apolline est blonde ;) ) *-* )
Ophélie tira sa chaise attitrée dans la grande salle du "Manoir". En réalité, de manoir, il s'agissait plutôt d'un vieux théâtre de Montmartre dans lequel elle avait établit son quartier général avec sa petite bande de chapardeurs, de malfaiteurs et de filous. Elle retira son manteau, son bras droit fit de même quand d'autres étaient déjà installé l'air impatient de commencer. Sur la table s'étalaient des cartes de la villes, des liasses de documents et quelques sacs avec les butins des différentes rapines, le tout éclairé par quelques bougies à peine entamée par la fonte et la lumière descendante du soleil, qui illuminait les toits de Paris, se reflétant dans la quantité de miroirs des loges que laissaient apparaître le grand rideau de velours ouvert. La Louve adorait cette vue. La lumière s'affaiblissait de plus en plus au fur et à mesure de la descente du jour.
"_Charlie, augmente la lumière je te prie."dit Michel, l'ouvrier qui avait passer à tabac le policier, et le bras droit d'Ophélie.
_Je m'en occupe Grand Michel ! répondit Charlie en disparaissant dans les coulisses du théâtre.
Quelques minutes plus tard la lumière au gaz de la scène inondait la table où étaient réunis la bande de voyous."_Bien, que la réunion commence ! lança Ophélie.
_Première question ! cria un voleur, entièrement vêtu à l'anglaise,redingote et chapeau melon, à l'autre bout de la table.
_Je t'écoute Gabriel.
_On fait quoi par rapport aux condés ? Il y en a de plus en plus dans les rues, et ils sont hargneux ! Sans oublié les "bouchers" qui nous courent après, ou après toi.
_Vous allez devoir travailler en équipe a présent. Et soyez toujours armés, un pistolet peux changer une chasse, ne l'oubliez pas. Quand aux bouchers, évitez le plus possible les quartiers de beuveries de royalistes.L'homme parut satisfait de la réponse et s'adossa contre son fauteuil les bras croisés pour écouter la suite du cénacle.
_Ophé' ,j'ai une autre question ! demanda une jeune femme en tenue de cocher, perchée sur une barrière de décors du théâtre.
_Oui, Martine ?
_Quand sortira l'article dans le journal ? Nous l'attendons tous !
_Apolline est en train de l'écrire, mais nous manquons encore de vraies preuves et le fait que la police se mette dans nos pattes n'arrange pas l'affaire.
_Tu crois qu'on peut leur faire confiance à tes deux bobardiers ?
_Hippolyte s'est pris une balle pour moi, et Apolline a été jusqu'à danser avec Richemonts pour nous apporter le maximum d'infos. Je pense qu'ils ont eu suffisamment l'occasion de nous montrez leur loyauté tu ne crois pas ?La demoiselle se tut et baissa la tête sous le regard glacé de la jeune voleuse. Elle murmura un mot d'excuse et le jeux des questions/réponses repris :
_Quelles sont les prochaines cibles ?
_On a deux hôtels particuliers sur les Champs, l'un appartient à la famille qui tient la boutique du "Bonheur des Dames". Il y a des rats dans les combles, vous savez quoi faire. Répondît-elle un sourire narquois sur les lèvres. L'autre appartient à un riche marchands de pierres précieuse et de perles, il vient de recevoir une livraison, et ne se rendra à son magasin que le jeudi en 15. On va donc aller alléger son joli petit bagage.
_ Tu as une préférence pour les binômes ?
_Pour les rats, Clopin, choisis ton équipier, et allez dispersez le butin dans le quartier des halles. Et le numéro 6 rue Croix-Des-Petits-Champs, il y a une mère et ses deux filles, le mari à disparut, donne leur le plus possible. On va faire ce qu'on peut pour leur apporter un peu de réconfort, ordonna Ophélie. Pour le bijoutier, je m'en occuperais personnellement. Martine viendra en soutient.
_Pourquoi toi ? demanda Charlie.
_Parce que je sais qu'il est lié à Richemonts. Je l'ai vu au bal où j'étais avec Apolline. Je veux profiter de notre effraction pour fouiner et peut être trouver des preuves contre eux. Je veux les enfoncer. Charlie, toi tu ira chez Apolline.
_Hein ? Mais pourquoi ?
_Apolline et Hippolyte ont pris beaucoup de retard dans leur travail habituel pour le journal en nous apportant leur soutien. Apolline t'apprendra donc la photographie et quelques bases du reportage pour que tu puisse l'aider. Et ensuite elle t'aidera pour ton travail d'espion des rues en te fournissant la meilleure des couvertures, elle te fera entrer comme crieur de journaux pour le "Matin".
_Et mon travail à la Tour ?
_Quitte à ce que tu travail pour le bon plaisir des bourgeois, je préfère que tu le fasse sous l'aile de Line.
_Ça te va bien de critiquer les bourgeois toi ! Tu n'es pas née dans la rue pourtant ! lança une voix sortie de derrière les rangées de sièges du théâtre.
_Tiens, Corbeau ... Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu ton beau ramage... répondit La Louve sans se retourner, avec un sourire amusé sur le bout des lèvres. Que me vaut cette visite ? Les anarchistes auraient-ils des problèmes ?
_Ma chère Louve on ne peut rien te cacher, dit le jeune homme en s'avançant dans la lumière.
Il était entièrement vêtu de noir, se déplacait avec une démarche féline, sans un bruit comme un ombre, une aura froide flottant tout autour de lui, et un léger parfum d'opium et de liqueur émanant de son long manteau. Il s'approcha d'Ophélie sans un regard pour les autres maraudeurs, et lui fit un baisemain tout en délicatesse, sous le regard amusé de la concernée.
_Qu'avez donc fait encore ? lui demanda-t-elle avec une lueur malicieuse dans le regard.
_Pour une fois, rien ! Enfin pas encore. Des danseuses du Moulin Rouge et des Folies bergères disparaissent ou se font assassinées puis violées. Oui dans cet ordre, dit-il à la jeune voleuse qui le regardait d'un air horrifié. Les condés et les journaux, à part le "Matin", nous colle ça sur le dos, aux anarchistes ou à toi, selon le partis à qui ils appartiennent. C'est la débandade dans Montmartre. Les filles ont peur, et les rentrées des théâtres baisse. Déjà qu'ils roulent pas sur l'or...
_Richemonts ?
_Ou un de ses amis...
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Une Louve à Paris [TERMINÉ] [1ere Histoire]
Historical FictionParis 1888, La Tour Eiffel n'est encore qu'un chantier que les Parisiens détestent. Les plus pauvres vivent dans la misère la plus totale tandis que les bourgeois vivent dans le luxe et l'opulence. A l'époque de Zola et Hugo, une jeune journaliste...