Chapitre 15 (et le dernier )

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*Cette photo *-*-*-*-* Bonjour:Bonsoir à tous et bienvenue sur ce dernier chapitre :) Il est temps pour moi de clore l'aventure de La Louve de Paris. Je vous ai promis un épilogue et je tiendrais parole :) N'hésitez pas à me laisser des petits commentaires, ça me fait toujours plaisir :) Quand à la suite de mon aventure Wattpadienne, je pense déjà me faire plaiz avec un ou deux petit OS sur miraculous ladybug et la licence Assassin's creed :) Pour les histoire originales, j'en ai une en tête, voir deux, dans l'historique et dans le fantastique ;) Voilà voilà et bonne lecture :*



Ophélie ouvrit les paupières avec peine, la lumière qui se déversée par la fenêtre lui brulant la rétine. Elle tourna la tête et reconnu sa chambre dans l'appartement d'Apolline. Elle voulu se lever, mais sa tête lui semblait lourde comme du plomb et son bras droit lui faisait atrocement mal. Elle entendais les bruits d'une conversation aux intonations inquiètes dans le salon derrière la porte. Elle reconnu la voix d'Apolline, la jeune journaliste avait la voix tremblotante.
Ophélie respira profondément et tenta à nouveau de se lever. Elle réussi à se redresser plus ou moins, mais suffisamment pour constater les dégâts. Son bras droit était enveloppé de bandages de son épaule jusqu'à son coude et le reste était barré de multiples coupures. Elle grimaça à ce constat, elle était droitière et elle aurait bien du mal à voler et à se battre avec son seul bras gauche. Sa tête la lançait toujours, aussi elle porta sa main valide à son crâne et sentit une fine bande lui entourer le front. Dans la pièce d'à côté la conversation avait diminuée de volume . Ophélie finit par réussir a se lever totalement et à faire quelques pas jusqu'à  la porte.

Elle ouvrit la porte discrètement pour tomber sur Apolline et Hippolyte qui discutaient en murmurant avec une silhouette qu'elle ne parvint à identifier. Charlie était installé dans le fauteuil que la voleuse squattait habituellement. Le jeune garçon la repéra mais elle lui fit signe de garder le silence le temps qu'elle analyse la situation. Il hocha la tête et attendit. Ophélie s'avança discrètement pour identifier la voix de l'interlocuteur de ses amis. Mais la conversation pris fin et leur mystérieux invité se retira. Alors Charlie qui s'impatientait se jeta dans les bras de son héroïne qui grimaça sous le choc.

"_Tu t'es réveillée !
_Ouais mais je vais pas le rester longtemps si tu continue à me maltraiter comme ça Charlie ! "
Le petit garçon se recula, penaud. Apolline avait un sourire jusqu'aux oreilles pendant qu'Hippolyte s'adossait à un mur avec un air de je-le-savais-déjà.

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Les trois complices étaient assis dans le salon, et les journalistes venaient de faire un résumé détaillé des évènements qui s'étaient déroulés pendant les 3 jours où Ophélie avait dormis.

"_Donc  ... Pour résumer ... On a pu faire tomber tout le monde, sauf Richemonts ? En gros, on a donné un coup d'épée dans l'eau ...
_Je ne dirais pas ça, mais même avec l'aide d'Arthur on a pas assez d'éléments pour le faire inculper. et le peu qu'on a, il le démonterais le temps d'un procès. Je pense qu'on peut s'estimer heureux d'avoir démolis son réseau. répondit Hippolyte.
_De plus notre article dans les colonnes du Matin ont eu un succès retentissant, et à totalement décrédibiliser Richemonts et sa bande de royalistes. Ajouter à ça le succès grandissant des socialistes menés par un certain Jean Jaurès, je ne m'avancerai pas trop en disant que la France va bientôt changée ! renchérit Apolline.
_Oui mais en attendant Richemonts court toujours ... commença Ophélie.
_Et alors ?! s'emporta son amie. Tu vas refaire le même coup que pour le Templier ? Partir en croisade toute seule . Avec un bras en écharpe et le crâne ouvert ? On ne pourra pas toujours te couvrir Ophé !

La voleuse chercha du soutient auprès d'Hippolyte qui se contenta de hausser les épaules.
_Non bien sûr que non, ou alors quand je serais rétablie ...
_N'y compte même pas ! Déjà qu'Arthur à accepté "d'oublier " que tu étais la plus grande voleuse de la ville ...
_Attends tu es en train de me dire que je devrais aussi rendre le masque ?! Hors de question !
_Mais ...
_Non ! "

Et Ophélie sortit de l'appartement. La jeune femme se dirigea vers les écuries, sortit son cheval du box et partit en vadrouille dans les boulevards parisiens.

Les pas de sa monture la dirigèrent dans le quartier des Invalides, devant le repère du sénateur Richemonts. Ophélie bouillonnait d'envie de le passer au fil de son épée. Dans la foule de calèches et de cavalier, un officier de police sur une jument grise s'approcha d'elle. Elle l'avait repérer depuis l'autre bout de la rue. En même temps, difficile de louper sa magnifique Andalouse.
_Vous faîtes du repérage pour votre prochain vol ?
Ophélie sourit.
_Si je voulais voler quoique ce soit ici, j'aurais envoyé Charlie, la sécurité est quasi nulle, ca ne représenterais aucun intérêt pour moi. Il n'y aurais pas de défis.
Le policier éclata de rire.
_Alors que faîtes vous ici ?
_Vous me décevez Lieutenant ! Je pensais que si vous étiez ici c'était pour une bonne raison.
_Apolline m'avais plus ou moins prévenu en effet. Mais j'aurais aimer que vous me l'avouiez.
_Pour avoir un motif d'arrestation à mon encontre ?

Arthur eu l'air vexé.
_Vous me faîtes si peu confiance ?
_Ne le prenez pas personnellement Lieutenant. C'est dans ma nature je suppose.
_Si vous le dîtes. Je venais juste vous empêcher de faire quelque chose que vous auriez pu regretter par la suite.
_C'est généreux de votre part, mais en l'état actuel des choses, ce bon vieux Richemonts n'avait pas grand chose à craindre.
_Alors pourquoi êtes-vous venue ici ?
_Pour regarder mon échec en face.
_Je n'appellerai pas ça un échec, Mademoiselle D'Ambraine, juste un contretemps. Un jour il commettras une erreur et il se livré à la justice. Je vous en fait la promesse. En attendant ne ressassez pas le passé.

Ophélie hocha doucement la tête. Le Policier talonna sa jument et invita la voleuse a continuer son chemin en sa compagnie. La jeune femme accepta et calqua le pas de sa monture sur la sienne.

_Qu'allez vous faire maintenant ?
_Je pense faire un bref voyage à Londres, prévenir la famille de mon ami et prendre des nouvelles de la mienne. Le temps que durera ma convalescence. Et ensuite je suppose que tout reprendra comme avant. Je volerais les riches bourgeois pour donner aux pauvres des rues. Et j'imagine que vous serait obligé de me poursuivre.
Arthur fit la grimace.
_Pas vraiment... Pour tout vous dire, les révélations soulevées par l'enquête autour du Templier et de Richemonts a conduit à une grande purge du service de Police parisien. Le commissaire divisionnaire a été renvoyé. Il passera devant un juge le mois prochain. Grâce a votre ami Hippolyte, et à ses relations.... avantageuses, le préfet m'a nommé commissaire à mon tour. Aussi, il soupira, si vous ne commettez pas d'impaire, je peux fermer les yeux sur vos activités. Les conditions que je vous propose sont simple. Pas de vandalisme, pas de crimes autres que le vol, et une liste d'une dizaine de personnes à ne pas attaquer. Je sais que c'est plutôt astreignant pour vous et votre bande mais c'est ce que j'ai de mieux à vous proposez.
Ophélie se tourna vers lui, les yeux brillants.
_Commissaire hein ? Je vous remercie pour votre offre. Après tout, c'est plus que je ne pouvais espérer. Ça me laissera le champs libre pour aider la population. Mais pourquoi une telle offre ?
_Ces trois derniers jours j'ai beaucoup trainer avec votre bande. Il me fallait des gens de confiance pour arrêter le gang des royalistes. J'ai pris conscience de certaines ... réalités. "

Ophélie accepta l'explication et n'insista pas. Autant profiter de la chance qui lui était offerte. Ils s'arrêtèrent devant la Tour d'Eiffel. C'était le mois de Mars, et la Tour était presque achevée. Elle serait prête pour l'Exposition Universelle.

"_Est ce que vous accepteriez de m'accompagner pour l'ouverture de l'Exposition ? demanda Arthur.
Ophélie hocha la tête.
_Pourquoi pas. J'imagine que je prendrais la mer pour Londres juste après."
Arthur sourit puis il raccompagna la voleuse devant l'immeuble d'Apolline.

A la fenêtre, la journaliste avait suivit des yeux le duo incongru jusqu'à ce qu'il se sépare. Elle se tourna vers Hippolyte.
"_Je crois que nous n'avons pas finis d,'entendre les exploits de notre chère Louve à Paris."




                                                                 FIN
Et  voilà les amis c'est la fin de cette histoire ;) enfin presque puisqu'il me manque l'épilogue mais je vous le poste dans la foulée de ce chapitre :) N'hésitez pas à ma faire parvenir vos impressions sur cette petite histoire :) Et merci de m'avoir lue jusqu'ici, je sais que c'est pas parfait, c'est ma première histoire libre, et sur un thème aussi compliqué qu'un roman historique c'est pas évident ! Merci et à bientôt :)





Une Louve à Paris [TERMINÉ] [1ere Histoire]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant