Chapitre 5

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Bon ce chapitre comporte une ellipse assez badasse 😂😂 si vous comprenez pas dites en commentaire

Une semaine, ou peut être deux, plus tard , les deux journalistes et la voleuse masquée était agenouillé dans une flaque de neige fondue. Ils observaient par une lucarne de sol, la scène improbable qui se déroulait en dessous d'eux. Grâce aux relations d'Hippolyte et aux informations repêchées par Maurice, les trois jeune gens avaient découvert que les royalistes étaient divisés sur la marche à suivre pour revenir au pouvoir. Une certaine branche du mouvement, la plus violente, avait formé une sorte de secte. Et là, les trois héros, assistaient à une cérémonie rituelle , une sort d'adoubement d'enfants.
"_Tu es certaine que c'est ici qu'ils cachent les preuves dont nous avons besoin ? Demanda Apolline à Ophélie qui malgré sa cheville toujours blessée avait tenue à venir en costume de la Louve de Paris.
_ Maurice nous a dit que leur "baron" gardait des traces de chacune ses "commandes", notamment celles des meurtres, dans ce classeur en bois que tu vois là-bas. Répondit la brune en montrant le meuble en question du doigts.
_Et tu es sûre de ton plan ? Questionna Hippolyte.
_Je n'en ai pas de meilleur. Si j'avais toutes mes capacités physique j'y serais allé moi-même...
_ Tu sais bien que le médecin t'as formellement interdit de t'appuyer sur ta cheville, Ophé. Alors, tu imagine te battre ? Protesta le journaliste.
La voleuse soupira en réajustant son masque de soie pourpre.
_Je sais... Enfin, tout le monde à son poste ! Dit-elle en souriant presque sadiquement. Il est temps pour nous d'entrer en scène.
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Hippolyte passa rapidement la cagoule grossièrement découpée dans de la toile noire. Il devait faire diversion pour que sa chère Apolline est le temps de courir récupéré les documents dans le classeur. Il était a peine armé, deux pistolet a deux coup chacun et une épée de collection qu'Ophélie avait volé a Gigi.
Il était en planque dans un renfoncement du couloir et de là où il était, il voyait parfaitement le dos des  quatre royalistes. Il inspira un grand coup, resserra ses points sur les deux pistolets, et se lança.
"_ Hey, les flagorneurs de despotes, venez ici que je bote vos noblions de derrières. "
Bon d'accord ce n'était pas terrible comme accroche , mais est ce que ça valait vraiment le déchaînement de haine dont il fut victime ? Probablement.
Le plus petit des quatre hommes rejeta violemment son capuchon en arrière, dégaina un poignard et se rua sur le journaliste. Hippolyte arma la première arme a feu et tira. A bout portant, il réussi son coup mais il se retrouva couvert de sang et de ... et d'autre choses dont il ne voulait pas connaître l'origine. Au même moment un autre fanatique particulièrement laid se fendit d'un coup de fleuret. Le jeune journaliste l'évita de justesse, mais tira un coup ans le vide. Plus qu'un pistolet et une épée. L'horrible sectaire se ressaisit et repartit à l'assaut. Hippolyte fit un bond en arrière et lui lança son pistolet désormais inutile a la tête. Son assaillant le reçu en pleine tête et s'effondra. Hippolyte regarda successivement le corps étendu et les deux assassins. Ils avaient finalement décidés que l'attaquer a deux en même temps serait plus sûr. Le journaliste aperçut au même la silhouette gracile de la belle Apolline se faufiler sur le coté vers le classeur. Il n'eu pas le temps d'en voir plus que les deux hommes se ruèrent sur lui dague et fleuret pointés sur lui. 

De son côté Apolline avait attendu que son collègue ai dégager un peu le terrain avant de s'y engager. Le jeune homme avait un style peu orthodoxe, mais pour l'instant il maîtrisait la situation mieux qu'elle ne l'aurai cru.Elle se retrouva face à l'énorme meuble et commença a fouiller. Elle sursauta en entendant un coup de feu, et se retourna pour voir Hippolyte monté sur une table et ferraillant avec les deux hommes, son pistolet dans la main encore fumant. Il avait raté son tir visiblement ... Pas étonnant il tenait les armes a feu en horreur. Elle se remit a chercher. Quelques secondes plus tard elle mis la main sur enveloppe brune que lui avait décrite Ophélie. Elle jeta un coup d'œil rapide aux documents qu'elle contenait, des reçus de banques, un mot manuscrit, et deux ou trois rapports de missions tapés à la machine à écrire. Elle fourra les papiers dans sa sacoche et se retourna. Elle laissa échappé un cri en se retrouvant nez à nez avec l'homme que Hippolyte avait assommé avec son premier pistolet.

Le cri de la jeune femme fit détourné les yeux au journaliste. Ayant compris l'origine du cri, il donna un formidable coup de pied dans la cage thoracique du premier assaillant, brandit son épée comme un javelot et la lança dans la nuque de l'homme qui s'en prenait a Apolline. Le fanatique s'écroula mais la jeune femme restait tétanisée.

_Cours Apolline, ne reste pas là ! hurla Ophélie qui malgré ses béquilles avait rejoins la bataille. Il y'en a d'autre qui arrivent ! 

Le cri sembla réveiller la journaliste qui s'enfuit en courant. Hippolyte ferraillait toujours avec le dernier royaliste. Il finit par s'en débarrasser en lui faisant plus ou moins manger le pommeau de son épée. Les deux amis s'apprêtaient a rejoindre Apolline, quand le reste de la compagnie débarqua. Plus de 6 hommes en tout.
Hippolyte regarda solennellement Ophélie. 

_Ne me dis pas que tu vas faire ce que je pense que tu vas faire ? dit la jeune femme en lui rendant son regard. 
_Très bien, je ne dirais rien alors ! dit-il.

Et il repartit vers les nouveaux arrivants.

_Raaah c'est pas croyable d'être aussi stupidement courageux ! maugréa la voleuse.

Et elle le suivit. 

La bataille était vraiment mal engagée. Aussi Ophélie vint en aide à Hippolyte plusieurs fois, sa meilleure technique consistant à assommant les royalistes belliqueux à coups de béquilles derrière la tête. 

_Hippolyte ! On y arrivera pas comme ça ! cria-t-elle à son nouveau frère d'arme. 

Le journaliste lui jeta un coup d'œil puis leva les yeux au plafond. Plafond où un énorme plafonnier en plombs brillait. Ophélie suivit son regard, le regarda à nouveau, lui sourit, il lui rendit son sourire, et les deux compagnons se séparèrent.La voleuse attira tant bien que mal les attaquants restant sous le plafonnier tandis qu'Hippolyte prenait de la hauteur en montant sur les escaliers. Il tira sa dernière balle sur la corde qui maintenait l'ensemble des bougies, et le plafonniers s'écrasa sur les royalistes, au moment où Ophélie faisait un bon en arrière pour éviter de subir le même sort qu'eux. Les deux amis se tapèrent dans la main tels des enfants qui viennent de jouer un mauvais tour à une vieille fermière, et se ruèrent au dehors. Là il retrouvèrent Apolline au point de rendez-vous qu'ils s'étaient fixés et rentrèrent chez la journaliste.

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_Bon maintenant qu'on a ces documents, que fait-on ? demanda Apolline une fois qu'ils furent installés dans son salon.

_On ne peut pas les porter à la police tout de même, ils vont se demander où et comment ils sont entrés en notre possession, et on se retrouverait obliger de nous dénoncer pour les meurtres des royalistes. répondit Ophélie. 

_Certes, mais on a tout de même pas pris tous ces risques pour  garder inutilement ces papiers ici.

_Non, mais toi et Hippolyte travaillez pour un journal non ? Ecrivez donc un article de dénonciation, anonyme évidemment. 

_Oui, pourquoi pas, devant les faits et les preuves ils seront obligés de s'expliquer, et tu serais innocentée, du moins pour les meurtres des bourgeois...
_Oui, oh ça va, tu peux penser ce que tu veux je continuerais à voler, pour les pauvres...

_Oui bon en rediscutera plus tard tu veux ? Hippolyte qu'en pense tu ?

  Le jeune homme était resté debout prés de la cheminée, mais il palissait à vu d'œil, et n'avait pas décroché un mot depuis sa sortie fracassante du repère des malfaiteurs. 

_Hippolyte, tout va bien ? demanda Apolline, en se levant. 

_Je ... commença-t-il

Et il s'effondra, la jeune fille ayant tout juste le temps de le rattraper avant que sa tête ne touche le sol...

TADAAAAAAAAA! Fin de ce 5eme Chapitre !!! Ne me tapez pas svp :') Je me rattrape dès le prochain chapitre, avec l'arrivée du 4eme et dernier personnage principal, un peu de romance (saurez vous devinez entre qui et qui ? ^^) et un peu d'humour dans une scène de bal qui va se révéler assez ... étrange :') je ne vous en dit pas plus ! Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un petit commentaire, ça fait toujours plaisir ^^  A la prochaine ;)
J'en profite pour glisser une petite pub pour une auteur que j'aime bien : UnderwaterAMU. Ses histoire sont bien écrites et c'est très agréables a lire. Si vous avez la gentillesse d'y passer ;) 

Une Louve à Paris [TERMINÉ] [1ere Histoire]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant