Avant toute chose je tenais vous remerciez, vous mes chers lecteurs. Vous suivez cette histoire, et ce malgré de longues absences depuis presque 1 an, et c'est déjà énorme. Mais en plus grâce à vous, on est dans le top 100 des "romans historique". Nous sommes 85ème de cette catégorie. Alors certes on est loin du premier, c'est pas encore le succès de Rick Riordan, mais pour moi c'est déjà exceptionnel, parce que ça partais vraiment mal au départ XD Pour tout vous dire, j'ai failli laisser tomber Apolline et Ophélie au bout du chapitre 3 comme je l'ai fait pour de nombreux autres personnages avant elles. Donc merci à vous pour votre soutient et bonne lecture les amis :D. Et pour le média, oui c'est Bel-Ami, avec Robert Pattinson, oui je suis dingue du livre et encore plus de ce film. Tous les costumes sont inspiré de ce film et les dialogues du livres XD Me jugez pas XD
Quand Charlie déboula dans le salon d'Apolline, Ophélie était affalé comme un bandit sur sa causeuse encore vêtue de son costume qu'elle avait essayer de masquer dans un kimono. Apolline et Hippolyte, encore faible et pâle de sa récente blessure, essayaient de se mettre d'accord sur la teneur de leur article. Ophélie releva la tête à l'approcha du jeune garçon.
"_Ça ne va pas Charlie ? demanda-t-elle.
_ Non Ophélie ! répondit-il en pleurant à moitié. C'est Corbeau ... Il ... il...il est ...
La Louve blanchit instantanément, portant une main devant sa bouche, les yeux se remplissant de larmes. Les deux journalistes qui s'étaient tu, faisaient des va et viens de leur regards entre Charlie et la voleuse.
_C'est impossible, je ne veux pas y croire...
Charlie baissa les yeux devant le désarrois de son héroïne. Apolline se leva et vint vers son amie tandis qu'Hippolyte claudiquait jusqu'au jeune voleur.
_Charlie, tu es sûr de ce que tu avance ? demanda le jeune homme en posant sa main sur l'épaule du concerné.
Le gamin hocha la tête et sortie le paquet à l'intention d'Ophélie._Il m'a donné ça avec pour ordre de te le remettre en main propre le plus vite possible. Ça contient tout ce dont on a besoin pour se débarrasser de Richemonts. C'est pour ça qu'il a risquer sa vie. Il dit que c'est lié à un mercenaire du nom du Templier. Ils l'ont attaqués dans une ruelle près du marché des Enfants rouges.
Ophélie se crispa et prit l'enveloppe des mains de Charlie puis l'ouvrit. Elle contenait une lettre décachetée et signée de la main de Richemonts, une bague surmontée d'une croix des Templiers et une liste de nom dont certains étaient barrés.
_Il lui a pris sa bague cet inconscient ... Pas étonnant qu'il y ai eu des représailles !
_Ophélie, ce Templier tu le connais ? demanda Apolline.
_De nom et surtout de réputation oui. C'est un ancien soldat, un tireur d'élite de l'armée. Il a été "remercié" à cause d'insubordination. C'est un expert en armes à feu mais il paraît qu'il connaît aussi tous les poisons susceptibles de tuer. On dit aussi qu'il aurait aider Henry Prazini (Meurtrier célèbre du 19eme, il aurait égorger ou tuer par balle ,selon les versions, une famille complète) dans ces meurtres, mais ça j'y croit pas trop ... Bref, c'est quelqu'un qu'on préfère éviter ou au moins avoir de son côté.
_Et donc, c'est l'homme de main de Richemonts...
_Oui ... Et on peut ajouter une nouvelle victime à son tableau de chasse, Maxime Adamson, allias Le Corbeau.
_Qui est-ce ? demanda Hippolyte.Ophélie sentit les larmes lui venir, aussi elle respira un grand coup.
_Charlie, tu peux aller faire circuler la nouvelle au reste du groupe ? Qu'ils se tiennent sur leurs gardes, on est loin d'en avoir finis avec cette histoire. On annule les plans de la prochaine quinzaine, calme plat jusqu'à nouvel ordre.
Charlie hocha la tête et se dirigea vers la porte mais au dernier moment il fit demi-tour, se jeta dans les bras de son héroïne qui en eu le souffle coupé.
_Je suis désolé Ophé...
La Louve lui rendit brièvement son étreinte avant de lui répondre.
_Ce n'est pas de ta faute petit. Tu as bien fait. Va prévenir les autres maintenant. Évitons d'autres morts inutiles.
Charlie hocha la tête, et sortit de l'appartement._Alors, qui était ce Corbeau ?
_C'était mon plus vieil ami. Nous nous connaissions déjà enfants, nos parents fréquentais le même milieu. Notre rencontre s'était déroulée lors d'une réception en l'honneur du retour des soldats de nos familles après la guerre. C'était mon allié dans ce monde de bourgeois, nous avions déjà les même idées alors que nous avions a peine 12 ans.J'ai passé beaucoup de temps dans sa famille, à Londres durant mon adolescence. Plus tard c'est lui qui m'a appris à monter à cheval, à me battre, à tirer, à crocheter les serrures, et quelque part il a fait de moi La Louve. Ma toute première blessure c'est également de sa faute. Un jour où nous n'avions pas pu accéder à nos épées, nous nous sommes entraîner avec des chandeliers ... Je vous laisse imaginer la catastrophe ! Il m'a également offert mon premier cheval, ma première épée. C'était un frère pour moi, et ceux même après son départ pour l'Angleterre puis son "bannissement".
_Bannissement ? Pourquoi donc ? demanda Apolline ?_C'est à mettre entre guillemets. Un soir en rentrant d'un bal, nous sommes passé dans un quartier pauvre de Londres, et nous avons été écœurés de voir que des enfants mourraient de faim, de froid, d'épuisement pendant que nous nous amusions. Je n'en avais pas conscience avant ce soir. Aussi ce fut le soir de notre premier vol. Mais il y a eu un problème et nous nous sommes fait surprendre. Dans la panique Maxime qui avait une arme a feu à tiré à l'aveugle et a blessé le bourgeois que nous cambriolions. Nous avons tout de même réussi a nous enfuir, mais la police a mené son enquête et est remonté jusqu'à nous. Je suis donc rentrée en France et j'ai décidée de quitter mes parents, de m'installer à Paris et de prendre le masque de La Louve. Petit à petit j'ai rassemblée de potentiels alliés. Plus tard Maxime a débarqué a Paris, il avait préféré quitté Londres et sa famille pour éloigner le déshonneur et/ou la prison. Il a donc pris l'identité du Corbeau, s'est rapproché d'un groupe anarchiste et à commencer à se faire une place dans le monde de la rue de Paris. Jusqu'à ce que ça se retourne contre lui. Et voilà le résultat ...
Ophélie retenait tant bien que mal ses larmes. Hippolyte échangea un regard avec Apolline.
_Je sais que cette idée ne va pas t'enchanter mais ... Nous devons prévenir la police. Maintenant. Pour tout.
Ophélie poussa un lourd soupir.
_Très bien. Prenez les papiers, la bague et l'ébauche de votre article et aller voir le lieutenant Dantec... Expliquez lui toute l'histoire. De mon côté j'irais jeter un coup d'œil à "la scène de crime". dit-elle en mimant les guillemets avec ses doigts.
Apolline lui jeta un regard lourd de sens.
_Promis je ne toucherai à rien je me contenterai d'observer les lieux. Je serais partie quand vous arriverez avec le lieutenant. En revanche je viderais le logement de Max. Il possédais beaucoup trop de choses compromettante pour moi et la bande. Et je vais devoir récupérer son cheval également.
_Pourquoi son cheval ?
_C'est un cadeau que lui avait fait mon frère quand nous étions encore admis dans la bonne société. Il est hors de question qu'il se retrouve chez le maquignon.Apolline hocha la tête puis se tourna vers Hippolyte.
_Je sais que tu n'ai pas encore bien remis de ta blessure. Tu veux quand même venir ? lui demanda-t-elle avec douceur.
Hippolyte lui sourit.
_J'ai été bien trop longtemps absent des évènements. Il est temps que le duo infernal reprenne du service ! On va lui mener une croisade d'enfer à ce Templier !
Et voilà !! C'est la fin de ce (loooooong) chapitre. C'est le plus long que j'ai écrit ,1300 mots sans les notes d'auteure ! Peu d'action, beaucoup de souvenirs d'Ophélie, et beaucoup de galère à faire ressortir la tristesse du moment ! Je vous avoue que j'ai eu mal au coeur de faire partir Corbeau mais il le fallait, les choses vont devoir se bouger un peu ^^ J'attends vos retours :*
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Une Louve à Paris [TERMINÉ] [1ere Histoire]
Ficção HistóricaParis 1888, La Tour Eiffel n'est encore qu'un chantier que les Parisiens détestent. Les plus pauvres vivent dans la misère la plus totale tandis que les bourgeois vivent dans le luxe et l'opulence. A l'époque de Zola et Hugo, une jeune journaliste...