Je m'excuse d'avance pour les fautes , j'espère que vous aimerez autant lire ce chapitre que j'en ai eu a l'écrire.
Charlie emmena Apolline dans un quartier qu'elle connaissait vaguement comme étant un secteur riche où vivaient principalement des ministres ou des hauts fonctionnaires.
"_Charlie, pourquoi ton amie se trouve-t-elle dans cet arrondissement ? Je ne voudrais pas être désagréable mais ce n'est pas vraiment le genre de logement où l'on côtoie des ouvriers !"
Le petit garçon pinça les lèvres mais ne dit rien. La journaliste se dit que cette histoire sentait l'illégalité a plein nez.
L'enfant finit par tourner dans une impasse qui desservait les entrées des cuisines réservées aux domestiques. Il toqua a la porte d'une maison et une jeune femme un peu ronde et en uniforme de femme de chambre vint lui ouvrir.
"_Rose, voici la dame qu'Ophélie m'as demandé d'aller chercher, tu peux la conduire à elle ? Je vais chercher quelqu'un qui s'y connait en catastrophe de ce genre !
_Oui mais faîtes vite, mes patrons vont plus tarder à rentrer de l'Opéra ! Venez madame, j'ai installé la blessée dans le jardin d'hiver*." (Ndlr : c'est une sorte de vérandas avec pleins de plantes exotiques et des oiseaux rares genre perruches ou canaris)
Apolline hocha la tête et suivi la domestique dans la maison. Elles traversèrent la cuisine plongée dans la pénombre, un grand salon et un fumoir éclairé au gaz (Ndlr: un véritable luxe a l'époque) et richement décoré avec des tapis orientaux et des rideaux de soie chinoise. Rose fit coulisser un panneau de bois d'inspiration japonaise et laissa la journaliste rentrer dans la véranda qui abritait une bonne dizaine d'espèces différentes. Une silhouette,affalée dans la causeuse près d'une fontaine décorative en marbre, se redressa brusquement à l'entrée de la jeune femme, elle voulut se relever mais en vain. Apolline tourna l'interrupteur sur le mur, allumant les petites lampes à gaz de la pièce, et s'avança sans dire un mot, laissant la personne sur le canapé ouvrir la conversation sur un ton ironique:
"_Je ne pensais pas vous revoir de si tôt ! Je n'arrive pas à savoir si je suis soulagée ou déçue !
_Moi non plus, et sûrement pas dans ces circonstances, mais soyez soulagée, si mon intention avait été de vous dénoncer, je l'aurai fait ce matin... Répondit la journaliste sur le même ton. Ce costume vous sied à merveille. (Ndlr : j'ai galéré a conjuguer cette phrase, saluez mon effort please XD)
_ Tout bon héros se doit d'avoir un costume reconnaissable !
_Vous considérez-vous comme une héroïne ?
_Seulement si votre collègue vous a convaincu !
_M'avez vous donc espionné ?
_Je dirais surveillé.
_Pourquoi m'avez vous appelé ?
_J'ai essayer de cambriolé cette maison, mais je me suis mal réceptionné et j'ai probablement la cheville fracturée. Vous me semblez être une personne de confiance. J'ai besoin de m'appuyer sur une épaule de temps à autre.
_Qui vous dit que je peux être ce réconfort ?
_Votre attitude envers Charlie, vos articles, votre goût de l'aventure.
_Vous semblez me connaître mieux que ce que moi je vous connais.
_Mais vous, vos pouvez savoir ce que vous voulez à mon propos, grâce à votre science de déduction. Moi j'ai dû fouiller."
Apolline ouvrit la bouche pour répliquer mais Hippolyte débarqua, essoufflé par sa course.
"_Line, qu'est ce qui se trame ici ? Le gamin n'as rien voulu me dire !
_Hippolyte, je te présente ta louve de Paris."O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O00O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0O0
A l'aube, les trois jeunes gens se trouvaient dans le salon d' Apolline. Le chat se terrait dans la cheminée,Hippolyte étant très effrayant. La blessée se reposait dans un fauteuil. Sa jambe, emmaillotée dans un épais bandage,s'enfonçait dans un coussin. Une tasse de chocolat chaud fumait entre ses mains. Elle finissait de leur expliquer en détail, la dure nuit qu'elle avait passée
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Une Louve à Paris [TERMINÉ] [1ere Histoire]
Ficção HistóricaParis 1888, La Tour Eiffel n'est encore qu'un chantier que les Parisiens détestent. Les plus pauvres vivent dans la misère la plus totale tandis que les bourgeois vivent dans le luxe et l'opulence. A l'époque de Zola et Hugo, une jeune journaliste...