Chapitre 8 :

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Deux jours plus tard, Victor se rendit chez Elisabeth. Oncle Albert lui ouvrit la porte, l'air   accablé :

_Bonjour, Victor. Elisabeth a de la fièvre, elle est clouée au lit. Entre donc, tu vas attraper la  mort ! Tu peux aller la voir, elle a la varicelle, ce n'est donc pas contagieux pour toi, car tu l'a déjà eu. 

_Un médecin est passé ? 

_Oui.

_Et elle va être comme ça longtemps, d'après lui ?

_Oui, malheureusement...

_C'est dommage, je comptais l'inviter...

Victor monta les escaliers en soupirant. Arrivé dans la chambre, Victor s'assit sur le lit d'Elisabeth.

Elle était écarlate, et semblait aller mal. Une dizaine de petits boutons rouges étaient apparus sur sont visage.

VICTOR :

_Comment vas-tu, ma chère cousine ? As-tu mal ?

ELISABETH, fronçant les sourcils :

_A ton avis ?! Ai-je l'air d'avoir mal ?

VICTOR :

_Ah, excuses-moi... Je voulais juste prendre de tes nouvelles...

ELISABETH, s'essuyant le front :

_Désolée, cousin... La fièvre me monte peut-être à la tête... A vrai dire, je me sens oppressée... J'ai très mal à la tête... Et au ventre aussi.

VICTOR :

_J'espère que tu te portera mieux dans une semaine, car oncle Albert donne une réception.

ELISABETH, contrariée :

_Malheureusement le médecin m'a prescrit du repos durant dix jours au moins...

VICTOR :

_Oh, c'est bien dommage... Tu ne pourras pas voir les amis étrangers de ton père qui y sont invités...

Il y eu un temps. 

Il reprit :

_Mais ne t'inquiète pas, je viendrai te voir dans ta chambre aussi souvent que je le pourrai !

_Oh oui, cousin ! Merci !

Ce qui remit du baume au cœur d'Elisabeth. Victor et sa cousine discutèrent encore un peu, puis Victor rentra chez lui, excité à l'idée de cette réception pleine d'histoires et d'étrangers.


*****************


Six jours étaient passés depuis la visite chez Elisabeth. Victor était allé tous les jours chez elle pour voir si elle allait mieux (il ne voulait pas l'avouer, mais c'était aussi par ce qu'il s'ennuyait), mais son état ne bougeait pas. Cette nuit, Victor était agité, il se posait un tas de question : "Que-se passera-t-il demain ? Comment va-être la fête ? Vais-je m'ennuyer ? Bizarrement, j'ai l'impression qu'il va se passer quelque chose... Ne serai-ce qu'une impression ?"

Eh oui, demain, la fête battra son plein chez oncle Albert. Il donne une réception et y a invité Victor. Victor ne dormit pas de la nuit tellement son esprit était occupé.

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