Chapitre 12

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Plus Victor se regardait dans le miroir, plus il remarquait la ressemblance avec son ami. Il pensait : "Serions-nous proches ? Non... Plus que ça... Il est..." Soudain, il entendit un long sifflement désagréable et se tînt aussitôt les oreilles en baissant la tête.


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ANDRÉ :

_Victor ? Tu es sûr que ça va ? Tu es tout blanc... Viens dans ma chambre, il y a un canapé, tu t'y sentira mieux.

En passant dans le couloir, il aperçut à la porte de la cuisine qui était entre-ouverte, la cuisinière faisant sauter des crêpes, de son bras intact. Victor fit mine de l'ignorer. "J'étais presque sûr qu'il m'avait menti à propos de ses parents... Maintenant, j'en ai la confirmation. Mais... Pourquoi ?" Ils entrèrent dans la chambre qui était à trois portes de là, puis André le fit s'asseoir dans un grand canapé de velours rouge.


VICTOR, s'affaissant :

_Merci, je me sens mieux.

ANDRÉ, rassuré :

_Bon, eh bien dans ce cas, je vais chercher le thé... Attends-moi ici, d'accord ?

VICTOR :

_Oui, oui... Ne t'en fais pas pour moi.


André sorti et laissa donc Victor seul. Victor n'avait pas bien regardé la chambre.

 Elle était très grande, et contenait plusieurs commodes. Dans un petit cabinet de curiosité, plusieurs petites statuettes taillées dans du cristal et de magnifiques porcelaines ayant la forme de toutes sortes d'animaux brillaient de leur blancheur immaculée grâce à un rayon de soleil. Soudain, le rayon disparu, laissant place à de la porcelaine terne et au visage déçu de Victor qui se reflétait dans la vitre. Victor regarda par la fenêtre. De gros nuages noirs couvraient le ciel jadis bleu. Il ouvrit la fenêtre, au-dessus du bureau d'André, et sorti sa main dehors. Il attendit quelques secondes, puis de petites gouttes d'eau fraîches tombèrent sur sa main.

 Il attendit quelques secondes, puis de petites gouttes d'eau fraîches tombèrent sur sa main

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VICTOR :

_Il en met du temps, André !


Puis son regard se posa sur le bureau d'André. Dessus, il y avait une bouteille d'encre à moitié vide, une plume blanche, et un livre. Ou plutôt un cahier. Il était inscrit en lettre d'or : "Journal".

"Alors comme ça, André tient un journal intime ? Et si je le lisait ?... Non... Cela ne serait pas raisonnable. Il faut que je m'enlève cette idée de la tête. Je vais aller m'asseoir sur le canapé et penser à autre chose." se dit-il. 

Il attendit un peu André sur le canapé de velours. Il essaya de penser à autre chose, en vain. Il n'arrivait pas à détourner ses yeux de ce journal si mystérieux. Pourquoi lui donnait-il tant envie de l'ouvrir ? Victor était comme "attiré" par lui. D'un coup, l'envie de regarder ce qu'il y avait à l'intérieur lui fut insoutenable, il tourna la couverture.  Page blanche. 

"A la prochaine page, il y a des choses d'écrit. Je le vois à travers la lumière ! Allez !" 


Il tourna la page d'un coup sec.



Il lut.

Souviens-toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant