Hackeuse

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Je rigole à la blague de Meylyn, alors que Charlotte se dandine devant le regard du beau brun. Voilà bien une quinzaine de minutes que la jolie blonde parle avec ce bel hispanique sous nos regards et nos blagues. Je remarque que le prince de notre amie lui tend un bout de papier -que nous devinons être son numéro de téléphone- alors que celle-ci glousse pour la centième fois. Puis, marchant vers nous d'une allure qui se veut sexy sous le regard triomphant du garçon à la peau basanée, Charlotte nous adresse un sourire niais. Nous partons toutes les trois vers l'endroit indiqué par notre surveillant une heure au paravant. Lorsque mon frère et son ami nous aperçoive, les deux se lève comme un seul homme avant de s'approcher de nous d'un pas rapide.

-Vous étiez où? J'ai essayé de vous appelez mais aucune de vous ne répondiez, annonce Jeremy d'une voix grave où l'inquiétude ci lit.

-Désolée, on a laissé nos portables à l'hôtel, je souris à mon jumeau en lui faisant un bisou sur la joue -omettant le fait que notre blonde nous a retardé en parlant avec son futur amant.

Il se contante d'hocher la tête en me rendant mon sourire. Je regarde ma montre et vois qu'il nous reste cinq minutes avant que nous rentions à l'hôtel, pas assez pour faire un dernier tour dans cette ville aux couleurs plus flashies les unes que les autre. Nous nous asseyons donc sur un des bancs de la place où nous nous trouvons attendons les autres élèves ainsi que notre surveillant qui ne tarde pas d'arriver alors que Julian nous parle d'un marchant de glace qu'il a vu un peu plus bas.

Le bras de mon double sur mon épaule, je suis le troupeau d'élève encombrant les rues écoutant d'une oreille distraite la conversation de mes amis tirant sur les plages de la ville en vaguant dans mes pensées. Je réfléchis à ces trois derniers jours passé ici, loin de ma ville natale ainsi que de mes parents et d'Ethan. Ce dernier ne m'a pas appelé une seule fois, et je dois avouer que mon coeur en prend un coup, moi qui pensais que j'allais passer mes nuits à parler avec lui, même pas un misérable message pour me demandé comment je vais, rien. La prise de mon frère se fait plus forte lorsque Meylyn évoque le sujet du beau brun sous l'attitude gênée de notre jolie Charlotte. Je tape gentiment l'épaule de la charmante asiatique en lui mimant de se taire sous les protestations des deux garçons.

-Sinon vous savez se qui est prévu ce soir? je change de sujet.

-M. Lambarot à parler d'un diner dans un restaurant dans le centre ville puis d'une promenade nocturne, et je pense qu'ils vont nous laissé vaguer pendant une heure dans la ville comme toujours, m'indique Julian en haussant les épaules.

Les filles se tapent les mains alors que Jeremy et moi hochant la tête.

Nous arrivons bien vite à l'hôtel, nous précipitons dans l'ascenseur lorsqu'un jeune couple en sort. Une fois les portes fermaient, nous explosons de rire à la tête tirée des jeunes gens. Les deux adolescents descendent à l'étage 3, nous laissant entre filles. L'ascenseur s'arrête alors que nous sommes à l'étage 5, étage réservé pour les filles tout comme le quatrième étage. Je laisse glisser mes doigts le long du mur de couleur blanc, marchant sur cette moquette parfaitement nettoyé en écoutant parler les filles de ce soir et des plans qu'elles prévoient de faire.

-Et toi tu vas t'habiller comment? me demande Meylyn en passant la carte électronique devant la porte, celle-ci s'ouvrant l'instant suivant laissant place à notre chambre.

-Je sais pas trop.

Je m'avance jusqu'aux troisième lits, celui prés le fenêtre, avant de me laisser tomber dessus. Je rampe jusqu'à mon coussin, me retournant vers la table de chevet où mon téléphone charge tranquillement. J'appuie sur le bouton servant à l'allumer, le coeur serré battant plus rapidement que normalement, une pierre dans l'estomac et la gorge nouée, sachant déjà que je n'aurais aucun message de lui. Seul des notifications de réseaux sociaux et les messages ainsi que les appelles manqués de Julian et de Jeremy se présente à moi. Mais pas d'Ethan en vu. La tête sur l'oreiller, les yeux fermés, je passe mes mains sur mon visage à plusieurs reprises. Je suis vite interrompu quand mes deux nouvelles amies me saute dessus, l'une s'asseyant sur mes jambes alors que l'autre se place sur mon bassin, coinçant mes mains par ses jambes, alors que chaque une d'un côté m'arrache des rires face à leurs chatouilles. J'ai beau me débattre, rien n'y fait je suis bloquée. Suppliant, implorant, conjurant, priant et marchandant pour qu'elles arrêtent cette torture, ces deux sorcières ne s'arrêtent pas pour autant.