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Fais chier!

Voilà les seuls mots que j'arrive à me dire. Fais chier! Lui qui m'a complètement zappet pendant presque une semaine décide de revenir tout d'un coup. Et par surprise en plus! Même pas un coup de téléphone ou un misérable message pour me dire qu'il arrivait et que je devais me préparer à le revoir, ou à la taper. C'est d'ailleurs le premier acte que j'accomplis depuis qu'il est devant moi. Me dé-paralysant, je lève les mains les refermant pour lui donner des coups sur le torse. Il ne réagit même pas, me regardant du haut de ses un mètres quatre-vingt dix, souriant. Mais c'est quoi son problème à sourire comme un idiot alors que je m'acharne sur lui!

-Idiot! je lui cris dessus. Une semaine sans nouvelle, je rajoute hors de moi. Une semaine, répétais-je avec insistance. Tu étais où? Mort?

J'arrête de le taper, voyant que ça ne lui fait rien. J'ai envie de, de lui arracher le visage ainsi que son sourire en coin. J'ai envie de lui enlever ses yeux bleus parfaits qui me scrute. J'ai envie de lui sauter dessus pour l'angoisse qu'il m'a fait ressentir, de m'acharner dessus comme un personnage de jeux vidéo le ferait sans problème.

-Je vois que je t'ai manqué, rigole cet imbécile qui me sert de rien du tout.

Je ronchonne en le suivant alors qu'il entre sans ma permission dans ma chambre d'hôtel, promenant son regard dans la pièce en désordre. Il se couche sur mon lit, me regardant prendre mes affaires que j'avais préparé pour aller me laver, les bras sous sa nuque.

-Tu dors où? je grogne.

-Ici, me répond celui-ci, souriant de toutes ses dents.

-Hors de questions, je suis en voyage scolaire pas en vacance. Et puis il n'y a que trois lits, et non quatre et mes amies ne changeront certainement pas de chambre pour tes beaux yeux.

Il rigole de bon coeur, croisant ses jambes sur mon matelas en me scrutant de son regard froid, faisant un allé à la salle de bains.

-Et bien je dormirais avec toi, conclut-il.

-Non.

Je n'attends pas sa réponse, m'en allant prendre une douche. Je sors bien vite de cette ambiance calme dans la vapeur de l'eau chaude lorsque j'entends une voix féminine crier au secours. M'enroulant dans une serviette blanche offert par l'hôtel, je sors en panique de la petite pièce, contemplant Meylyn et Charlotte sures le garde face à Ethan. Charlotte a une de ses chaussures dans la main alors que l'asiatique est elle en position de combat.

-Qui es-tu intrus? gronde la blonde.

Alors qu'Ethan veut faire un pas dans ma direction, mes amies le menace de leurs « armes » sous mon regard hilare et protecteur.

-N'approche pas ou je te massacre, j'ai fait des arts martiaux pendant dix ans, alors pas bougé voleur, grogne à son tour Meylyn.

Sachant que le seul sport qu'est jamais fait cette jeune femme aux pointes de cheveux bleu pastel est du patin à glace lorsqu'elle avait six ans ainsi que de la course à pied, qu'elle pratique à l'école je rigole sous cape, attirant l'attention des filles et d'Ethan.

-Je vois que vous avez fait la rencontre d'Ethan, je me moque.

Mes deux amies laissent tomber leurs positions de défense, remettant un sourire sur leurs jolies visages, avant de se présenter chacune leur tour pendant que j'allais me mettre en pyjama, alors que la nuit était déjà tomber. Il devait bien être 20 heures voire plus, et nous allions certainement pas tarder à passer à table, mais comme l'avait prévenu un des professeurs, ce soir nous pouvions manger dans nos chambres respectives. Et je n'allais pas m'en priver, étant à bout avec tous ses sauts d'humeurs. Une fois prête, je fais appelle au room service, commandant un plat typiquement espagnol pour mes amies et moi, sous le regard moqueur du garçon qui s'était recouché sur mon lit comprenant que je ne lui avais pas pris à manger. Mais alors que ça taper à la porte de ma chambre et qu'un livreur apparu devant mon nez, demandant M. Ethan, je compris vite qu'il s'était débrouillé tout seul.

HackeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant