Dimension [EN RÉÉCRITURE]

Il n'y a que la vérité qui blesse

PDV Soma

Il partit. Ces derniers mots signifiaient, pour moi, qu'il m'avait crue. Maintenant, je savais que mon temps était compté et qu'il fallait que je face de mon mieux pour en faire bonne usage ...

- Evan, il faut absolument que je te parle, dis-je.

Evan eu un mouvement de recul tellement il avait eu l'impression que je lui sauter dessus. Il s'était écoulé un jour depuis l'accord que j'avais eu avec Alec mais il ne m'en restait plus que deux ici, sur Emillion.

- Calme-toi, sa voix était clame et surprise de ma réaction.

J'enchainais directement avec se qui me préoccupait depuis hier.

­­ - Tu te souviens de la proposions que tu m'avait faite par rapport à Dirthéa.

- Oui, acquiesça-t-il.

- J'accepte.

Ses mots sortirent de ma bouche à une vitesse qui même moi me surpris.

- Tu voudrais la rencontrer quand ?

- Le plus tôt sera le mieux.

- Je reviens, je vais appeler Casi pour savoir quand elle sera disponible.

Il partit dans sa chambre pour passé son coup de fil.

Il n'y avait encore une fois personne dans la maison. Je m'assis alors sur le bar en attendant une réponse d'Evan mais ce ne fut pas lui le premier dans la pièce mais Cameron qui entra. Je descendis hâtivement de ma chaise et sachant qu'il n'y avait personne, sauta dans ses bras. Je m'emplis de son parfum qui m'avait tant manqué.

- Coucou, me sourit-il en prenant mon menton entre ses mains pour qu'il puisse m'embrasser.

- Ca va ?, m'inquiétais-je car les cernes commençaient à se dessiner sous ses yeux marron.

- Peu de sommeil et tu m'a énormément manqué.

- Toi aussi, l'embrassais-je encore une fois.

Cependant, ne nous y attendant pas Evan fit irruption dans la pièce dans laquelle on se trouvait et nous fixa avec les yeux ronds signe qu'il s'attendait à tout sauf à ça. Nous venions de nous faire prendre sur le fait.

Alec et moi nous séparâmes l'air coupable. Il m'avait expliqué très clairement que nous ne devions pas mettre au courant les autres de notre relation mais la cause m'était encore étrangère.

Je ne comprenais pas les émotions qui défilait dans les yeux d'Evan : elles passaient de la joie, à la peur et à l'incompréhension. La porte s'ouvrit et Casi et Aron apparurent s'arrêtant net au seuil de la porte quand ils nous voyèrent. Je ne savais pas s'ils avaient vu la même chose qu'Evan ou si s'était son état qui provoquer cette ambiance très étrange. J'avais peur, peur que s'ils ne l'avaient pas vue qu'Evan dise tout haut ce qu'il avait vu, peur de se qui pourrait arriver à Cameron. Mais heureusement rien de tout ça n'arriva.

- Elle accepte de te rencontrer, répond-t-il froidement.

- Quand ?, parvins-je à articuler en essayant de cacher ma gène.

- Demain dans la mâtiné, lança-t-il d'un ton sec avant de sortir dehors.

- On pourrais m'expliqué ce qu'il vient de ce passé ?, demanda Casi.

Je ne répondis pas et sortis rejoindre Evan. Je courus quelques mètres pour le rattraper. Il avait l'air triste et préoccupé. A cette vu la culpabilité s'immisça en moi avec une force fulgurante. Je m'approcha de lui sans faire un seul bruit.