Je commença à me relever m'adossant à l'arbre qui se trouvait à mes cotés. Je le regardais, il me regardait. Dans son regard quelque chose changea. Et il commença à s'approcher de moi avec hésitation. Allais-je mourir ?
Il se rapprochait, doucement, son pas était hésitant comme s'il ne voulait pas m'approcher ou qu'il en avait peur. Il ne faisait aucun bruit. Une minuscule boule blanche tomba : de la neige.
J'étais totalement debout, je recouvrais mes forces petit à petit. Il venait de s'arrêter devant moi, à moins d'un pas. Il était si prés que, je sentais sa respiration saccadée. Il me fixait, moi je fixait, à présent, le sol. Je ne voulais pas le regarder en face.
Mais quelque chose en moi pris le contrôle et me fit relever la tête. J'étais comme manipulé mais je ne m'en rendais pas compte. Cette fois si, je le regarda droit dans les yeux et se que j'y vue me fis un choc. On y voyait de l'amour. Impossible. Malheureusement, si. Il se rapprocha encore en fixant mes lèvres. Il était à moins de 10 cm de ses dernières. Je ne pouvais résisté à l'attirance qu'il produisait en moi. Mais malgré tout mes efforts pour me sortir de la situation que je m'étais mise, je fus bloqué contre l'arbre et il posa ses lèvres sur les miennes.
Depuis que j'étais sorti avec lui aucun de nos baisé passé n'étais comme celui-ci. Intense.
On s'entoura de nos bras en nous embrassant langoureusement. La sensation au fond de moi ne faisait que grandir mais en même temps je ne l'avais jamais ressentit. Elle me faisait l'impression que mes sentiments étaient décuplés mais en même temps qu'on me manipulait. Mais la sensation de manipulation devenait de plus en plus fort encore plus que les sentiments que je portais à son égard.
Je le repoussa. Il ne montra aucune résistance, juste son regard remplis de remord.
- Qu'est-ce-que tu m'a fait ?, l'interrogeais-je.
- Une chose avant de t'énerver. Il n'y as pas que moi qui as causé ça.
- Et c'est qui l'autre ?
- Toi.
- Comment ça, moi ?
- Je n'ai fais qu'amplifier les sentiments que tu as à mon égard.
- Et toi ?
- Moi, je l'ai fait parce que j'en avais envie, parce que je t'aime.
- Tu n'a pas hésité à me tuer pourtant.
Mon regard était noir. Ma voie de plus en plus menaçante. Il m'avais fait du mal, ou pas. Il avait agit par amour et dans son regard je voyais qu'il ne mentais pas. Il était sincère.
- Ceux n'est pas ceux que tu crois.
- Ah bon, tu vas me ressortir, si je te demande pourquoi tu as fait ça, que ce sont tes raisons et que tu ne veux en faire par à personne.
- Parce que ... je ... t'aimes, murmura-t-il.
Je n'avais pas entendu ce mot sortir de sa bouche depuis au moins un ans.
- Qu'elles sont tes raisons Emmerik, répétais-je comme si je n'avais rien entendu.
- Encore une fois tu veux tout savoir ! Je te le dirai à une condition : que tu n'ouvre ta petite bouche en aucun cas.
- Je te le promet si ta réponse est valable.
- Je fais jeu à part avec Chronos. Je ne supporte plus d'être le second surtout après le départ de Koga. Alors je me prépare à prendre le trône qui me revient.
- Je ne vois pas très bien, où tu veux en venir.
- Nous les Harkwell nous sommes différent. Chronos, lui, fonce dans le tas sans réfléchir, Koga est quelqu'un d'assez imprévisible voir dangereux et moi je suis stratégique. Ceux qui fais que j'ai organisé tous un plans mais si Chronos venait à apprendre cela, il s'en prendrait à la personne qui me tienne le plus à cœur. Et cette personne c'est toi.
- Tu as voulut me tuer pour que Chronos me tue pas c'est bien ça. Alors, je ne vois pas en quoi sa peut t'avancer.
- C'est compliqué.
- Je veux bien le crois.
- Tu me pardonne ?
- Si je résume bien : tu m'as trompé, tu m'as tuer et tu mets à feu et à sang Emillion.
- Je sais mais ...
- Tu ne m'as pas laisser finir. Tu as fait des choses bien aussi comme ... en faite il n'y en as aucune qui me vienne à l'esprit, le coupais-je.
- Tu peux me comprendre au moins.
- Oui je te comprends et par conséquent, oui je te pardonne mais à une condition.
- Laquelle ?
- Que tu ne tues pas Koga, pour Chronos ,tu en fais ton affaire mais Koga reste en vie.
- Tu rigoles, j'espère ?
- Non.
Mon regard était presque insistant. Je savais que si je ne lui imposait pas cette condition, il mettrait fin à la vie de son frère, tout ça pour une Dimension, un royaume.
- Pff ... c'est bon tu auras ce que tu voudra, souffla-t-il.
Un sourire se dessina sur mes lèvres. J'avais gagné, pour une fois.
- Tu pourrais me laisser partir d'ici car j'ai autre chose à faire, m'impatientais-je.
- Ok, mais donne moi ta main. Il faudra que tu te concentre à l'endroit où tu étais et tu y reviendras, me disait-il avec désinvolture.
- Attends, j'aimerais faire quelque chose avant de partir.
Je me rapprocha de lui et reposa brutalement mes lèvres sur les siennes. La passion était là, tout comme l'envie, l'envie d'être avec lui, de rester avec lui, malgré tous ce qui m'attendait dehors. Je sentais que lui aussi ne voulait mettre fin à ce baisé mais aussi à cette étreinte.
Mais une chose restait dans un coin de mon esprit et la petite voix au fond de moi ne faisait que me répéter : "tu ne peux aimer deux garçons, surtout quand ces derniers sont des Harkwell". Je n'y fit gère attention. Oui, j'aimais les deux frères mais je ne sortais avec personne donc je ne trahissais personne.
Nous dûmes nous arrèter à bout de soufle. Je lui saisit les mains et me concentra.
Je me releva dans l'herbe froide et enneigé. Regarda l'heure sur mon téléphone, qui me marquait qu'il n'y avait pas de réseau, normal. J'étais en retard et même très en retard. Je pris mes affaire et partit en courant en direction du palais où m'attendait les autres.
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Bonjours à tous,
Dans le prochain chapitre il y aura le point de vue d'une autre personne. (pas encore dans l'histoire)
Je posterai sur mon Rantbook un passage destiné à Dimension. Alors passé voir.
Allez lire mes deux autres livres sortis "Nytron" et "Rantbook".
Merci pour mes abonés, les votes et les commentaires. Mais surtout les vues.
Bisous. Je vous aime.
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Dimension [EN RÉÉCRITURE]
Paranormal- En quoi tout cela me concerne-t-il, m'agaçais-je. - Soma, tu es l'Espoir ! *** Un évènement peut tout changer. En une seconde une vie peut basculer. Et sur les 7 milliards de gens qui peuplent cette Terre, il fallait que sa tombe sur moi. Mais...