Dimension [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre n°55

PDV Liam

On marcha encore environ un quart d'heure avant que Koga s'arrêta brusquement devant moi ...

Je me dégagea de lui de façon à pouvoir voir ce qu'il se passait. 

Trois corps. 

Trois corp que je connaissais ... Même trop bien. 

L'une, Amélia, face à nous, une épée dans le cœur et son corps reposant dans une marre de sang. 

L'autre, Soma, elle aussi nous faisait face. Ses vêtements étaient tachés de sang noirâtre, son teint pale, une main posé sur le corps de la dernière personne et elle non plus ne bougeait pas. 

Le dernier, sans doute un homme, mais celui-ci se trouvait dos à nous. Mort ou non, on ne pouvait pas le savoir. 

Koga se mis à bouger. A en croire par son visage, il n'en revenait pas du massacre commis. Son premier réflexe ne fut pas d'aller voir la personne pour laquelle il s'était donné la peine de venir mais plutôt de rejoindre le corps de l'homme. 

Moi, je me tenais là presque impossible de bouger tel la surprise fut grande. Cependant, j'y arriva tout de même et alla voir Soma. En ce qui concernait Amélia, je ne me donna pas la peine d'aller vérifier si elle était toujours en vie. Avec une épée dans le cœur, on ne pouvait pas en sortir vivant et il s'ajoutait à sa la haine que j'éprouvais à son égard. 

Quand, je fus assez près de Soma, je regarda sa respiration. Je ne la voyais pas et quand j'essayais de la sentir je ne ressentais presque rien à en crois que mon imagination me jouait des tours alors je lui pris son poul. Il était bien là, son poul battait encore mais faiblement. 

- Koga, il va falloir les emmener. 

- Je suis d'accords. 

Je me retourna pour lui faire face, il avait retourner l'homme de façon à ce qu'il soit sur le dos. Emmerik, je le reconnu presque sur le coup. Je regarda mieux pour en être sur. Oui, c'était bien Emmerik. 

- IL est ..., commençais-je. 

- Mort ?, il ne me laissa pas le temps de répondre, Oui son poul bas faiblement mais il l'est. 

- Il est conscient ou pas ? 

- Oui, emmène Soma tout de suite dans ses appartement et demande un médecin. Ne l'emmène pas aux urgence. Je vous rejoindrais des que je pourrais. S'il se passe quelque chose d'urgent tu me tiens au courant. OK ?

- Ok. 

Je pris Soma dans mes bras tel une princesse et partit en direction du palais. 

PDV Koga

Que diable mon frère faisait-il là ? Avec Soma et Amélia. 

Amélia ...

Même si je ne l'aimais pas tant que sa, une pointe de tristesse apparue. 

- Koga, dit mon frère en émergeant. 

On aurait dit qu'il était perplexe de me voir à ses cotés. 

- Ca va ?, lui demandais-je. 

- Mieux que jamais, ironisa-t-il avec une grimace de douleur. 

Il essaya de ce relever. Je l'aida à s'assoir l'empêchant d'aller plus loin. 

- On dirai pas, ajoutais-je. 

Je me retourna pris le poignard non loin. 

- Ni touche pas, me prévena Emmerik. 

- Pourquoi ? 

- Elle est empoisonnée. 

Je réagis aussitôt à ses paroles. 

- Empoisonné, répétais-je. Tu as été blessé ? 

- Au thorax, me montra-t-il en soulevant son tee-shirt. 

- Est-ce-que tu pourrais bouger ? 

A cette demande, Emmerik commença à se lever et à marcher. Un pas, deux pas et un troisième mais au quatrième, il flancha et je le retenu de justesse grâce à mes capacités de vampire. Je passa son bras droit par dessus mon tête et le posa sur mon épaule pour qu'il puisse s'en servir comme appuis.

Nous marchames jusqu'à l'auré de la foret, en parlant :

- Pourquoi m'aider ?, me dit doucement Emmerik sous l'effet de la douleur qui le rongeait.

- Tu es mon frère.

- Pourtant, je sais très bien que tu veux la mort de Chronos ainsi que la mienne.

- Non. C'est vrai, je n'ai plus les même convictions que vous mais ce n'est pas une raison pour souhaiter votre mort.

- En plus tu sais que j'aime Soma. Alors si tu me laisse nourrir ici tu l'auras pour toi.

- Chut maintenant et fait toi le plus discret possible si tu ne veux pas mourir, le prévenais-je.

Il se tut.

Nous sortîmes de la foret et nous commençâmes à marcher en direction du palais.

Il faisait nuit et les rues étaient heureusement vide. Sauf, bien sur, quelques passants qui sortaient et rentraient de rues en rues. Emmerik et moi avancions la tête basse de peur de nous faire remarquer mais aussi qu'il se face reconnaître. 

- Doucement, s'te plait, me demanda Emmerik. 

- Désolé mais on ne peut pas courir le risque de ce faire remarquer. 

Je ralentis un petit peu mais nous marchions toujours d'un pas décidé.

- Qui êtes-vous ?, m'interpela un des gardes du grand portail.

Je leva la tête vers lui priant intérieurement que mon frère ne sois pas revenu.

- Oh, Koga, pardon. Va y.

Le garde m'ouvrit le portail sans même me poser la question de ce que je faisais avec un corp sur mon épaule. Nous passâmes la surveillance et rentrâmes dans le bâtiment en direction de ma chambre. Emmerik et moi traversâmes les arcades et les couloirs jusqu'à ne plus être très loin de ma chambre. 

- Ahh, cria doucement Emmerik de douleur. 

- On est bientôt arrivé, le rassurais-je. 

- J'espère car je souffre comme pas possible. 

Quand je le regardais, c'était vrai car, la grimace de douleur s'étendait de plus en plus sur son visage et même quelques goutes de sueur commençait à s'écouler le long de ses tempes. On avança encore sur quelques mètres, cependant, mon frère sous l'effet de la faiblesse et de la douleur s'entrava dans ses propre pied et manqua de tomber à terre. 

- C'est bon, nous y sommes, lui confirmais-je. 

J'ouvris la porte et allongea mon frère le temps d'aller chercher dans le salle da bain un gant trempé dans l'eau froide. Je revint avec et lui mis sur le front. 

- Merci, mon frère, me remercia-t-il. 

- Ce n'est rien mais tu me sera redevable, ironisais-je. 

- On verra. 

Je me dégagea et ouvrit la porte pour partir avant d'ajouter : 

- Je vais allez te demander un médecin. Je serai de retour dans pas longtemps ...

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Coucou, 

Un chapitre qui est sortie avec un peu de retard. La suite arrivera sans doute d'ici demain ou après demain. 

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Bye.