D:DOULEUR

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Bonjour, je m'appelle Dristan. Mes amis m'appellent DRI. Ça sonne mieux paraît t-il...
Je suis peu sûr de moi ce qui fait que je suis plutôt timide.
Je préfère le plus souvent être seul. Je ne parle jamais beaucoup et je me contente de penser.

Je suis bon élève de 4eme et je fais ce que je peux pour ramener des bonnes notes à la maison.
Le problème c'est que mes parents ne me félicitent que rarement, certains penseront qu'ils sont sévères, c'est pire: ils s'en foutent.
Je pourrais fumer, sortir, être malpoli, ils réagiraient pareil. Quand je rentre de l'école, mon père me regarde avec du dégoût et ma mère de la déception.

Je suis plutôt fort en math mais je préfère le français, c'est pour ça que je me permets d'affirmer l'équation dégoût + déception = douleur.
C'est d'après cette équation que quand j'enlève mon manteau sous le regard des mes parents et que je croise le mien dans le miroir à côté du porte manteau j'y vois de la douleur. La douleur vive d'un enfant non désiré. Mes parents pensaient qu'ils pouvaient s'en sortir avec moi mais je vois bien que je gêne.

C'est à l'âge de 5 ans que, interceptant une conversation entre mes parents, je compris qu'ils ne voulaient pas de moi et "aurait peut-être mieux fait de me déposer à l'orphelinat en fin de compte".

À l'école, je pars souvent me cacher dans mon coin favori. Souvent je retourne dans la cour et je croise des grandes de 2sd qui me "trouve trop mignon avec ma petite bouille triste" je les trouve débiles ces filles... elles n'y comprennent rien, pour elles c'est la fin du monde quand leurs petits copains les quittent. Il y a des choses plus grave dans la vie. Les gens pensent que je fais exprès de garder une mine triste et détachée.
Un jour, un grand de 1ère, un très populaire nommé Wandrille, m'a même insulté et traité de chochotte. Je suis parti en essayant de rester digne mais c'est dur quand on a les larmes aux yeux. Seulement, si la vie m'a appris quelque chose c'est qu'il ne faut jamais pleurer en public, il faut d'ailleurs essayer de ne jamais montrer ses sentiments.

Mon surnom est le loup solitaire et c'est ainsi qu'à 13 ans je cohabitai pour toujours avec la DOULEUR.

DRIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant