Harold Darwin, jeune étudiant, confronté à l'horreur de la Première Guerre Mondial, il va devoir survivre...
Cette première guerre industrielle, cette première guerre de masse.
Celle qui changera le visage du monde à jamais.
Suivez le parcours de c...
Mes yeux s'ouvrent , je suis allongé sur mon lit paisiblement ; le tic tac de mon horloge m'angoisse de plus en plus , la chambre sombre et spacieuse bordée d'un papier peint marron avec une simple fenêtre comme source de lumière. Je décide enfin de me lever , ma tête quelle horreur ma tête , un mal violent me percute l'esprit. J'espère pouvoir aller à l'université , je regarde mon calendrier nous sommes le 3 août 1914 .
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Encore une journée ensoleillée , mais j'ai encore à l'esprit les récents événements en Europe , la Guerre arrive !
Je pars dans ma salle de bain pour me débarbouiller et me raser. L'eau froide coulant sur mon visage me réveillant de tout sommeil ennemi ! La mousse à rasé blanche et la lame de mon rasoir coupante , il faut être précis sur ces choses-là ! Je suis quelqu'un de précis , j'ai une très bonne vue et une très bonne endurance , ce qui est plutôt avantageux !
Une fois habillé je prends mes affaires , une pomme posée sur la table de ma cuisine. J'ouvre la porte et file à toute allure à l'université.
Une fois dans la rue les gens souriants et de bonne humeur , le soleil radieux et les oiseaux chantants. Je sifflote dans les ruelles étroites de la capitale, une fois arrivée devant l'hôtel de ville , une foule immense rassemblée, les gens rigolent et dansent, je les observe attentivement et tout à coup les cloches ... les ... les ... les cloches , je me presse de prendre ma montre et regarde l'heure 10h47 , pourquoi les cloches sonnent ? Je regarde la foule et plus personne ne bouge, les gens restent immobiles le regard perdu et je comprends , c'est le tocsin , la guerre est arrivée plus tôt que prévu ... Dieu sauve-moi, Dieu sauve la France ! Je sais au fond de moi que beaucoup d'hommes ici présents ne reviendront pas.
Je marche le regard perdu tandis que les cloches de Notre-Dame continuent leurs chansons , ma tête est attirée vers une autre foule rassemblée devant un mur... un mur ? Je m'approche et vois l'impensable; l'ordre de mobilisation , tout hommes ayant entre 18 et 48 ans sont priés de se présenter aux bureaux de recrutement le plus proche ... je ne continue pas à lire , pour moi il est impensable de partir en Guerre, mais mon Pays, Marie ! Que dois-je faire ?
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Le regard perdu , la tête dans les nuages... pensifs. Je n'irai pas à l'université aujourd'hui .
Il est 19 heures , je viens juste de rentrer. Après avoir passé une après-midi avec Marie, elle m'a fait ouvrir les yeux , elle a raison sur tous les points. Elle sera là à mon retour quoi qu'il advienne, et la France a besoin de moi... Je m'engage ! Je préfère servir mon pays plutôt qu'aller en prison pour trahison ! Demain je pars au bureau de recrutement en bas de ma rue. Je vais devenir un soldat.
