L'ombre De La Lune

La cabane dans les bois

Je réussi après plusieurs minutes à nous tirer de là. Ce fut douloureux et je dirais même pénible, mais je ne pouvais tout simplement pas nous laisser là dans les bois à mourir de froid. Après, je ne sais plus combien de temps je remarquai finalement une cabane, je nous trainai jusque là et tembourinai sur la porte comme une folle.
- Allo, il y a quelqu'un ? S'il vous plaît ouvrez nous, criai-je en laissant paraître toute ma frustration.
Après plusieurs essaie,une jeune femme nous ouvri finalement la porte, elle était d'abord choquée de me voir dans un tel état et quand elle vit le loup elle eu une émotion que je ne su reconnaître. 
- S'il-vous-plaît, laissez nous entrer, nous sommes fatigués, frigorifiés et affamés.
Elle hésita un moment et je failli faire quelque chose de stupide.
- Ne vous inquiétez pas, je veillerais à ce qu'il ne vous fasse rien.
Elle me regarda et finalement nous laissa entrer, enfin, j'ai cru que j'allais devoir la forcé. Elle nous conduisit dans ce qui semblait être une cuisine, mais en s'y attardant un peu plus, on voyait clairement qu'il s'agissait d'une infirmerie. Il y avait de nombreuses herbes médicinales et certaines étaient même très rare. N'importe qui avec un minimum de savoir sur les herbes pourrais deviner qu'il se trouvait dans une véritable mine d'or. Elle fit monter le loup sur la table et s'entreprit de l'examiner, le voyant se détendre je compris qu'ils se connaissaient. Je décidai donc de m'assoir sur une chaise et les observait.

MacKenzie POV

Je me sentais en sécurité maintenant que le médecin de la meute prenait soin de moi. Depuis un certain temps je ne me sentais pas vraiment bien, je m'affaiblissait et le médecin m'avais dit que c'était mon temps, je devais partir, les médicaments que je prenais était sensé m'aider à supporter la douleur. Hum! Je ne pouvais pas m'empêcher d'en vouloir à la déesse de m'avoir rappeler à elle alors que je n'avais que 35 ans et juste au moment où j'étais prêt à l'accepter cette étrangère est apparue. Elle est humaines et semble complètement ignorer ce que je suis et pourtant elle n'a pas hésiter à risquer sa vie pour celle d'un loup, un loup qui a failli lui arracher le bras soit dit en passant, bin quoi? Il faut croire que je n'aime pas être touchés quand je suis entrain de mourir. J'ignore qui elle est, mais elle me donne envie de me battre même si ce n'est que pour durer encore une heure ou deux, j'ai utilisé mes dernières force pour ordonner à Éloïse de nous laisser entrer et de ne rien laisser paraître et une fois sur la table, ce fut l'obscurité.

Lovely POV

En observant corectement les mouvements de ce que je déduis être la vétérinaire, je me rendis compte que si elle donnait à ce loup ce qu'elle préparait, elle le tuerais. Et croyez moi, je n'ai pas traîné cette foutu bête pour qu'il puisse se faire tuer aussi bêtement. Hi hi ! Vous l'avez comprise : bête - bêtement... Enfin bref.
- Comment t'appelles-tu?
Aucune réponse
- Ooooook !  Je peux concevoir que tu sois muette, mais j'ai du mal à croire à la surdité. Alors pour une deuxième fois, comment te nommes-tu ? Lui demandai-je toujours sur un ton de voix calme et très doux, presqu'enfantin.
- ...
- Si je dois te reposer la question une troisième fois, les choses risque d'être un peu moins agréable, fis-je en me levant de ma chaise et en me dirigeant près de la chaumière. Elle se tourna vers moi avec un sourire et une chance que j'avais de bon reflexe , car grâce à cela j'eus le temps de saisir une casserole et de bloquer ces coups  de couteau, elle était rapide et forte et à cause de cela je devais  porter des coups précis et efficace, je fis une pirouette sur moi-même ce qui l'a fit tomber et avant même qu'elle n'est le temps de réagir lui planter un couteau dans le genoux, ce qui la fit hurler, hou ! Ça a du faire mal.
- Je t'avais dit de ne pas me faire répéter trois fois. Ton nom, lui demandai-je
-É...É...Éloïse
- Bien, bien, maintenant Éloïse regarde-moi dans les yeux ma voix se faisait de plus en plus profonde. Je m'étais promise de ne plus recommencer, à chaque fois que je faisais appel à un " don " , je gagnais en puissance certes,  mais je perdais un peu de quelques choses et un jour, si je continuais, il ne resterais plus rien de moi.