Élémentaire

95 5 0
                                    

Lovely POV

Il fait chaud, très chaud. Ma chair colle au draps et je sais que mon corps brille de sueur. Je sens sur moi la pression de l'air me carresser doucement.

Elle commence par ma cheville, me masse delicatement les jambes, carresse lentement mes cuisses.

Les mouvements sont lents et précis. J'ai de plus en plus de mal à respirer et j'ai conscience d'une présence dans la pièce. Tous mes sens sont maintenant en alerte.

Elle deppasse mes hanches, glisse sur mon estomac, m'étrain tendrement.

Je commence a prendre de grande bouffé d'air qui se rarifie et essaye de me défendre ou au moins d'appeler à l'aide. Pourquoi est-ce si dur de respirer ?

Elle me frole les seins et me serre le coup. 

Une larme me frole la joue gauche. Intéressant les details qu'on remarque en état de panique. Jamais je ne m'étais sentie aussi vulnerable.  J'étais à moitié nue dans mon lit, affaiblie par ce que j'avais fait dans le coffre et l'air me manquait. Cette chose pourrait  me tuer maintenant et il n'y aurait rien que je ne puisse faire pour l'en empêcher. Je tourne la tete vers Mackenzie qui dort paisiblement dans son lit, si je vous dit que l'envie de le gifler a ce moment precis m'a traversé l'esprit, me croiriez-vous ? J'essaie de dire son nom , d'attirer son attention, mais je ne respire presque plus. Mes membres sont engourdis.  Je sens  une pression sur mes lèvres qui ressemble a un baiser et pourtant n'en est pas un et j'entends une voix que je reconnais tout de suite.

- Dis mon nom Alchimiste.

J'essaie de me debattre, afin de me liberer de cet emprise. Au fond de moi, je comprends qu'en obeissant mon destin sera lié au sien d'une maniere que les mots ne seront decrire. Il sera a moi,connaitra chacune de mes pensées, ressentira mes emotions, son coeur battera au rythme du mien, mes secrets seront les siens, mes ennemis seront les notres, ma famille sera sa famille

- Dis mon nom Alchimiste, tu sais que tu n'as rien a craindre de moi.

C'est vrai. Je n'ai rien a craindre, par contre je ne veux pas posseder un etre de cette facon sans en connaitre le prix, je ne veux pas d'une telle responsabilité. L'air dans mes poumons se rarifie, il ne me tueras pas, du moins pas volontairement . Je fait un ultime effort pour me libérer de cette emprise , sans succes. 

- Dis le Alchimiste, tu le connais, insiste-t-il en ajoutant un peu plus de pression et dans un murmur à peine perceptible. J'utilise mon dernier souffle pour dire :

Aíolos.

J'ai senti ce lien se former entre nous alors que je prenais une grande inspiration. Il était desormais mien. 

L'ombre De La LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant